Combien en a-t-il faites depuis son accession au pouvoir? Comme celle de Pierre Marc Boisvenu, chez qui l’émotif aura toujours le dessus sur le rationnel. Une personne, dans son état, ne sera jamais capable d’assumer un poste de responsabilité en politique. Son impartialité en matière de justice est gommée par son désir de vengeance.
En marge du très médiatisé scandale pédophile à Outreau, en France, il y a quelques années, Alain Mariceau, auteur du livre, « Chronique de mon erreur judiciaire », a été condamné injustement, par un juge d’instruction « en bois brut » plus préoccupé par l’avancement rapide de sa carrière que par l’honnêteté.
Monsieur Mariceau a beaucoup perdu : famille, amis, travail, argent, réputation, estime de soi, etc. En prison, il a fait quelques tentatives de suicide qui se sont avérées, infructueuses, Dieu merci! Parce que suite à la révision de son dossier, il fut libéré. Erreur judiciaire. Cela ne l’a pas empêché de se retrouver dans un état total de délabrement; autant au plan psychologique qu’au plan matériel.
Monsieur Mariceau est l’une de ces dizaines de milliers d’erreurs judiciaires qui, pour la très grande majorité, n’auront jamais sa chance et continueront de croupir injustement en prison. Ne faudrait-il pas, pour leur rendre service, leur fournir la corde pour se pendre? Et si on en avait fourni une à monsieur Mariceau? Celles et ceux qui pensent comme monsieur Boisvenu, ils sont légions, vont se garder une petite gêne, en arguant, qu’il est, bien sûr, question ici de choisir « judicieusement!? » à qui fournir la corde. À une personne accusée faussement de pédophilie peut-être? Un gouvernement national-socialiste élu en Allemagne dans les années 30 élabora un plan progressif participant de sa quête pour la race arienne. Des Juifs, puis tous les Juifs, alors les bolchéviques et les Roms, enfin les handicapés et les vieillards. Le tout, suivi d’une pause.
Je suis sidérée de voir que le sénateur Boisvenu est encore en poste. L’élémentaire convenance, la décence même, auraient dû le conduire à démissionner après qu’Harper ne lui ait pas montré la porte. Avec ses déclarations mal avisées et intempestives, ce politicien, non élu par surcroit, n’est pas digne de parler au nom des Québécois en matière de justice. La conception qu’il en a est bien trop expéditive, rétrograde, étriquée.
Blandine Lapointe-Brassard,Chicoutimi.
Harper choisi quelqu'un comme lui comme porte parole au Québec et beaucoup de gens boive de ses paroles. Il a fait de même avec un illétré comme Jacques Demers.
RépondreSupprimerEn effet, Boisvenu pourrait aussi fournir des cordes à certains crétins qui siègent au Parlement.
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