Il n’y a, selon moi, qu’une stratégie possible de sortie du pétrin pour le patron des Canadiens de Montréal, Pierre Gauthier. Le seul francophone à la haute direction de l’équipe qui s’exprime dans la langue de travail que vous savez serait de : laisser pourrir la situation. La stratégie de la terre brûlée.
Comment? Rien de plus facile! Tout simplement en demandant à deux ou trois joueurs francophones, s’il en reste, de mal jouer pour faire perdre l’équipe jusqu’à la couler en vue des séries. À voir aller cette équipe ces temps-ci, les complices éventuels n’auraient aucune difficulté à exécuter la commande du grand boss.
Ainsi, le congédiement de l’entraineur unilingue anglophone serait devenu une simple formalité et confirmé après le dernier match de la saison régulière. Aux yeux du peuple, majoritairement francophone qui le fait vivre, la face de Gauthier serait sauvée ainsi que celle de son équipe. Du moins, ce qu’il en reste.
Marcel Audet, Chicoutimi.
samedi 31 décembre 2011
vendredi 30 décembre 2011
Une bibliothèque à notre mesure.
La rumeur veut que la future bibliothèque de Jonquière descende la rue Saint-Dominique pour se retrouver maintenant quelque part sur le coin du Boulevard Harvey. Celles et ceux qui la désiraient à Kénogami sur le même axe peuvent peut-être recommencer à espérer.
Mais pour ce faire, il faudrait se réveiller et brasser la cabane avant que nos chances de faire changer le maire d’idée tombent définitivement à zéro. Les Laterrois semblent avoir réussi à le faire reculer au sujet de la base plein-air. Et pour le bien non seulement de leur secteur, mais pour celui de tous les citoyens de Saguenay.
Dans une récente édition du Quotidien. J’ai bien aimé la description d’une bibliothèque faite par la ministre de la Culture, Christine Saint-Pierre. Un véritable havre voué au plaisir de lire et de s’instruire, a-t-elle déclaré. N’est-ce pas beau? Le Larousse définit le mot havre comme un refuge tranquille. Un endroit calme de ressourcement.
En conséquence, parmi les deux sites suivants, lequel serait le plus approprié à recevoir notre future bibliothèque? Dans un lieu entouré de commerces, restos et bars, ou dans un endroit paisible et favorable à une véritable activité livresque? Belle question référendaire en perspective! Moi, j’ai déjà mon idée. Si la ville de Magog a réussi à se payer sa nouvelle bibliothèque construite à même un édifice patrimonial, faisant d’une pierre « trois » coups parce le gouvernement en paierait 50%, pourquoi pas nous?
Blandine Lapointe-Brassard, Jonquière.
Mais pour ce faire, il faudrait se réveiller et brasser la cabane avant que nos chances de faire changer le maire d’idée tombent définitivement à zéro. Les Laterrois semblent avoir réussi à le faire reculer au sujet de la base plein-air. Et pour le bien non seulement de leur secteur, mais pour celui de tous les citoyens de Saguenay.
Dans une récente édition du Quotidien. J’ai bien aimé la description d’une bibliothèque faite par la ministre de la Culture, Christine Saint-Pierre. Un véritable havre voué au plaisir de lire et de s’instruire, a-t-elle déclaré. N’est-ce pas beau? Le Larousse définit le mot havre comme un refuge tranquille. Un endroit calme de ressourcement.
En conséquence, parmi les deux sites suivants, lequel serait le plus approprié à recevoir notre future bibliothèque? Dans un lieu entouré de commerces, restos et bars, ou dans un endroit paisible et favorable à une véritable activité livresque? Belle question référendaire en perspective! Moi, j’ai déjà mon idée. Si la ville de Magog a réussi à se payer sa nouvelle bibliothèque construite à même un édifice patrimonial, faisant d’une pierre « trois » coups parce le gouvernement en paierait 50%, pourquoi pas nous?
Blandine Lapointe-Brassard, Jonquière.
jeudi 29 décembre 2011
Maudire la sous-traitance
Notre avenir économique doit-il passer par encore plus de salamalecs, de courbettes envers ceux qui représentent le grand capital au Saguenay-Lac-Saint-Jean? Non, diront nos bien-pensants faiseurs d’opinions et leurs sous-fifres, mais…
Marc Urbain Proulx, l’économiste et professeur à l’UQAC, dans un récent commentaire paru dans le Quotidien de Saguenay, nous apprend que dans les derniers trente ans, il s’est perdu 8000 emplois dans la région. Ce commentaire, je trouve, arrive à point nommé en même temps que l’éditorial de Denis Bouchard dans le même journal qui, encore une fois, met toute la gomme pour diaboliser les syndiqués de Rio Tinto à Alma. Des chuchoteurs qui craignent les purges et les goulags staliniens de leur chef syndical et sa garde rapprochée. Je l’ai croisé l’autre jour. M’avait pas l’air si pire.
Revenons à ces emplois partis en fumée. Qui plus est, des emplois à valeur ajoutée, de plus en plus rares aujourd’hui dans l’aluminium et la foresterie. Des emplois générateurs de retombées économiques très généreuses. Que ressentiriez-vous, si comme Séraphin, votre maison passait au feu avec toutes vos économies à l’intérieur?
Dans son même commentaire, l’économiste mentionne une phrase lourde de sens : « Notons que s’accroit constamment la part en pourcentage de matières premières expédiées à l’état brut ». Ciarge! Ce dur rappel à la réalité signifie que depuis la mort de Maurice Duplessis à la fin des années 50, les choses ont peu changé concernant l’apport de l’entreprise privée, grosse, moyenne ou petite à notre enrichissement collectif. Le paradigme de notre économie régionale se résume, à peu de choses près, au contentement de salaires, en quantité autant qu’en qualité, générés par une économie basée sur la production du secteur primaire (matières premières).
On a laissé à d’autres, les Américains surtout, le pactole lié la transformation. À nous les lingots, les boulettes et les billots; aux autres les autos, les navires, les avions, et le bois d’ingénierie. C’est l’économie générée par le secteur tertiaire (services) qui fait que notre région n’est pas devenue un grand site patrimonial, parsemé de « zones franches » réservées aux minières, alumineries, forestières. Pour qu’elles puissent venir y puiser, sans vergogne, le nécessaire à enrichir davantage le 5 % de la population mondiale qui s’approprie 40 % des richesses du globe. C’est ce que craignent d’ailleurs d’éminents économistes au sujet du Plan Nord de Jean Charest.
Et tout cela s’exécute sous l’œil bienveillant de politiciens, grands et petits, marionnettes d’agences de « décotation » et de banques aux pratiques pour le moins douteuses, comme les « TBTF ». Elles sont une trentaine sur la planète ces « trop grosses pour faillir » qui édictent le nouvel ordre mondial auquel les peuples devront se soumettre sous peine de voir acculer leurs États à la faillite. Premier acte du grand chambardement : nommer des banquiers technocrates à leur tête.
Quand je pense à la saignée économique provoquée par ces 8000 emplois disparus, je ne peux m’empêcher de supporter l’action du STAA à Alma. Ils cherchent à sauver ce qui nous reste de « dignité économique » avant que les multinationales ne fassent table rase.
Nous avons, ici comme ailleurs, nos rois nègres, nos roitelets, qui veulent convaincre le peuple que notre avenir passe par la création d’emplois de « nègres blancs ». La généralisation de la sous-traitance dans la région par les multinationales est un énorme piège à cons. La multiplication des pains en pains plus petits comme résultat. Peut-être, y a-t-il une dose de « caricatural » dans cette opinion. Et puis non, plus j’y pense!
Marcel Lapointe, Jonquière.
