Le chroniqueur, Bertrand Tremblay, est revenu, ce matin sur la « carte cachée du maire ». Vous vous souvenez, celle qu’il devait nous sortir suite à la fermeture définitive de la Consol à La Baie? Dans un article du Quotidien, parlant du bilan des dix années de la fusion de Ville Saguenay, le maire Tremblay l’a dévoilée. Dans un encart couleur spécialement aménagé à cette fin, à part çà. Sa carte cachée, disait le maire, fut d’avoir « empêché la compagnie de sortir le bois de la région ». Je ne sais trop ce que pensent les travailleurs, qui à cette époque, ont perdu leur emploi, mais comme bien d’autres, ce n’est pas la signification que j’ai d’une carte cachée que je crois détenir dans mon jeu. Un bluff! Un pétard mouillé peut-être bien! Mais une carte gagnante, absolument pas !
Si les réussites de Jean Tremblay plaisent à bien des citoyens de Saguenay, moi, ce sont les échecs qui me turlupinent et me laissent songeur. En justice, pertes de procès et règlements pour lesquels j’ai dû payer de ma poche. La dette de la ville qui gonfle à chaque année (300 millions) qu’il faudra, un jour, régler pour épargner les générations futures. J’appréhende un compte de taxes à venir. Pas avant les prochaines municipales en 2113 bien sûr! Mais au début du prochain mandat de Jean Tremblay à la tête de la ville. À moins que…
En matière de laïcité dans l’espace public : revers avec obligation de payer, encore par moi, amende et dépends. En matière de critique envers les élus de Saguenay : jugement tout frais sorti qui ne laisse aucun doute sur les tords subis par des opposants au maire : chantage, intimidation, privation du droit de remettre en question des décisions de la ville. En matière d’immigration : retrait de Saguenay de la table régionale, alors que la région fait toujours face à une décroissance démographique, que le taux de natalité ne peut assurer à lui seul le renouvellement des Saguenéens et des Jeannois, que les Jeannois ont démontré par le passé avoir fait bien meilleure figure que nous, au Saguenay, à ce chapitre.
Enfin, que dire du dossier de l’emploi à Saguenay depuis la première élection de Jean Tremblay? Un taux de chômage qui stagne autour de la moyenne québécoise, plus souvent en bas et loin de la moyenne canadienne, dans cette ville supposée être la « plus meilleure » de celles de même catégorie au Québec.
Marcel Audet, Saguenay.
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