mercredi 26 octobre 2011

Le don de la caricature

Si le Quotidien a su rafraichir sa section nécrologique, pourquoi ne pourrait-il pas en faire autant pour celle de la caricature? Ce n’est pas la première fois que je ressens le mauvais goût et la platitude des caricatures que le journal nous présente. Je peux comprendre, par ailleurs, que montrer l’absurde dans la vie de tous les jours n’est pas facile, surtout quand le défi est quotidien parce que le matériel à la portée du caricaturiste est réduit à comparer à celui des grands centres. Auquel cas, des choix s’imposent.

Je ne suis ni Métis ni Innue, mais en voyant la caricature parue ce matin du 26 octobre dans le Quotidien montrant des tipis installés sur les toits d’édifices de l’UQAC, je serais très en colère et je suis mal à l’aise. Si vous ne valez plus une blague, vous ne vaudrez plus rien, se défendront probablement son concepteur et celles et ceux qui l’approuvent. Seulement encore faut-il qu’elle nous fasse rire, et de bon cœur par surcroit. À mon avis, elle est de mauvais goût, manque de subtilité et véhicule un message équivoque qui frise le racisme, la haine de l’autre et les préjugés.

Messieurs-dames qui administrent la boite du Progrès du Saguenay, une institution crédible et respectable du Saguenay-Lac-Saint-Jean, ne pourriez-vous pas rétablir la situation?

Élisabeth Proulx, Lac Saint-Jean-Est.


Si le Quotidien a su rafraichir sa section nécrologique, pourquoi ne pourrait-il pas en faire autant pour celle de la caricature? Ce n’est pas la première fois que je ressens le mauvais goût et la platitude des caricatures que le journal nous présente. Je peux comprendre, par ailleurs, que montrer l’absurde dans la vie de tous les jours n’est pas facile, surtout quand le défi est quotidien parce que le matériel à la portée du caricaturiste est réduit à comparer à celui des grands centres. Auquel cas, des choix s’imposent.

Je ne suis ni Métis ni Innue, mais en voyant la caricature parue ce matin du 26 octobre dans le Quotidien montrant des tipis installés sur les toits d’édifices de l’UQAC, je serais très en colère et je suis mal à l’aise. Si vous ne valez plus une blague, vous ne vaudrez plus rien, se défendront probablement son concepteur et celles et ceux qui l’approuvent. Seulement encore faut-il qu’elle nous fasse rire, et de bon cœur par surcroit. À mon avis, elle est de mauvais goût, manque de subtilité et véhicule un message équivoque qui frise le racisme, la haine de l’autre et les préjugés.

Messieurs-dames qui administrent la boite du Progrès du Saguenay, une institution crédible et respectable du Saguenay-Lac-Saint-Jean, ne pourriez-vous pas rétablir la situation?

Élisabeth Proulx, Lac Saint-Jean-Est.

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