Marc Urbain Proulx, l’économiste et professeur à l’UQAC, dans un récent commentaire paru dans le Quotidien de Saguenay, nous apprend que dans les derniers trente ans, il s’est perdu 8000 emplois dans la région. Ce commentaire, je trouve, arrive à point nommé en même temps que l’éditorial de Denis Bouchard dans le même journal qui, encore une fois, met toute la gomme pour diaboliser les syndiqués de Rio Tinto à Alma. Des chuchoteurs qui craignent les purges et les goulags staliniens de leur chef syndical et sa garde rapprochée. Je l’ai croisé l’autre jour. M’avait pas l’air si pire.
Revenons à ces emplois partis en fumée. Qui plus est, des emplois à valeur ajoutée, de plus en plus rares aujourd’hui dans l’aluminium et la foresterie. Des emplois générateurs de retombées économiques très généreuses. Que ressentiriez-vous, si comme Séraphin, votre maison passait au feu avec toutes vos économies à l’intérieur?
Dans son même commentaire, l’économiste mentionne une phrase lourde de sens : « Notons que s’accroit constamment la part en pourcentage de matières premières expédiées à l’état brut ». Ciarge! Ce dur rappel à la réalité signifie que depuis la mort de Maurice Duplessis à la fin des années 50, les choses ont peu changé concernant l’apport de l’entreprise privée, grosse, moyenne ou petite à notre enrichissement collectif. Le paradigme de notre économie régionale se résume, à peu de choses près, au contentement de salaires, en quantité autant qu’en qualité, générés par une économie basée sur la production du secteur primaire (matières premières).
On a laissé à d’autres, les Américains surtout, le pactole lié la transformation. À nous les lingots, les boulettes et les billots; aux autres les autos, les navires, les avions, et le bois d’ingénierie. C’est l’économie générée par le secteur tertiaire (services) qui fait que notre région n’est pas devenue un grand site patrimonial, parsemé de « zones franches » réservées aux minières, alumineries, forestières. Pour qu’elles puissent venir y puiser, sans vergogne, le nécessaire à enrichir davantage le 5 % de la population mondiale qui s’approprie 40 % des richesses du globe. C’est ce que craignent d’ailleurs d’éminents économistes au sujet du Plan Nord de Jean Charest.
Et tout cela s’exécute sous l’œil bienveillant de politiciens, grands et petits, marionnettes d’agences de « décotation » et de banques aux pratiques pour le moins douteuses, comme les « TBTF ». Elles sont une trentaine sur la planète ces « trop grosses pour faillir » qui édictent le nouvel ordre mondial auquel les peuples devront se soumettre sous peine de voir acculer leurs États à la faillite. Premier acte du grand chambardement : nommer des banquiers technocrates à leur tête.
Quand je pense à la saignée économique provoquée par ces 8000 emplois disparus, je ne peux m’empêcher de supporter l’action du STAA à Alma. Ils cherchent à sauver ce qui nous reste de « dignité économique » avant que les multinationales ne fassent table rase.
Nous avons, ici comme ailleurs, nos rois nègres, nos roitelets, qui veulent convaincre le peuple que notre avenir passe par la création d’emplois de « nègres blancs ». La généralisation de la sous-traitance dans la région par les multinationales est un énorme piège à cons. La multiplication des pains en pains plus petits comme résultat. Peut-être, y a-t-il une dose de « caricatural » dans cette opinion. Et puis non, plus j’y pense!
Marcel Lapointe, Jonquière.
mercredi 28 décembre 2011
Histoire de fous
Le maire Jean Tremblay a déjà voulu faire transporter la statue de William Price sise devant l’hôpital à l’extrémité du boulevard Talbot, côté Chicoutimi. Pardon, côté Saguenay. Heureusement, un érudit d’histoire lui a bien fait comprendre l’erreur insensée à ne pas commettre. Les Price ont fait figures d’exploiteurs de la force de travail des gens d’ici pour s’en mettre plein les poches. Le maire a reculé, sentant que cela aurait pu lui coûter un grand nombre de votes aux élections.
Mais, le maire de Saguenay ne semble pas avoir compris la leçon d’histoire que Gérard Bouchard lui a servie à l’époque. Le Quotidien nous informe qu’il veut remettre cela. Mais cette fois-ci, il désire changer le nom de l’Auditorium Dufour en donnant dans le mercantilisme de bas étage. Y aura-t-il quelqu’un, encore cette fois-ci, pour le conseiller proprement? Assez qu’à cause de lui, il nous faudra vivre désormais avec cette banalité toponymique nommée : Ville Saguenay.
Ne pourrait-il garder ses envies de changement de noms pour des entités vouées au sport, et choses du même genre? Pour les édifices voués à la culture, faire preuve de plus de retenue, faute de posséder un minimum de perspective historique. Mais s’il tient absolument à mettre encore son nez dans la toponymie de la ville, je lui suggère alors qu’il a le plein contrôle sur notre équipe de hockey, de la renommer « les Saguenéens de Saguenay » et changer, par la même occasion, le nom de leur domicile par « Centre Saguenay ».
Et s’il est toujours en manque de changement toponymique, la route 175 pourrait devenir « la route Saguenay ». Toute cela inspiré par la devise « Saguenay, ad nauseam ».
David Falardeau, Chicoutimi.
Mais, le maire de Saguenay ne semble pas avoir compris la leçon d’histoire que Gérard Bouchard lui a servie à l’époque. Le Quotidien nous informe qu’il veut remettre cela. Mais cette fois-ci, il désire changer le nom de l’Auditorium Dufour en donnant dans le mercantilisme de bas étage. Y aura-t-il quelqu’un, encore cette fois-ci, pour le conseiller proprement? Assez qu’à cause de lui, il nous faudra vivre désormais avec cette banalité toponymique nommée : Ville Saguenay.
Ne pourrait-il garder ses envies de changement de noms pour des entités vouées au sport, et choses du même genre? Pour les édifices voués à la culture, faire preuve de plus de retenue, faute de posséder un minimum de perspective historique. Mais s’il tient absolument à mettre encore son nez dans la toponymie de la ville, je lui suggère alors qu’il a le plein contrôle sur notre équipe de hockey, de la renommer « les Saguenéens de Saguenay » et changer, par la même occasion, le nom de leur domicile par « Centre Saguenay ».
Et s’il est toujours en manque de changement toponymique, la route 175 pourrait devenir « la route Saguenay ». Toute cela inspiré par la devise « Saguenay, ad nauseam ».
David Falardeau, Chicoutimi.
dimanche 25 décembre 2011
Le veto de Diffusion Saguenay.
Bonjour! J’aimerais réserver deux billets pour le spectacle de Tiken Jah Fakoly. Désolé, y a pas de billets à vendre pour ce spectacle. Comment cela? c’est annoncé sur le journal! On ne vend pas de billets pour ce spectacle. Pour de plus amples informations, adressez-vous à… Un nom incompréhensible. Interdite, sans voix, j’ai raccroché.
Le lendemain, en feuilletant le Quotidien, j’apprends finalement la raison de cette « éconduite » dans un article au titre évocateur « Diffusion Saguenay oppose son véto ». On nous informe alors que son président est sorti de sa convalescence pour annoncer qu’il défend à Réservatech de vendre des billets. Mais voyons donc ! Il y a là-dessous quelque chose qui ne sent pas bon. Kim Jon ll à Saguenay? Mesquinerie? Muselage et/ou ou vendetta envers un promoteur de spectacles? Toutes ces raisons ? Toujours est-il que l’on va priver des fans de toute une région d’assister à un spectacle attendu depuis longtemps. Le chanteur africain, Tiken Jah Fakoly est un artiste de classe internationale.
La rumeur voudrait qu’à Saguenay, il existe un pouvoir occulte et tentaculaire qui a la mainmise, non seulement sur le culturel, mais sur à peu près tout ce qui y bouge. Le dézonage de terrains publics, les décisions quant à la protection du patrimoine collectif, l’imposition du religieux dans l’espace public, le droit d’accès à une bibliothèque. Et maintenant, le droit d’accès à un spectacle. Si les premiers ne me concernent pas, n’étant pas de Saguenay, Dieu soit loué! Le dernier item par contre…
Je ne serais pas surprise que quelqu’un, au dessus de Diffusion Saguenay, tire les ficelles. Mince, mais consolation quand même, ce fait divers permet mieux de cerner l’écheveau qui a cours dans la gestion des spectacles à Saguenay. Plutôt stalinienne si vous voulez mon avis. Surtout quand juge et partie se confondent en un seul : Diffusion Saguenay.
Élisabeth Proulx, Métabetchouan-Lac-à-La-Croix.
Le lendemain, en feuilletant le Quotidien, j’apprends finalement la raison de cette « éconduite » dans un article au titre évocateur « Diffusion Saguenay oppose son véto ». On nous informe alors que son président est sorti de sa convalescence pour annoncer qu’il défend à Réservatech de vendre des billets. Mais voyons donc ! Il y a là-dessous quelque chose qui ne sent pas bon. Kim Jon ll à Saguenay? Mesquinerie? Muselage et/ou ou vendetta envers un promoteur de spectacles? Toutes ces raisons ? Toujours est-il que l’on va priver des fans de toute une région d’assister à un spectacle attendu depuis longtemps. Le chanteur africain, Tiken Jah Fakoly est un artiste de classe internationale.
La rumeur voudrait qu’à Saguenay, il existe un pouvoir occulte et tentaculaire qui a la mainmise, non seulement sur le culturel, mais sur à peu près tout ce qui y bouge. Le dézonage de terrains publics, les décisions quant à la protection du patrimoine collectif, l’imposition du religieux dans l’espace public, le droit d’accès à une bibliothèque. Et maintenant, le droit d’accès à un spectacle. Si les premiers ne me concernent pas, n’étant pas de Saguenay, Dieu soit loué! Le dernier item par contre…
Je ne serais pas surprise que quelqu’un, au dessus de Diffusion Saguenay, tire les ficelles. Mince, mais consolation quand même, ce fait divers permet mieux de cerner l’écheveau qui a cours dans la gestion des spectacles à Saguenay. Plutôt stalinienne si vous voulez mon avis. Surtout quand juge et partie se confondent en un seul : Diffusion Saguenay.
Élisabeth Proulx, Métabetchouan-Lac-à-La-Croix.
samedi 24 décembre 2011
Meilleurs voeux.
Je désire souhaiter de très joyeuses fêtes à toutes celles et ceux qui sont venus visiter ce blogue.
Que vous ayez été pour, contre ou mitigés en rapport avec ceux-ci, cela m'apparait sain. je les ai voulus les plus variés possibles dans le domaine économico-socio-politique. Mon but n'est pas simplement de vous faire partager mes idées. Mais de susciter le débat sur les grands enjeux de nos démocraties.
Incidemment, les commentaires à la suite des textes proposés furent rarissimes. Alors, un souhait que je formule pour l'an 2012, qu'en passant je vous souhaite la meilleure, est de voir apparaitre des commentaires à la fin des textes déposés sur le blogue de Blandine. Quelque choses qui pourrait ressembler à ce qui se fait suite aux opinions que le journal Le Devoir publie quotidiennement.
Merci encore une fois d'être venus visiter mon blogue.
Marcel Lapointe.
Que vous ayez été pour, contre ou mitigés en rapport avec ceux-ci, cela m'apparait sain. je les ai voulus les plus variés possibles dans le domaine économico-socio-politique. Mon but n'est pas simplement de vous faire partager mes idées. Mais de susciter le débat sur les grands enjeux de nos démocraties.
Incidemment, les commentaires à la suite des textes proposés furent rarissimes. Alors, un souhait que je formule pour l'an 2012, qu'en passant je vous souhaite la meilleure, est de voir apparaitre des commentaires à la fin des textes déposés sur le blogue de Blandine. Quelque choses qui pourrait ressembler à ce qui se fait suite aux opinions que le journal Le Devoir publie quotidiennement.
Merci encore une fois d'être venus visiter mon blogue.
Marcel Lapointe.
La mauvaise conseillère.
Engelbert Cottenoir peut bien dénoncer sa rivale, la FTQ, comme il l’a fait aujourd’hui dans le Quotidien. Cependant, la rivalité syndicale peut, parfois, devenir mauvaise conseillère. Si le président du Conseil central de la CSN dans la région a voulu se démarquer de sa compétitrice, il s’est, à mon sens, peinturé dans un coin. Sa position mi-figue, mi-raisin sur l’épineux dossier des engagements minimums exigés de Produits Forestiers Résolu dans la région me laisse penser que la CSN a voulu profiter du « timing » pour passer en mode maraudage.
Le représentant de la CSN a beau parler de consolidation des 650 emplois restant dans les usines de Kénogami et d’Alma, il n’en demeure pas moins qu’en se rangeant, en catastrophe, derrière la position mollassonne de la Conférence régionale des élus, il s’est désolidarisé de la majorité des travailleurs de l’usine Kénogami : la principale concernée.
Il est plutôt rare de voir, lors d’une négociation, un partenaire aller plus bas que son chef négociateur. Surtout si ledit chef est un ministre, néolibéraliste de surcroit, duquel jamais on ne se serait attendu qu’il manifeste une position aussi combative envers une multinationale. Le genre de position défendue par la CSN régionale est une position d’arrivée dans une négociation. Pas une de départ!
Monsieur Cottenoir a dû faire le même calcul stratégique que la majorité silencieuse : le ministre Gignac n’ira jamais aussi loin. Mais le ministre et ses congénères savent qu’ils n’ont plus rien à perdre, compte tenu des récents sondages qui les donnent perdants aux prochaines élections provinciales. L’avenir nous dira si la CSN a fait le bon calcul en profitant ainsi de l’occasion pour doubler sa rivale syndicale par la droite. En attendant croisons-nous les doigts en souhaitant que les travailleurs laissés pour compte à Kénogami par PFR et ceux qui furent débauchés à Dolbeau par AbitibiBowater reçoivent un cadeau de Noël inattendu.
Marcel Lapointe, Jonquière
Le représentant de la CSN a beau parler de consolidation des 650 emplois restant dans les usines de Kénogami et d’Alma, il n’en demeure pas moins qu’en se rangeant, en catastrophe, derrière la position mollassonne de la Conférence régionale des élus, il s’est désolidarisé de la majorité des travailleurs de l’usine Kénogami : la principale concernée.
Il est plutôt rare de voir, lors d’une négociation, un partenaire aller plus bas que son chef négociateur. Surtout si ledit chef est un ministre, néolibéraliste de surcroit, duquel jamais on ne se serait attendu qu’il manifeste une position aussi combative envers une multinationale. Le genre de position défendue par la CSN régionale est une position d’arrivée dans une négociation. Pas une de départ!
Monsieur Cottenoir a dû faire le même calcul stratégique que la majorité silencieuse : le ministre Gignac n’ira jamais aussi loin. Mais le ministre et ses congénères savent qu’ils n’ont plus rien à perdre, compte tenu des récents sondages qui les donnent perdants aux prochaines élections provinciales. L’avenir nous dira si la CSN a fait le bon calcul en profitant ainsi de l’occasion pour doubler sa rivale syndicale par la droite. En attendant croisons-nous les doigts en souhaitant que les travailleurs laissés pour compte à Kénogami par PFR et ceux qui furent débauchés à Dolbeau par AbitibiBowater reçoivent un cadeau de Noël inattendu.
