Référendum (bis).
Stratégiquement planifié, ou non, le point en l'air
de Pierre Karl Péladeau pour réclamer un pays, lors de son investiture dans
Saint-Jérôme à titre de candidat péquiste n'a pas fini de coller à la peau la
première ministre sortante, Pauline Marois. Le vent en poupe si l’on en croit
les sondages, les libéraux et leur chef, Philippe Couillard, vont continuer à
marteler qu'un vote pour le parti québécois est un vote pour la tenue d'un
référendum sur l’indépendance du Québec, au cours du prochain mandat. Même si à
son corps défendant, la première ministre, ne cesse de déclamer: "Un
référendum oui, mais seulement quand les Québécois me diront qu'ils en veulent
un", les libéraux ne lâcheront pas le morceau qui les favorisent dans les
sondages. Du moins jusqu'à ce que ceux-ci leur indiquent qu'à trop vouloir
remuer la sauce, elle risque de prendre au fond.
Le dernier débat des chefs n'ayant fait ni perdant
ni gagnant, reste à voir si les libéraux réussiront à maintenir leurs
adversaires péquistes dans les câbles jusqu'au sept avril prochain. Si oui, je
ne gagerais pas que les cinq circonscriptions du Saguenay-Lac-Saint-Jean, qui
composent la forteresse péquiste, vont demeurer bleues à cette élection-ci. Il
se pourrait très bien que deux, voire même trois, revêtent un complet rouge, le
sept avril prochain. En attendant, je partage l'avis de celles et ceux dont la
curiosité est piquée concernant les critères objectifs et subjectifs capable
d'indiquer à madame Marois, si elle forme un gouvernement majoritaire à Québec,
quand les Québécois seront prêts. À mon avis, un sondage pour connaître leur
humeur quant à un référendum sur l'indépendance du Québec, ne sera pas
suffisant. Je suggère donc aux officiers péquistes de tenir un référendum sur
la pertinence de tenir un référendum sur un pays pour le Québec.
Blandine Lapointe-Brassard, Chicoutimi.
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