vendredi 21 octobre 2011

Sur le pont Dubuc

Il m’a fallu lire deux fois plutôt qu’une l’éditorial tiré du Quotidien de François Saint-Gelais intitulé « Artillerie lourde », au sujet de cet ouvrage qui tient encore lieu de passage d’une rive à l’autre du Saguenay : l’archaïque pont Dubuc, affublé d’une tare majeure dès sa construction, il y a 40 ans : la « torticoligène »bretelle d’emprunt originant du boulevard Saguenay. De l’ouvrage fait à moitié. Aux régions, les petits budgets pour les rafistolages de ponts, viaducs et autres ouvrages, les salles de spectacles de deuxième ordre, les bibliothèques dans des locaux désaffectés, la construction d’une autoroute qui n’en finit plus de finir. Aux grands centres, la manne des milliards pour construire des ponts, amphithéâtre, maison d’opéra, des échangeurs neufs.


Début d’éditorial : ‘’Le MTQ a réagi de manière convaincante pour rétablir la confiance du public dans le dossier du pont Dubuc ’’. Plus loin : ‘’La direction régionale du MTQ a clairement dissipé tous les doutes et écarté toutes les rumeurs qui ont circulé au sujet du pont ’’. Ensuite : ‘’Esquisses et schémas à l’appui, le directeur régional du MTQ a confirmé qu’il était impossible d’élargir le pont ’’. Cohérent jusque là. Fin de l’éditorial : ‘’La décision d’investir 22 millions doit avoir été prise à la dernière minute étant donné qu’aucune esquisse, aucun dessin montrant l’envergure des travaux, et la nouvelle configuration n’était pas disponible ’’. Y a-t-il des esquisses ou non? Plutôt confus et loin d’être convaincant pour la suite des événements.

Nous sommes encore prêts à nous soumettre aux dictats du gouvernement, en même temps que l’on nous rabâche dans les médias que nous ne recevons pas notre juste part des budgets des gouvernements supérieurs concernant notamment les ressources naturelles, la culture, les services sociaux. Que Montréal reçoit plus que sa part
grâce à l’influence d’un puissant lobby domicilié sur le Plateau Mont-Royal.

Make up your mind !

Blandine Lapointe-Brassard, Saguenay.

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