Marcel Lapointe, Jonquière
vendredi 23 décembre 2011
Question d'éthique journalistique
On peut faire dire aux chiffres ce qu’on veut, dit la maxime. Seulement, des chiffres cités à partir de sources fiables leur donnent infiniment plus de crédibilité que leur contraire. La chroniqueuse, Miriam Ségal, ne cite pas sa source concernant des chiffres lancés dans une récente chronique au Quotidien intitulée « Minounes pécheresses ». Elle y affirme que 98% du CO2 émane de la vapeur d’eau, des volcans, des flatulences animales; que le reste, 2%, est de sources humaines et que de ce dernier, 17% provient de l’industrie et 14% des transports. Par ailleurs, selon une chronique de Claude Villeneuve parue dans le Quotidien du 24 avril 2110, chaque année, les humains émettent 50 milliards de tonnes d’équivalent CO2 dans l’atmosphère. Le CO2 émis par les volcans est de 500 millions de tonnes. 100 fois moins.
On objectera que les chiffres cités par madame Ségal ne sont pas nécessairement faux, ni en contradiction avec ceux du professeur Villeneuve. Bien que je sois d’opinion que le 17% lié à l’industrie et le 14% au transport se rapportent aux 50 milliards de tonnes de CO2 émises dans l’atmosphère, plutôt qu’au 2% venant de l’activité métabolique des humains. Au reste, cela ne devrait pas avoir pour effet de soustraire ceux qui s’adressent au public de l’obligation de citer leurs sources lorsqu’ils lancent des chiffres. Sinon, cela laisse la porte ouverte toute grande au « trafiquage » des chiffres dans le but de tromper.
Mais, il y a plus. Que laissent sous-entendent les chiffres lancés par Miriam Ségal? Que le CO2 émanant des humains, 2% du total, est si infime que cela n’a rien à voir avec le réchauffement de la planète. Complètement aberrant! Celles et ceux qui partagent les croyances de madame Ségal, auraient tout intérêt à lire un traité simple sur le CO2 produit par les activités humaines : comme, par exemple, le fait de conduire une minoune. Il en existe de très faciles d’accès que même un écolier de cinquième année est en mesure de comprendre.
Utiliser un tel subterfuge pour exclure l’influence véritable du Co2 sur les changements climatiques dont nous avons presque perdu le contrôle, cela s’appelle travestir la vérité. Si le CO2 produit tout naturellement était le seul qui existe présentement sur la terre, les scientifiques du GIEC ne nous mettraient pas en garde, depuis des années, contre le phénomène des changements climatiques provenant principalement de ce gaz à effet de serre. Et probablement que Georges Moustaki n’aurait pas eu à écrire sa chanson : « Il y avait un jardin qu’on appelait la terre ».
Une question me tracasse par ailleurs: comment le Quotidien qui se permet, comme lui seul sait le faire, de nous corriger, nous les porteurs d’opinion, a pu laisser passer des propos dénués, à ce point, de rigueur?
Marcel Lapointe, Jonquière.
On objectera que les chiffres cités par madame Ségal ne sont pas nécessairement faux, ni en contradiction avec ceux du professeur Villeneuve. Bien que je sois d’opinion que le 17% lié à l’industrie et le 14% au transport se rapportent aux 50 milliards de tonnes de CO2 émises dans l’atmosphère, plutôt qu’au 2% venant de l’activité métabolique des humains. Au reste, cela ne devrait pas avoir pour effet de soustraire ceux qui s’adressent au public de l’obligation de citer leurs sources lorsqu’ils lancent des chiffres. Sinon, cela laisse la porte ouverte toute grande au « trafiquage » des chiffres dans le but de tromper.
Mais, il y a plus. Que laissent sous-entendent les chiffres lancés par Miriam Ségal? Que le CO2 émanant des humains, 2% du total, est si infime que cela n’a rien à voir avec le réchauffement de la planète. Complètement aberrant! Celles et ceux qui partagent les croyances de madame Ségal, auraient tout intérêt à lire un traité simple sur le CO2 produit par les activités humaines : comme, par exemple, le fait de conduire une minoune. Il en existe de très faciles d’accès que même un écolier de cinquième année est en mesure de comprendre.
Utiliser un tel subterfuge pour exclure l’influence véritable du Co2 sur les changements climatiques dont nous avons presque perdu le contrôle, cela s’appelle travestir la vérité. Si le CO2 produit tout naturellement était le seul qui existe présentement sur la terre, les scientifiques du GIEC ne nous mettraient pas en garde, depuis des années, contre le phénomène des changements climatiques provenant principalement de ce gaz à effet de serre. Et probablement que Georges Moustaki n’aurait pas eu à écrire sa chanson : « Il y avait un jardin qu’on appelait la terre ».
Une question me tracasse par ailleurs: comment le Quotidien qui se permet, comme lui seul sait le faire, de nous corriger, nous les porteurs d’opinion, a pu laisser passer des propos dénués, à ce point, de rigueur?
Marcel Lapointe, Jonquière.
mercredi 21 décembre 2011
la punition du maire.
Le maire Jean Tremblay a révélé dans le Quotidien de mercredi le 21 décembre que si le gouvernement a fait construire une belle salle neuve à Montréal pour l’OSM, pourquoi Jonquière ne pourrait-elle pas avoir une bibliothèque toute neuve ? Mais, monsieur le maire, la raison est bien simple, parce que vous devez payer par où vous avez péché!
En 2009, vous avez tout fait pour convaincre les Saguenéens qu’ici nous devions nous contenter d’un Auditorium Dufour rénové comme nouvelle salle de spectacle, au lieu d’une construction neuve sur le site du Vieux Port sur le bord du Saguenay. Et vous avez réussi!
Au ministère de la Culture, ils ont probablement compris que tant que vous serez notre premier magistrat, nous pouvons très bien nous satisfaire de petits pains ou de menu fretin concernant les projets liés à la culture. Alors, pourquoi ne pas regarder du côté d’une église désaffectée pour y installer une bibliothèque neuve. Si tel était le cas, le même ministère serait probablement prêt à défrayer la moitié de la facture, comme il l’a fait pour la ville de Magog.
David Falardeau, Saguenay
En 2009, vous avez tout fait pour convaincre les Saguenéens qu’ici nous devions nous contenter d’un Auditorium Dufour rénové comme nouvelle salle de spectacle, au lieu d’une construction neuve sur le site du Vieux Port sur le bord du Saguenay. Et vous avez réussi!
Au ministère de la Culture, ils ont probablement compris que tant que vous serez notre premier magistrat, nous pouvons très bien nous satisfaire de petits pains ou de menu fretin concernant les projets liés à la culture. Alors, pourquoi ne pas regarder du côté d’une église désaffectée pour y installer une bibliothèque neuve. Si tel était le cas, le même ministère serait probablement prêt à défrayer la moitié de la facture, comme il l’a fait pour la ville de Magog.
David Falardeau, Saguenay
Justice: grandeur et misère
L’ironie du sort a voulu qu’un juge qui entend des causes en rapport avec l’alcool au volant ait été lui-même l’objet d’une arrestation pour ivresse au volant récemment à Alma. Comment pourrait-on illustrer la situation de ce juge? L’arroseur arrosé? Le cordonnier mal chaussé?
J’ai, des fois, l’impression que de plus en plus de manquements envers les lois proviennent de ceux-là mêmes qui doivent s’occuper de la saine administration de la justice. Prenez, par exemple, ce procureur d’Alma accusé de fraude et de corruption; des avocats de la défense condamnés pour ivresse au volant, consommation de drogue et de prostitution.
On nous répète souvent que nous vivons dans une société de droit. Nous sommes privilégiés parce que malgré toutes les lacunes que l’on peut reprocher à notre système de justice, chaque individu a le droit à une défense pleine et entière ici. Ce qui est loin d’être le cas pour la majorité des humains. En Chine, en Russie, dans tous ces pays dirigés par des « ayatollahs », dans des dictatures telles la Corée du Nord où le peuple ne peut choisir ses dirigeants qui se passent le pouvoir de père en fils, la justice n’est que simulacre et expédiant.
