Un ordre professionnel, membre de l’Office des professions du Québec, existe-t-il pour protéger ses membres face à la loi, ou pour protéger le public contre les abus, la mauvaise pratique, les exactions d’un de ses membres envers celui-ci?
J’assiste béatement au quotidien juridique qui se déroule sous mes yeux, tout en constatant que l’on met en prison, en sursis, en travaux communautaires ou en amendes salées des individus, qui, à mon avis, ont commis des fautes beaucoup moins importantes que celles commises par cette pharmacienne congédiée par l’hôpital de Jonquière parce qu’elle a accumulé, aux des dernières années, fraude après fraude.
Par ailleurs, je crois comprendre, à la lecture d’un reportage paru dans le Quotidien du 16 décembre, que la pharmacienne éprouve des problèmes de santé qui peuvent altérer son jugement professionnel et, en conséquence, mettre en danger la vie des clients qu’elle désert.
Pendant tout ce temps, l’Ordre professionnel des pharmaciens du Québec s’est évertué à accompagner son membre afin de l’aider à suivre les règles déontologiques qui régissent sa profession. Mais cela a des limites. Si l’Ordre des pharmaciens veut me faire croire qu’à procrastiner comme il l’a fait, il a joué son rôle de protection du public, eh bien! Je lui réponds que c’est de la foutaise, qu’il nous prend pour des valises. D’autant plus insultant à notre intelligence, et inquiétant d’apprendre que madame est toujours inscrite au tableau professionnel de l’Ordre et qu’elle n’a jamais fait l’objet d’une seule journée de radiation. Diantre!
L’ordre va-t-il attendre que madame pause le geste ultime et laisser à d’autres la responsabilité de la retirer du circuit, le temps nécessaire à démontrer qu’elle peut encore exercer en toute sécurité? Il semble bien que poser la question c’est y répondre.
David Falardeau, Saguenay.
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