Serions-nous en présence
d'une tentative désespérée pour raviver les espoirs concernant l'implantation
chez nous d'une usine de silicium de la compagnie espagnole, FerroÀtlantica?
Heureusement, il y a les scientifiques pour refréner les ardeurs de certains,
pour remettre les pendules à l'heure. Richard Banford, qui a repris du service
à titre d'attaché politique du maire Jean Tremblay, a, à mon sens, manqué de
jugement en laissant croire dans le journal, Le Quotidien, du 19 mars dernier,
sans en vérifier les sources, qu'une étude sérieuse sur la présence d'un
important gisement de quartz (la forme solide la plus concentrée en silicium
sous le sol) sur les monts Valin faisait partie des discussions avec la
compagnie, FerroAtlàntica.
Toujours selon la nouvelle du Quotidien, un porte-parole de la
compagnie ainsi que l'assistante de son président ont déclaré n'avoir jamais eu
vent d'une étude sur un dépôt de quartz sur les monts Valin. Une étude,
laquelle, si elle s'était avérée concluente, aurait pu avantager la ville de
Saguenay dans sa quête pour y attirer l'entreprise espagnole. Qui plus est, la
direction du Consortium de recherche en exploitation minérale de l'UQAC
(CONSOREM), dont le rôle est de fournir de l'information sur les ressources
minérales que renferme le sous-sol du Saguenay-Lac-Saint-Jean a, le lendemain,
corrigé la nouvelle, se disant "énormément surprise" de cette
information coulée par l'attaché politique du maire. Indiquant qu'aucune étude
approfondie sur une base économique n'a été effectuée pour connaître le
potentiel d'exploitation du gisement de quartz en question.
Si Richard Banford, auteur de ce que je pense être un procédé de
désinformation, ne voit pas la pertinence de rectifier ses dires par communiqué
de presse ou autrement, je vais comprendre qu'il a cherché à mener la
population de Saguenay en bateau en créant de faux espoirs et qu'il débute bien
mal son mandat au côté du premier magistrat de Saguenay.
Gérard Audet, Chicoutimi.
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