Mais attention! Ce droit qui nous est reconnu, d’une défense pleine et entière, demeure un privilège parce que nous vivons en démocratie. Qui dit privilège, dit également, pas nécessairement acquis permanent, intouchable. Juste à regarder la nouvelle loi C-10 que le gouvernement Harper va nous imposer ; entre autres sur la possession de marijuana, les peines pour les jeunes délinquants, les directives sur les sentences minimales que les juges devront imposer. Qui plus est, si celles et ceux en qui nous accordons notre confiance pour administrer la justice, la déshonorent, alors que nous nous attendons d’eux qu’ils soient au-dessus de tout soupçon, cela n’augure rien de très bon.
Odette Chicoine, Saguenay.
J’ai, des fois, l’impression que de plus en plus de manquements envers les lois proviennent de ceux-là mêmes qui doivent s’occuper de la saine administration de la justice. Prenez, par exemple, ce procureur d’Alma accusé de fraude et de corruption; des avocats de la défense condamnés pour ivresse au volant, consommation de drogue et de prostitution.
On nous répète souvent que nous vivons dans une société de droit. Nous sommes privilégiés parce que malgré toutes les lacunes que l’on peut reprocher à notre système de justice, chaque individu a le droit à une défense pleine et entière ici. Ce qui est loin d’être le cas pour la majorité des humains. En Chine, en Russie, dans tous ces pays dirigés par des « ayatollahs », dans des dictatures telles la Corée du Nord où le peuple ne peut choisir ses dirigeants qui se passent le pouvoir de père en fils, la justice n’est que simulacre et expédiant.
Mais attention! Ce droit qui nous est reconnu, d’une défense pleine et entière, demeure un privilège parce que nous vivons en démocratie. Qui dit privilège, dit également, pas nécessairement acquis permanent, intouchable. Juste à regarder la nouvelle loi C-10 que le gouvernement Harper va nous imposer ; entre autres sur la possession de marijuana, les peines pour les jeunes délinquants, les directives sur les sentences minimales que les juges devront imposer. Qui plus est, si celles et ceux en qui nous accordons notre confiance pour administrer la justice, la déshonorent, alors que nous nous attendons d’eux qu’ils soient au-dessus de tout soupçon, cela n’augure rien de très bon.
Odette Chicoine, Saguenay.
La gageure du président
Ce matin, Éric Dufour, président de la Chambre de commerce de Saguenay, a fait une déclaration solennelle dans le Quotidien. ‘’ Nous prenons la gageure qu’il va se créer des emplois avec les investissements que Rio-Tinto va réaliser à Alma ’’. Mais, monsieur Dufour, personne n’a encore dit le contraire, à ce que je sache. Cela revient à gager en disant : ‘’Pile, je gagne et face, tu perds ’’. La question n’est pas de savoir si un éventuel investissement de RTA à Alma va créer des emplois. On n’est pas encore rendu à engager des robots pour faire de la sous-traitance à dans l’usine. Le « septième ciel » d’une multinationale serait de pouvoir engager des robots dans ses usines du nord, tout en exploitant des travailleurs dans celles du sud.
Non, la question est de savoir de quoi seront faits ces emplois ici au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Des emplois de qualité à valeur ajoutée, ou des emplois sous-payés, sans conditions normatives autres que celles prévues à la loi. La région vient de perdre 150 emplois de qualité à Kénogami, sans compter tous les autres à La Baie, à Arvida, à Dolbeau; pour ne mentionner que ces villes. Monsieur Dufour, militant que vous êtes soudainement devenu, prêt à partager la rue avec les travailleurs, votre situation devrait vous amener à partager une vision globale de la situation de l’emploi dans la région. À faire des liens entre différents enjeux auxquels nous sommes confrontés.
Ne trouvez-vous pas que l’hémorragie a assez duré? En y songeant bien, en même temps que pour une nouvelle convention collective, ce pour quoi les syndiqués d’Alma se battent, c’est pour colmater, un tant soit peu, cette brèche qui ne cesse de vider la région de ses forces vives. Avant de devenir un autre Val Jalbert.
Au sujet du plancher d’emploi versus la sous-traitance, l’autre jour, vous parliez de tenir un large débat sur la question. Plus tard, vous vous en teniez à en restreindre la portée au niveau des membres des chambres de commerce de la région. Maintenant, vous en êtes rendu à tenir des sondages maison. Pathétique! Vous parlez de descendre dans la rue pour dénoncer RTA en croyant que cela va ébranler la compagnie. Je vous trouve bien naïf. Vous vous dites libre de penser comme vous le voulez. C’est le moins que l’on puisse espérer dans une démocratie.
Mais si, dans votre rôle, vous jouissez aussi d’une certaine liberté d’agir, qu’attendez-vous pour convier les différents intervenants de la société civile à faire ce débat régional auquel vous avez tant cru, à un certain moment?
Marcel Lapointe, Saguenay.
Non, la question est de savoir de quoi seront faits ces emplois ici au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Des emplois de qualité à valeur ajoutée, ou des emplois sous-payés, sans conditions normatives autres que celles prévues à la loi. La région vient de perdre 150 emplois de qualité à Kénogami, sans compter tous les autres à La Baie, à Arvida, à Dolbeau; pour ne mentionner que ces villes. Monsieur Dufour, militant que vous êtes soudainement devenu, prêt à partager la rue avec les travailleurs, votre situation devrait vous amener à partager une vision globale de la situation de l’emploi dans la région. À faire des liens entre différents enjeux auxquels nous sommes confrontés.
Ne trouvez-vous pas que l’hémorragie a assez duré? En y songeant bien, en même temps que pour une nouvelle convention collective, ce pour quoi les syndiqués d’Alma se battent, c’est pour colmater, un tant soit peu, cette brèche qui ne cesse de vider la région de ses forces vives. Avant de devenir un autre Val Jalbert.
Au sujet du plancher d’emploi versus la sous-traitance, l’autre jour, vous parliez de tenir un large débat sur la question. Plus tard, vous vous en teniez à en restreindre la portée au niveau des membres des chambres de commerce de la région. Maintenant, vous en êtes rendu à tenir des sondages maison. Pathétique! Vous parlez de descendre dans la rue pour dénoncer RTA en croyant que cela va ébranler la compagnie. Je vous trouve bien naïf. Vous vous dites libre de penser comme vous le voulez. C’est le moins que l’on puisse espérer dans une démocratie.
Mais si, dans votre rôle, vous jouissez aussi d’une certaine liberté d’agir, qu’attendez-vous pour convier les différents intervenants de la société civile à faire ce débat régional auquel vous avez tant cru, à un certain moment?
Marcel Lapointe, Saguenay.
lundi 19 décembre 2011
Comme si!
Un lecteur a laissé sous-entendre, dernièrement, dans le Quotidien que le développement harmonieux de la ville passe par l’endossement de la part des « citoyens positifs » de la vision du pouvoir exercé à l’Hôtel de Ville de Saguenay. Il a ajouté qu’il se sentirait comme « peinturé dans un coin » de faire partie d’un mouvement d’opposition face à l’administration municipale.
Comme si des travaux d’embellissement, la réparation de l’asphalte de nos rues et les réalisations sans précédent, tous azimuts de mon échevin ne pouvaient pas aller de pair avec l’exercice d’une saine démocratie dans Ville Saguenay. Comme si des groupes d’opposition dans notre cité ne l’avaient point à cœur, tout en revendiquant le droit de dénoncer le manque de transparence et l’absence de consultation, trop souvent manifestés par ceux qui nous gouvernent à Saguenay. Comme si l’on devait accepter sans broncher l’occultisme d’un organisme de développement économique qui refuse de rendre des comptes, bien que ses budgets lui proviennent des poches du contribuable. Comme si le chantage et l’intimidation envers des opposants étaient devenus un « must » à Saguenay pour ne pas compromettre les beaux projets, les belles initiatives, les activités créatrices d’emplois. Comme si pour être écoutés à Saguenay, il nous faille accepter que la bonne façon de gérer adéquatement une ville passe par la concentration des pouvoirs dans les mains d’une clique de décideurs qui refusent de consulter, ou si peu.
Les opposants qui ont dénoncé dans le cadre de l’Affaire Fortin ont dû se sentir « peinturés dans un coin » dans l’attente du jugement de la Cour, suite au procès que leur a intenté Jacques Fortin, conseiller municipal à Saguenay. Ces opposants avaient osé semer le doute sur la transaction d’un terrain appartenant à la ville.
La Juge Suzanne Ouellet a donné raison sur toute la ligne à ces opposants. Cela démontre qu’ils avaient raison. Que leur courage et leur détermination pour recouvrer la liberté de contester les élus de Saguenay lorsqu’ils le jugent à propos, sont exemplaires et « constructifs ».
Blandine Lapointe-Brassard, Saguenay.
Comme si des travaux d’embellissement, la réparation de l’asphalte de nos rues et les réalisations sans précédent, tous azimuts de mon échevin ne pouvaient pas aller de pair avec l’exercice d’une saine démocratie dans Ville Saguenay. Comme si des groupes d’opposition dans notre cité ne l’avaient point à cœur, tout en revendiquant le droit de dénoncer le manque de transparence et l’absence de consultation, trop souvent manifestés par ceux qui nous gouvernent à Saguenay. Comme si l’on devait accepter sans broncher l’occultisme d’un organisme de développement économique qui refuse de rendre des comptes, bien que ses budgets lui proviennent des poches du contribuable. Comme si le chantage et l’intimidation envers des opposants étaient devenus un « must » à Saguenay pour ne pas compromettre les beaux projets, les belles initiatives, les activités créatrices d’emplois. Comme si pour être écoutés à Saguenay, il nous faille accepter que la bonne façon de gérer adéquatement une ville passe par la concentration des pouvoirs dans les mains d’une clique de décideurs qui refusent de consulter, ou si peu.
Les opposants qui ont dénoncé dans le cadre de l’Affaire Fortin ont dû se sentir « peinturés dans un coin » dans l’attente du jugement de la Cour, suite au procès que leur a intenté Jacques Fortin, conseiller municipal à Saguenay. Ces opposants avaient osé semer le doute sur la transaction d’un terrain appartenant à la ville.
La Juge Suzanne Ouellet a donné raison sur toute la ligne à ces opposants. Cela démontre qu’ils avaient raison. Que leur courage et leur détermination pour recouvrer la liberté de contester les élus de Saguenay lorsqu’ils le jugent à propos, sont exemplaires et « constructifs ».
Blandine Lapointe-Brassard, Saguenay.
Réussite mitigée
Le chroniqueur, Bertrand Tremblay, est revenu, ce matin sur la « carte cachée du maire ». Vous vous souvenez, celle qu’il devait nous sortir suite à la fermeture définitive de la Consol à La Baie? Dans un article du Quotidien, parlant du bilan des dix années de la fusion de Ville Saguenay, le maire Tremblay l’a dévoilée. Dans un encart couleur spécialement aménagé à cette fin, à part çà. Sa carte cachée, disait le maire, fut d’avoir « empêché la compagnie de sortir le bois de la région ». Je ne sais trop ce que pensent les travailleurs, qui à cette époque, ont perdu leur emploi, mais comme bien d’autres, ce n’est pas la signification que j’ai d’une carte cachée que je crois détenir dans mon jeu. Un bluff! Un pétard mouillé peut-être bien! Mais une carte gagnante, absolument pas !
Si les réussites de Jean Tremblay plaisent à bien des citoyens de Saguenay, moi, ce sont les échecs qui me turlupinent et me laissent songeur. En justice, pertes de procès et règlements pour lesquels j’ai dû payer de ma poche. La dette de la ville qui gonfle à chaque année (300 millions) qu’il faudra, un jour, régler pour épargner les générations futures. J’appréhende un compte de taxes à venir. Pas avant les prochaines municipales en 2113 bien sûr! Mais au début du prochain mandat de Jean Tremblay à la tête de la ville. À moins que…
En matière de laïcité dans l’espace public : revers avec obligation de payer, encore par moi, amende et dépends. En matière de critique envers les élus de Saguenay : jugement tout frais sorti qui ne laisse aucun doute sur les tords subis par des opposants au maire : chantage, intimidation, privation du droit de remettre en question des décisions de la ville. En matière d’immigration : retrait de Saguenay de la table régionale, alors que la région fait toujours face à une décroissance démographique, que le taux de natalité ne peut assurer à lui seul le renouvellement des Saguenéens et des Jeannois, que les Jeannois ont démontré par le passé avoir fait bien meilleure figure que nous, au Saguenay, à ce chapitre.
Enfin, que dire du dossier de l’emploi à Saguenay depuis la première élection de Jean Tremblay? Un taux de chômage qui stagne autour de la moyenne québécoise, plus souvent en bas et loin de la moyenne canadienne, dans cette ville supposée être la « plus meilleure » de celles de même catégorie au Québec.
Marcel Audet, Saguenay.
Si les réussites de Jean Tremblay plaisent à bien des citoyens de Saguenay, moi, ce sont les échecs qui me turlupinent et me laissent songeur. En justice, pertes de procès et règlements pour lesquels j’ai dû payer de ma poche. La dette de la ville qui gonfle à chaque année (300 millions) qu’il faudra, un jour, régler pour épargner les générations futures. J’appréhende un compte de taxes à venir. Pas avant les prochaines municipales en 2113 bien sûr! Mais au début du prochain mandat de Jean Tremblay à la tête de la ville. À moins que…
En matière de laïcité dans l’espace public : revers avec obligation de payer, encore par moi, amende et dépends. En matière de critique envers les élus de Saguenay : jugement tout frais sorti qui ne laisse aucun doute sur les tords subis par des opposants au maire : chantage, intimidation, privation du droit de remettre en question des décisions de la ville. En matière d’immigration : retrait de Saguenay de la table régionale, alors que la région fait toujours face à une décroissance démographique, que le taux de natalité ne peut assurer à lui seul le renouvellement des Saguenéens et des Jeannois, que les Jeannois ont démontré par le passé avoir fait bien meilleure figure que nous, au Saguenay, à ce chapitre.
Enfin, que dire du dossier de l’emploi à Saguenay depuis la première élection de Jean Tremblay? Un taux de chômage qui stagne autour de la moyenne québécoise, plus souvent en bas et loin de la moyenne canadienne, dans cette ville supposée être la « plus meilleure » de celles de même catégorie au Québec.
Marcel Audet, Saguenay.
samedi 17 décembre 2011
Changement obligé
Dans le contexte économique mondial qui prévaut, il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que plus les choses changent et plus, c’est pareil. Ce n’est pas différent ici au Saguenay-Lac-Saint-Jean; les vrais agents de changement étant, à mon idée, loin d’être celles et ceux qui se proposent d’en être.
Dans le conflit de travail qui a maintenant pris son envol entre les aluminiers d’Alma et Rio-Tinto, la toute puissante, le syndicaliste, Marc Maltais et son groupe font, à mon sens, meilleure figure d’agents de changement que les présidents de Chambre de commerce, ceux qui les appuient ouvertement et ceux qui veulent donner l’impression de rester neutres par la discrétion qu’ils prétendre afficher.
À moins que changement veuille dire dans l’esprit de certaines et certains : se contenter encore et toujours du « petit pain » et pourquoi pas les miettes qui vont avec, en laissant les puissants venir ici prendre sans vergogne nos richesses par une exploitation maximum de la force de travail de celles et ceux dont ils veulent réduire au minimum la masse salariale.
Ça, c’est ce que j’appelle la poursuite dans l’illusion du changement qui continue et continuera toujours de séduire et d’assujettir journalistes, présidents de Chambre de commerce, politiciens locaux gagnés d’avance aux diktats des puissants de ce monde.
