samedi 22 mars 2014

Référendum (bis)

                            Référendum (bis).

Stratégiquement planifié, ou non, le point en l'air de Pierre Karl Péladeau pour réclamer un pays, lors de son investiture dans Saint-Jérôme à titre de candidat péquiste n'a pas fini de coller à la peau la première ministre sortante, Pauline Marois. Le vent en poupe si l’on en croit les sondages, les libéraux et leur chef, Philippe Couillard, vont continuer à marteler qu'un vote pour le parti québécois est un vote pour la tenue d'un référendum sur l’indépendance du Québec, au cours du prochain mandat. Même si à son corps défendant, la première ministre, ne cesse de déclamer: "Un référendum oui, mais seulement quand les Québécois me diront qu'ils en veulent un", les libéraux ne lâcheront pas le morceau qui les favorisent dans les sondages. Du moins jusqu'à ce que ceux-ci leur indiquent qu'à trop vouloir remuer la sauce, elle risque de prendre au fond.

Le dernier débat des chefs n'ayant fait ni perdant ni gagnant, reste à voir si les libéraux réussiront à maintenir leurs adversaires péquistes dans les câbles jusqu'au sept avril prochain. Si oui, je ne gagerais pas que les cinq circonscriptions du Saguenay-Lac-Saint-Jean, qui composent la forteresse péquiste, vont demeurer bleues à cette élection-ci. Il se pourrait très bien que deux, voire même trois, revêtent un complet rouge, le sept avril prochain. En attendant, je partage l'avis de celles et ceux dont la curiosité est piquée concernant les critères objectifs et subjectifs capable d'indiquer à madame Marois, si elle forme un gouvernement majoritaire à Québec, quand les Québécois seront prêts. À mon avis, un sondage pour connaître leur humeur quant à un référendum sur l'indépendance du Québec, ne sera pas suffisant. Je suggère donc aux officiers péquistes de tenir un référendum sur la pertinence de tenir un référendum sur un pays pour le Québec.


Blandine Lapointe-Brassard, Chicoutimi.

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