mercredi 12 mars 2014

Du déjà vu.

Dans le Quotidien d'hier, un intervenant à l'opinion du lecteur nous questionnait à savoir si Pierre Karl Péladeau a vraiment besoin d'un poste de député pour se démarquer en se présentant avec le Parti québécois. Oui, si l'empereur de Québécor rêve de devenir, un jour, Président de la première république indépendante du Québec. Sinon, c'est François Legault de la Coalition Avenir du Québec (CAQ) qu'il serait allé rejoindre. L'élément naturel des deux politiciens étant, selon moi, l'antisyndicalisme primaire.

Pour celles et ceux qui en doutent encore, il y des signes qui ne trompent pas. Que l’on pense à deux gros titres parus dans des quotidiens d'hier: "Legault livrera bataille aux syndicats" dans Le Soleil et "PKP reçu en privé par Stephen Harper en 2009" dans La Presse. François Legault avec sa récente promesse électorale de mettre au pas les syndicats à la manière Harper et Pierre Karl Péladeau, passé maître dans l'art de faire des lock-out et d'enrôler des scabs auraient constitué, sans conteste, le tandem idéal pour mener, tambour battant, une campagne électorale.

Le chroniqueur du journal, Le Devoir, Jean Marc Strelinsky a prédit que la présente campagne électorale sera âpre, dure et remplie de surprises. Une prédiction qui semble se confirmer. Avec encore trois semaines à faire, m'est avis que l'on va continuer d'en voir des vertes et des pas mûres dans cette élection. Rien la-dedans d'invitant pour ceux qui refusent de voter: les jeunes, les cyniques, les désabusés. Rien à voir avec ce que les électeurs qui croient encore à la démocratie sont en droit de s'attendre.

Félicien Normandin, Lac-Saint-Jean-Est.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire