Vaut mieux être riche et en santé que pauvre et malade, disait
l'humoriste.
Dans son dernier rapport, le Groupe intergouvernemental d'experts sur
l'évolution du climat (GIEC), il est, à plusieurs reprises, souligné que les
impacts déjà constatés du réchauffement climatique seront les plus forts sur
les populations pauvres des pays de l'hémisphère sud. Aggravation des pénuries
d'eau, inondations de plus en plus importantes, insécurité alimentaire et
famines, migrations importantes des populations avec risques de conflits
violents à la clé.
On l'a dit et répété à satiété: la richesse et le confort des pays de
Nord se sont construits sur la misère et la pauvreté des pays du Sud. Une
pauvreté qui ne pourra que s'aggraver avec l'intensification du changement
climatique comme le déclarent, unanimement, les scientifiques du GIEC.
Si Dieu existe, comment
peut-il accepter un tel état des lieux?
Élisabeth Proulx, Métabetchouan-Lac-à-la-Croix.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire