lundi 10 mars 2014

Le parti d'abord.




Alexandre Cloutier, candidat péquiste dans le comté, Lac-Saint-Jean, n'a plus à se soucier de savoir s'il fera une vraie campagne ou non à l'élection provinciale en cours. Un candidat libéral est né pour l'affronter en la personne de Pascal Gagnon. La candidature libérale de monsieur Gagnon contre la grosse machine péquiste du comté Lac-Saint-Jean me fait penser à la mienne, bien que plus modeste, à titre de candidat comme conseiller municipal de l'Équipe du renouveau démocratique (ERD) aux dernières élections municipales à Saguenay.

Je me suis présenté dans Arvida-Nord dans le but premier d'assurer une équipe complète derrière Paul Grimard, candidat à la mairie contre la grosse machine du maire réélu, Jean Tremblay. Laisser un vide dans un district de quelque huit mille électeurs aurait constitué un aveu de faiblesse pour l'ÉRD, ce qui aurait sûrement été exploité par nos adversaires. Malgré ma défaite anticipée, le travail de notre équipe de district a quand même contribué à réduire substantiellement le nombre d'électeurs gagnés à Jean Tremblay. En novembre dernier, cette équipe dynamique a contribué à ce qu'environ 25 mille Saguenéens ont accordé leur confiance à l'ÉRD: véritable contre-pouvoir à celui de Jean Tremblay et... son équipe.

En marge de la campagne électorale provinciale qui s'amorce, comment concevoir l'absence d'un candidat du parti libéral, même battu d'avance, dans le comté voisin de Roberval où se présente le chef du parti libéral, Philippe Couillard, fraîchement investi? Bien que je ne partage pas les valeurs du parti libéral, sincèrement, bonne chance à monsieur Gagnon. En bout de ligne, bien que l'argent accordé aux partis politiques en vertu des nouvelles règles de financement ne soit pas à dédaigner, ce qui compte avant tout pour un candidat, ce sont la satisfaction et la conviction de la mission accomplie. Aussi ingrate soit-elle!


Marcel Lapointe, Jonquière.

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