Oui, j’aimerais comme bien d’autres, afin de préciser davantage ma pensée, que monsieur Éric Dufour, président de la Chambre de Commerce de Saguenay, l’organise son fameux débat élargi sur « le plancher d’emplois versus la sous-traitance ». L’autre jour dans le Quotidien de Saguenay, il donnait vraiment l’impression de beaucoup y tenir.
Monsieur Dufour, allez-vous arrimer vos bottines à vos babines? Et si ça se trouve et que vous faites confiance à la démocratie en invitant des intervenants de la société civile, pas juste des amis chambreurs, soyez assuré que je me ferai un plaisir de me joindre à votre consultation pour y apporter mon point de vue. Lequel, bien que diamétralement opposé au vôtre, pourrait être nuancé par vos arguments lesquels réussiraient peut-être à me convaincre que finalement, vous êtes dans le vrai.
Élisabeth Proulx, Metab-Lac-Croix.
Dans le conflit de travail qui a maintenant pris son envol entre les aluminiers d’Alma et Rio-Tinto, la toute puissante, le syndicaliste, Marc Maltais et son groupe font, à mon sens, meilleure figure d’agents de changement que les présidents de Chambre de commerce, ceux qui les appuient ouvertement et ceux qui veulent donner l’impression de rester neutres par la discrétion qu’ils prétendre afficher.
À moins que changement veuille dire dans l’esprit de certaines et certains : se contenter encore et toujours du « petit pain » et pourquoi pas les miettes qui vont avec, en laissant les puissants venir ici prendre sans vergogne nos richesses par une exploitation maximum de la force de travail de celles et ceux dont ils veulent réduire au minimum la masse salariale.
Ça, c’est ce que j’appelle la poursuite dans l’illusion du changement qui continue et continuera toujours de séduire et d’assujettir journalistes, présidents de Chambre de commerce, politiciens locaux gagnés d’avance aux diktats des puissants de ce monde.
Oui, j’aimerais comme bien d’autres, afin de préciser davantage ma pensée, que monsieur Éric Dufour, président de la Chambre de Commerce de Saguenay, l’organise son fameux débat élargi sur « le plancher d’emplois versus la sous-traitance ». L’autre jour dans le Quotidien de Saguenay, il donnait vraiment l’impression de beaucoup y tenir.
Monsieur Dufour, allez-vous arrimer vos bottines à vos babines? Et si ça se trouve et que vous faites confiance à la démocratie en invitant des intervenants de la société civile, pas juste des amis chambreurs, soyez assuré que je me ferai un plaisir de me joindre à votre consultation pour y apporter mon point de vue. Lequel, bien que diamétralement opposé au vôtre, pourrait être nuancé par vos arguments lesquels réussiraient peut-être à me convaincre que finalement, vous êtes dans le vrai.
Élisabeth Proulx, Metab-Lac-Croix.
vendredi 16 décembre 2011
Protection du public
Un ordre professionnel, membre de l’Office des professions du Québec, existe-t-il pour protéger ses membres face à la loi, ou pour protéger le public contre les abus, la mauvaise pratique, les exactions d’un de ses membres envers celui-ci?
J’assiste béatement au quotidien juridique qui se déroule sous mes yeux, tout en constatant que l’on met en prison, en sursis, en travaux communautaires ou en amendes salées des individus, qui, à mon avis, ont commis des fautes beaucoup moins importantes que celles commises par cette pharmacienne congédiée par l’hôpital de Jonquière parce qu’elle a accumulé, aux des dernières années, fraude après fraude.
Par ailleurs, je crois comprendre, à la lecture d’un reportage paru dans le Quotidien du 16 décembre, que la pharmacienne éprouve des problèmes de santé qui peuvent altérer son jugement professionnel et, en conséquence, mettre en danger la vie des clients qu’elle désert.
Pendant tout ce temps, l’Ordre professionnel des pharmaciens du Québec s’est évertué à accompagner son membre afin de l’aider à suivre les règles déontologiques qui régissent sa profession. Mais cela a des limites. Si l’Ordre des pharmaciens veut me faire croire qu’à procrastiner comme il l’a fait, il a joué son rôle de protection du public, eh bien! Je lui réponds que c’est de la foutaise, qu’il nous prend pour des valises. D’autant plus insultant à notre intelligence, et inquiétant d’apprendre que madame est toujours inscrite au tableau professionnel de l’Ordre et qu’elle n’a jamais fait l’objet d’une seule journée de radiation. Diantre!
L’ordre va-t-il attendre que madame pause le geste ultime et laisser à d’autres la responsabilité de la retirer du circuit, le temps nécessaire à démontrer qu’elle peut encore exercer en toute sécurité? Il semble bien que poser la question c’est y répondre.
David Falardeau, Saguenay.
J’assiste béatement au quotidien juridique qui se déroule sous mes yeux, tout en constatant que l’on met en prison, en sursis, en travaux communautaires ou en amendes salées des individus, qui, à mon avis, ont commis des fautes beaucoup moins importantes que celles commises par cette pharmacienne congédiée par l’hôpital de Jonquière parce qu’elle a accumulé, aux des dernières années, fraude après fraude.
Par ailleurs, je crois comprendre, à la lecture d’un reportage paru dans le Quotidien du 16 décembre, que la pharmacienne éprouve des problèmes de santé qui peuvent altérer son jugement professionnel et, en conséquence, mettre en danger la vie des clients qu’elle désert.
Pendant tout ce temps, l’Ordre professionnel des pharmaciens du Québec s’est évertué à accompagner son membre afin de l’aider à suivre les règles déontologiques qui régissent sa profession. Mais cela a des limites. Si l’Ordre des pharmaciens veut me faire croire qu’à procrastiner comme il l’a fait, il a joué son rôle de protection du public, eh bien! Je lui réponds que c’est de la foutaise, qu’il nous prend pour des valises. D’autant plus insultant à notre intelligence, et inquiétant d’apprendre que madame est toujours inscrite au tableau professionnel de l’Ordre et qu’elle n’a jamais fait l’objet d’une seule journée de radiation. Diantre!
L’ordre va-t-il attendre que madame pause le geste ultime et laisser à d’autres la responsabilité de la retirer du circuit, le temps nécessaire à démontrer qu’elle peut encore exercer en toute sécurité? Il semble bien que poser la question c’est y répondre.
David Falardeau, Saguenay.
jeudi 15 décembre 2011
Robin des bois des temps modernes
Quant au bras de fer qui vient de débuter entre le syndicat et Rio-Tinto-Alcan, Denis Bouchard, éditorialiste au Quotidien, nous fait connaitre, ce matin, dans une charge à fond de train contre Marc Maltais, président de STAA, dans lequel des deux camps il campera. Le contraire m’aurait étonné, parce que c’est le propre et l’obligation des journalistes payés par les conglomérats qui régissent toute l’information médiatique au Québec, de se mettre au service de leurs maîtres à penser lorsqu’ils en donnent la commande. Mon seul point d’interrogation était de connaître le moment où Denis Bouchard allait recevoir son mandat.
Si le syndicat avait voté à 51 % pour la grève, pas besoin de vous dire les propos qu’aurait alors sortis des archives du journal, monsieur Bouchard, pour dénoncer une position syndicale trop timorée, trop divisée et tutti quanti. Maintenant que le vote syndical est sans équivoque, c’est le moins qu’on puisse dire, monsieur tombe à bras raccourci sur le chef syndical qu’il va même comparer à Staline. Faut le faire ! Et les syndiqués eux? Tous des demeurés, des moutons de Panurge? J’espère qu’au moins un militant de STAA va se charger de répondre au journaliste sur cet aspect. Oui, il est nécessaire de répondre, un moment donné, à l’insulte à l’intelligence. Et pas toujours pas la voix de ces dirigeants.
