Faudrait changer son sobriquet « làlà Tremblay » pour « girouette Tremblay ». Le maire a, plusieurs fois, fait preuve d’irréflexion, de contradiction, de vire-capot dans ses propos, concernant des intentions ou des décisions prises. Comment, alors qu’entouré d’autant de conseillers, qui nous coûtent une fortune, trouve-t-il le moyen de commettre autant d’incongruités? De se comporter de manière vraiment « cheap » vraiment, comme il l’avoue lui-même dans la dernière livraison du Quotidien de Saguenay?
Le tout dernier virage à 180 degrés en fut tout un. Il concerne l’accès des résidents de l’extérieur aux écocentres de Saguenay. Lundi, le 6 février, à la séance mensuelle du conseil municipal, il fait adopter une résolution visant à charger un montant à ceux de l’extérieur qui utilisent nos écocentres. Résolution prise à l’unanimité sans débat par les larbins du maire. Ah! La belle unanimité!
À quoi peut bien servir la prière du maire, en début de séance, au cours de laquelle il demande au Bon Dieu de l’aider à prendre les bonnes décisions, si trois jours plus tard, dans le journal, il se voit contraint de faire son acte de contrition pour n’avoir pas su réfléchir à temps? Au fait, réfléchissent-ils vraiment, ces élus, qui prennent des décisions en réunions restreintes pour les garrocher ensuite bien ficelées, sur la table du conseil, sans possibilité pour les citoyens présents dans la salle, de se prononcer sur leur bien-fondé? Croient-ils en l’infaillibilité du « papet » au point que leurs décisions soient devenues, par l’opération du Saint- Esprit, paroles d’évangile?
Si vous visitez l’échoppe du premier citoyen de Saguenay, vous y trouvez de quoi satisfaire celles et ceux qui carburent à l’ironie; pire, au cynisme envers la chose politique. Un étalage d’imprévisibilité, d’improvisation, d’embrouillement, de demi-vérités. De sorte qu’il devient difficile de le suivre au cours de ses intentions décisions ou projets; il brouille tellement bien les pistes!
Des exemples : ses reculs sur le fluor dans l’eau et la base plein-air de Laterrière; les deux fois où il a désavoué des conseillers concernant le changement de nom du camping Jonquière et la construction d’un pont pour les cyclistes à Shipshaw; son salto arrière sur les règles à la période de questions des séances du Conseil de ville ; la fois où, dans une même intervention, il s’est prononcé contre une enquête publique sur la construction, tout en vantant les mérites et les aspects positifs de l’enquête sur le crime organisé des années 70 : la CECO.
Bienheureux soyez-vous, monsieur le maire car, le propre à faire rire ne tue pas.
David Falardeau, Chicoutimi.
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