Le maire de Saguenay trouve que les coûts de transport en commun sont devenus exorbitants à cause du coût de l’essence de plus en plus élevé. Et cela va aller en augmentant. Mais qu’est-ce qu’il attend pour commencer à remplacer les plus anciens par des autobus fonctionnant à l’électricité?
Il parle de faire des économies en réorganisant le service du transport en commun, lequel, à mon point de vue, est déjà limite. Faut vraiment demeurer au bon endroit à Saguenay pour décider de se convertir au transport en commun. Si le conseiller municipal Marc Petterson a réussi l’exploit de parcourir en 20 minutes d’autobus le parcours de son domicile à Chicoutimi-Nord à l’hôtel du Parassol à Rivière-du-Moulin en vingt minutes, gloire à lui. Le maire dit dans un article au Quotidien que les citoyens doivent essayer le service. Je ne leur conseille pas d’essayer le parcours Plateau Deschènes au Faubourg Sagami à Arvida. Cela prend plus de 45 minutes. De quoi décourager à jamais, même un démuni, de remettre les pieds dans un autobus de la STS.
Le maire Tremblay songe à faire payer le stationnement aux automobilistes qui travaillent dans les centres-villes des arrondissements, ainsi qu’à la clientèle. Complètement farfelus! Ces gens vont faire comme les usagers des cégeps, hôpitaux, université, ils vont payer pour venir y stationner leurs voitures. Et les autobus continueront à être sous-utilisés.
À mon point de vue, il faut investir davantage dans des autobus qui fonctionnent sans pétrole, tout en améliorant l’offre de service qui laisse à désirer dans beaucoup d’endroits, ce qui décourage des usagers et une clientèle potentielle. Le transport en commun c’est la même chose que la saucisse Hygrade…
Il y a plus. Dans une perspective de saine gestion de la ville et de développement durable, les élus de Saguenay devraient cesser de scruter les services à la pièce. Il n’y a pas qu’au niveau de l’essence consommée par la STS qu’il y a du gaspillage. Le maire Tremblay nous coûte très cher en matière de poursuites judiciaires de toutes sortes. Combien nous coûte par le biais de Promotion Saguenay l’aventure des bateaux croisières? On justifie cette exorbitance par les retombées qu’elle génère. Si généreuses retombées il y a, cela compense-t-il de façon appréciable le désastre socio-économique causé par la fermeture d’une usine et la perte de 650 emplois très bien rémunérés.
Enfin, les voyages outremer du maire pour aller voir ce qui se fait dans les vieux pays nous rapportent-ils vraiment? Alors que nos élus pourraient s’inspirer de riches expériences réalisées ici au Québec et en Californie. Je pense à ce que fait la ville de Victoriaville en matière de développement durable.
Gérard Audet, Saguenay.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire