L’espoir est permis!
À la question de Régean Simard, posée dans l’opinion du lecteur dans le Quotidien du 13 février : ‘’Existe-t-il un déficit démocratique au Québec ‘’? Ma réponse : au Québec, je ne peux me prononcer (à certains endroits, il existe une opposition) mais à Saguenay, oui! Il est grand temps que l’on s’affaire à le combler.
Parmi les qualités que possède Jean Tremblay, celle de rassembleur est inexistante. Son vécu à la barre de Saguenay le démontre bien; il a plus souvent semé la controverse que l’inverse. La volonté de Jean Tremblay d’imposer ses convictions religieuses dans l’espace public, le controversé terrain d’un de ses protégés, imposer le fluor dans notre eau potable : beurk! notre terrain de la base plein air à Laterrière qu’il a voulu vendre à des « tisamis », sa solidarité plus que questionnable envers les étrangers qui désirent utiliser nos écocentres pour faire leur part envers l’environnement. Ces faits ne sont que quelques exemples indiquant que le maire a largement contribué au déficit démocratique qui prévaut à Saguenay.
Malgré que le journal le Quotidien, dans un petit encart, informe les lecteurs qu’ils sont nombreux à demander leur droit de parole sous la rubrique, Opinion du lecteur, Régean Simard, ancien maire de La Baie, a eu droit, en l’espace de quelques jours, à deux articles pour faire passer ses opinions. Dans son dernier commentaire, toujours dans le Quotidien, Bertrand Tremblay, parle de monsieur Simard, comme d’un maire rassembleur.
Je ne peux m’empêcher d’y voir là, en espérant ne pas me tromper, de l’intérêt de la part de Régean Simard à vouloir croiser le fer contre « l’imperator » qui trône présentement à l’Hôtel de Ville de Saguenay. Et, pourquoi pas contre quiconque d’autre voudrait bien s’essayer? Plus il y aura de candidats, plus, à mon avis, les chances seront bonnes pour que les débats de fond, desquels, cette fois, Jean Tremblay ne pourra se soustraire, aient lieu.
Il est grand temps que ça change à Saguenay. Un des enjeux de la prochaine élection en 2013 devrait être, à mon avis, celui de la laïcité entourant les réunions du Conseil municipal. Une aura empreinte de religiosité enveloppe, en ce moment, les séances du Conseil. Suis pas surpesticieux, mais Je n’aime pas cela! Je trouve ça laid. Ça m’agace! Pour reprendre les mots mêmes de Jean Tremblay au sujet d’une autre histoire. Le crucifix, les statuts pieuses et la prière dans notre espace public constituent des anachronismes, des symboles contre-modernistes qu’il faut, selon moi, faire disparaître. Bien davantage qu’une belle église à Kénogami qui pourrait recevoir une bibliothèque à un prix d’aubaine.
Voilà une autre question sensible qui devrait être à l’ordre du jour du débat au cours de la prochaine campagne électorale à Saguenay : la façon de l’administration de Saguenay de prendre soin de son patrimoine religieux, entre autres. La façon responsable de dépenser notre argent. Une bibliothèque dans une ancienne église donnée gracieusement, subventionnée par le ministère de la Culture? Ou une bâtisse neuve d’au moins 10 millions empruntés au nom des contribuables pour atteindre le même but?
Beaucoup de Saguenéens comme moi, veulent du changement, désirent que les choses se passent autrement, veulent que le déficit démocratique soit comblé à Saguenay, Eh bien, il est primordial, d’abord, de faire une croix (sans jeux de mots) sur les symboles religieux à l’Hôtel de Ville. Je souhaite que la priorité du nouveau maire de Saguenay, si Jean Tremblay est remplacé, sera de faire un grand ménage à l’aide d’une vadrouille de marque « laïc » avant de procéder à la gestion démocratique de la ville.
David Falardeau, Chicoutimi.
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