Le maire Jean Tremblay a déjà voulu faire transporter la statue de William Price sise devant l’hôpital à l’extrémité du boulevard Talbot, côté Chicoutimi. Pardon, côté Saguenay. Heureusement, un érudit d’histoire lui a bien fait comprendre l’erreur insensée à ne pas commettre. Les Price ont fait figures d’exploiteurs de la force de travail des gens d’ici pour s’en mettre plein les poches. Le maire a reculé, sentant que cela aurait pu lui coûter un grand nombre de votes aux élections.
Mais, le maire de Saguenay ne semble pas avoir compris la leçon d’histoire que Gérard Bouchard lui a servie à l’époque. Le Quotidien nous informe qu’il veut remettre cela. Mais cette fois-ci, il désire changer le nom de l’Auditorium Dufour en donnant dans le mercantilisme de bas étage. Y aura-t-il quelqu’un, encore cette fois-ci, pour le conseiller proprement? Assez qu’à cause de lui, il nous faudra vivre désormais avec cette banalité toponymique nommée : Ville Saguenay.
Ne pourrait-il garder ses envies de changement de noms pour des entités vouées au sport, et choses du même genre? Pour les édifices voués à la culture, faire preuve de plus de retenue, faute de posséder un minimum de perspective historique. Mais s’il tient absolument à mettre encore son nez dans la toponymie de la ville, je lui suggère alors qu’il a le plein contrôle sur notre équipe de hockey, de la renommer « les Saguenéens de Saguenay » et changer, par la même occasion, le nom de leur domicile par « Centre Saguenay ».
Et s’il est toujours en manque de changement toponymique, la route 175 pourrait devenir « la route Saguenay ». Toute cela inspiré par la devise « Saguenay, ad nauseam ».
David Falardeau, Chicoutimi.
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