Dans le Quotidien d'hier, un intervenant à
l'opinion du lecteur nous questionnait à savoir si Pierre Karl Péladeau a
vraiment besoin d'un poste de député pour se démarquer en se présentant avec le
Parti québécois. Oui, si l'empereur de Québécor rêve de devenir, un jour,
Président de la première république indépendante du Québec. Sinon, c'est
François Legault de la Coalition Avenir du Québec (CAQ) qu'il serait allé
rejoindre. L'élément naturel des deux politiciens étant, selon moi, l'antisyndicalisme
primaire.
Pour celles et ceux qui en doutent encore,
il y des signes qui ne trompent pas. Que l’on pense à deux gros titres parus
dans des quotidiens d'hier: "Legault livrera bataille aux syndicats"
dans Le Soleil et "PKP reçu en privé par Stephen Harper en 2009" dans
La Presse. François Legault avec sa récente promesse électorale de mettre au
pas les syndicats à la manière Harper et Pierre Karl Péladeau, passé maître
dans l'art de faire des lock-out et d'enrôler des scabs auraient constitué,
sans conteste, le tandem idéal pour mener, tambour battant, une campagne
électorale.
Le chroniqueur du journal, Le Devoir, Jean
Marc Strelinsky a prédit que la présente campagne électorale sera âpre, dure et
remplie de surprises. Une prédiction qui semble se confirmer. Avec encore trois
semaines à faire, m'est avis que l'on va continuer d'en voir des vertes et des
pas mûres dans cette élection. Rien la-dedans d'invitant pour ceux qui refusent
de voter: les jeunes, les cyniques, les désabusés. Rien à voir avec ce que les
électeurs qui croient encore à la démocratie sont en droit de s'attendre.
Félicien Normandin, Lac-Saint-Jean-Est.
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