Le passé.
Dernièrement, le maire de Saguenay a répondu à André R. Gauthier du Mouvement pour le nom Chicoutimi qu’il ne sert à rien de ressasser le passé. D’accepter la défaite et de passer à autre chose. En découdre une bonne fois pour toutes lors d’une prochaine élection à la mairie de Saguenay peut-être?
Mais si monsieur Gauthier croit qu’il y a eu malversation, il y a dix ans, lors du scrutin sur le choix du nom : Chicoutimi versus Saguenay, pourquoi ne pas prendre les moyens pour en avoir le cœur net? Une enquête indépendante, par exemple, pour nous permettre d’y voir clair. Après dix ans, il existe encore peut-être des témoins qui pourraient avoir envie de s’exprimer aujourd’hui. Surtout que la Juge Ouellet, en déboutant le conseiller municipal de l’arrondissement Chicoutimi, Jacques Fortin, envoie un message non équivoque, qu’ici comme ailleurs au Québec, le droit de critiquer les choix, les décisions ou les projets d’une administration municipale constitue un rempart face à celles et ceux qui prétendent à leurs aspirations en bafouant la démocratie.
Et pourquoi serait-il mal avisé, présentement, de revenir pour faire la lumière sur un événement d’il y a dix années passées ? Alors qu’on le fait pour des choses qui sont arrivées, il y a de cela 40 ans, en ce qui concerne des prêtres pédophiles?
La quête de la vérité n’a pas à se soumettre au dictat de la mesure du temps.
David Falardeau, Chicoutimi.
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