jeudi 23 février 2012

Refus de mourir.

À la page « Idées » du Devoir du 21 février dernier, madame Roseline Lemire-Cadieux, semble faire un clin d’œil à celles et ceux qui n’ont toujours pas digéré, l’enterrement de première classe que les élus municipaux de Saguenay ont, par égarement, fait subir au toponyme Chicoutimi.

Dans son article portant sur la pertinence d’acquérir des drones de combat plutôt que des F-35, l’auteur souligne en passant : « De plus, ils épargneraient la vie des soldats canadiens, puisque ceux-ci pourraient bombarder l’ennemi depuis, par exemple, la base aérienne de Bagotville, située à un jet de pierre de “Chicoutimi”.

Serait-ce que des gens d’ailleurs auraient, plus que nous, Chicoutimiennes et Chicoutimiens, à cœur, par delà nos mémoires, la survie du seul nom, qui, en toute légitimité, aurait dû être donné à cette ville fusionnée nommée Saguenay, sise sur les rives du Saguenay dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean?

Saguenay, tu es, bien malgré toi, devenue une imposture dont je suis la victime!
Mais, sache que je refuse toujours de mourir!

Odette Chicoine, Chicoutimi.

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