Une justice canadienne expéditive, comme on en connaît dans certaines dictatures non islamiques, aurait réglé le cas des Shaffia en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Nous en sommes très loin ici au Canada. Bien que le gouvernement de Stéphen Harper, par sa loi C-10, soulagera l’impatience des tenants d’une justice « tea- partienne » d’un océan à l’autre.
Si les Shaffia avaient été jugés en Afghanistan, leur pays d’origine, ils auraient peut-être été reconnus coupables de crime d’honneur. Ce qui leur aurait valu un jugement favorable avec tous les honneurs associés à leur geste. Sous la charia, un père et un fils « déshonorés » par une manière féminine de vivre qu’ils ne peuvent tolérer, méritent que cet honneur soit lavé par, rien de moins, que le crime d’honneur.
Mais pas ici! Le jury les a reconnus comme des assassins, auteurs de quatre meurtres au premier degré. Le seul verdict acceptable par l’opinion publique dans leur cas. Néanmoins, ils se réclament injustement traités par notre système judiciaire. Probablement, l’un des plus souples et accommodants au monde grâce au principe de présomption d’innocence en dépit de C-10, de nombreuses erreurs judiciaires, des sentences qualifiées de « bonbons », etc. Quels fronts de boeufs !
Vivement l’emprisonnement à vie, sans possibilité de libération conditionnelle, ni accommodements raisonnables.
Marcel Lapointe, Jonquière.
Tout à fait d'accord avec ton commentaire.
RépondreSupprimerRené Lapointe