Une entente à l’amiable, pour qui? Le Quotidien du 5 octobre dernier nous apprend qu’une entente à l’amiable est intervenue entre Ville Saguenay et un homme d’affaires. Cette entente va nous coûter, chers concitoyens, la jolie somme de 325,000 $ que cet homme va empocher pour cause de non-respect d’une promesse de vente faite par la ville. Facile de faire des ententes à l’amiable, quand c’est l’argent de nos taxes qui est en jeu.
Ici, le maire nous dit que l’on paie moins de taxes qu’ailleurs au Québec, mais gageons que cela nous coûte, au prorata, plus cher en frais juridiques que les autres villes. Prenez seulement la saga juridique des contrats sur l’évaluation foncière. L’immobilière, vous vous souvenez? Jean Tremblay, quand il ne perd pas ses causes, c’est rare, fait des ententes hors cours qui nous coûtent beaucoup d’argent; sans compter les frais juridiques qui les accompagnent. Un maire qui a recours à ce point aux tribunaux pour régler ses litiges mérite-t-il la confiance des électeurs?
Dans le cas relaté plus haut, la Ville avait promis à l’homme d’affaires de lui vendre un immeuble pour qu’il puisse faire des affaires ici, mais cette dernière n’a pas respecté sa promesse. La décision déjà prise de faire une entente à l’amiable fut annoncée au dernier conseil municipal, lieu d’absence à peu total des citoyens, et fut l’objet d’un « presque entrefilet » dans le Quotidien.
La vérificatrice générale de la ville, dans son dernier rapport, fait état de saines pratiques à Saguenay. Elle ne s’est vraisemblablement pas penchée sur les coûts engendrés par les dossiers juridiques de toutes sortes menés par Saguenay et sa firme d’avocats grassement payée par nos taxes.
À mon avis, elle devrait le faire.
Marcel Lapointe, Saguenay.
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