À Saguenay, y pas que les politiciens qui deviennent émotifs quand les enjeux deviennent de véritables remises en question d’un système économique qui ne fait qu’élargir les inégalités entre quelques riches et une classe moyenne qui est en train, entre autres avec la sous-traitance, de rejoindre les classes démunies de la société. Et je vais vous dire une chose : ben content d’apprendre que la moyenne des salaires des gars du STAA frise les cent mille piastres. Parce que c’est de l’argent qui ne va pas les poches d’une compagnie qui engrange des milliards de profits, même dans une crise économique qui n’en finit plus; parce que ce sont moins de primes versées aux patrons; parce que ce sont moins de dividendes versés à des actionnaires qui ne contribuent en rien à l’activité économique. Contrairement aux travailleurs de l’aluminerie qui dépensent à Alma et qui font ainsi tourner, un peu du moins, l’économie régionale.
Denis Bouchard s’étonne que d’une part le syndicat se batte pour un plancher d’emploi. Ringard dit-il dans une économie de plus en plus supportée par la technologie. Mais, il ne voit pas de problème avec des emplois créés en sous-traitance, sans aucune protection ni garantie, dans ce même contexte. Son argumentaire, à ce propos, est teinté de mauvaise foi, alors qu’il devrait connaître les conditions de rémunération et normatives, quand il y en a, qui sont le lot des travailleurs « sous-traités ».
En conséquence, j’appuie la lutte du STAA qui, en quelque sorte, est aussi la nôtre. Parce que je ne vois aucun problème à ce qu’un syndicat aille soutirer le maximum d’avantages d’une compagnie comme Rio-Tinto qui, ici, au Saguenay-Lac-Saint-Jean s’accapare, non seulement le beurre, mais aussi l’argent du beurre. En en relayant ainsi une grande partie à la communauté jeannoise, le STAA fait, de la sorte, figure de Robin des bois des temps modernes.
Le visionnaire Nicholas Ledoux a dit : « Il ne faut pas désespérer, car le cahos progresse ». Et j’ajoute qu’il progresse d’autant mieux si on se tient debout pour défendre nos intérêts oui, mais en même temps, les intérêts de toute une communauté. Prétendre le contraire, c’est défendre une vision moyenne-âgeuse de la société : une société de porteurs d’eau et de valets de service.
Marcel Lapointe, Jonquière.
Si le syndicat avait voté à 51 % pour la grève, pas besoin de vous dire les propos qu’aurait alors sortis des archives du journal, monsieur Bouchard, pour dénoncer une position syndicale trop timorée, trop divisée et tutti quanti. Maintenant que le vote syndical est sans équivoque, c’est le moins qu’on puisse dire, monsieur tombe à bras raccourci sur le chef syndical qu’il va même comparer à Staline. Faut le faire ! Et les syndiqués eux? Tous des demeurés, des moutons de Panurge? J’espère qu’au moins un militant de STAA va se charger de répondre au journaliste sur cet aspect. Oui, il est nécessaire de répondre, un moment donné, à l’insulte à l’intelligence. Et pas toujours pas la voix de ces dirigeants.
À Saguenay, y pas que les politiciens qui deviennent émotifs quand les enjeux deviennent de véritables remises en question d’un système économique qui ne fait qu’élargir les inégalités entre quelques riches et une classe moyenne qui est en train, entre autres avec la sous-traitance, de rejoindre les classes démunies de la société. Et je vais vous dire une chose : ben content d’apprendre que la moyenne des salaires des gars du STAA frise les cent mille piastres. Parce que c’est de l’argent qui ne va pas les poches d’une compagnie qui engrange des milliards de profits, même dans une crise économique qui n’en finit plus; parce que ce sont moins de primes versées aux patrons; parce que ce sont moins de dividendes versés à des actionnaires qui ne contribuent en rien à l’activité économique. Contrairement aux travailleurs de l’aluminerie qui dépensent à Alma et qui font ainsi tourner, un peu du moins, l’économie régionale.
Denis Bouchard s’étonne que d’une part le syndicat se batte pour un plancher d’emploi. Ringard dit-il dans une économie de plus en plus supportée par la technologie. Mais, il ne voit pas de problème avec des emplois créés en sous-traitance, sans aucune protection ni garantie, dans ce même contexte. Son argumentaire, à ce propos, est teinté de mauvaise foi, alors qu’il devrait connaître les conditions de rémunération et normatives, quand il y en a, qui sont le lot des travailleurs « sous-traités ».
En conséquence, j’appuie la lutte du STAA qui, en quelque sorte, est aussi la nôtre. Parce que je ne vois aucun problème à ce qu’un syndicat aille soutirer le maximum d’avantages d’une compagnie comme Rio-Tinto qui, ici, au Saguenay-Lac-Saint-Jean s’accapare, non seulement le beurre, mais aussi l’argent du beurre. En en relayant ainsi une grande partie à la communauté jeannoise, le STAA fait, de la sorte, figure de Robin des bois des temps modernes.
Le visionnaire Nicholas Ledoux a dit : « Il ne faut pas désespérer, car le cahos progresse ». Et j’ajoute qu’il progresse d’autant mieux si on se tient debout pour défendre nos intérêts oui, mais en même temps, les intérêts de toute une communauté. Prétendre le contraire, c’est défendre une vision moyenne-âgeuse de la société : une société de porteurs d’eau et de valets de service.
Marcel Lapointe, Jonquière.
Robin des bois des temps modernes
Le président de la Chambre de commerce de Saguenay, Éric Dufour, estime qu’il faut un débat de société sur les exigences syndicales concernant la protection d’un plancher d’emplois et la pertinence de la sous-traitance à l’usine Rio-Tinto-Alcan d’Alma.
Du même souffle, il dit que ce débat n’aura pas lieu. Mais qu’à la Chambre de commerce de Saguenay, eux peuvent le faire. Bon ! Qu’est-ce qu’il attend pour organiser ce débat, s’il y croit tant? Mais attention monsieur Dufour! Un débat régional de société comme vous le souhaitez ne peut se tenir en vase clos; seulement entre membres de chambres de commerce. Vous devez le tenir en invitant les divers intervenants de la société civile : organismes communitaires, syndicats, patrons, groupes sociaux, étudiants, etc.
Ça ne sent pas bon? Les perceptions sont mauvaises? Il faut un meilleur climat et de meilleures relations de travail? Nous sommes rendus à la croisée des chemins au plan économique? Nous serons redevables envers l’histoire? Nous sommes en début de crise ( ?!) ? Un plancher d’emplois à l’usine Alma, ça ne tient pas la route ? Alors que vous dites en même temps que nous avons plein d’avenir et que nous sommes stratégiquement bien positionnés avec le Plan Nord. Vous voulez mieux comprendre le discours des syndicats que vous flagorner? Ça prend aux travailleurs une vision future? Le salaire et la sécurité d’emploi importent peu aux futures générations de travailleurs?
Voilà toutes des affirmations que vous avez faites dans le Quotidien de Saguenay récemment qui composeraient un bon menu de débat public ! Aurez-vous maintenant le courage d’aller vérifier dans la population, plutôt qu’en cénacle, si celles-ci sont partagées ? Au moins en partie. Sinon, vous et vos congénères, ne pourrez que vous basez sur les perceptions, les préjugés, les sondages maison pour « propagander ».
Espérant que vous nous convierez, le plus grand nombre possible, à ce grand débat que vous souhaitez tant, comptez sur ma participation certaine. La balle est dans votre camp, monsieur Dufour. Maintenant que vous avez mis le doigt dans l’engrenage, vous pouvez difficilement vous soustraire en prétextant d’habituels faux-fuyants écornés.
Élisabeth Proulx, Lac-Saint-Jean-Est.
Du même souffle, il dit que ce débat n’aura pas lieu. Mais qu’à la Chambre de commerce de Saguenay, eux peuvent le faire. Bon ! Qu’est-ce qu’il attend pour organiser ce débat, s’il y croit tant? Mais attention monsieur Dufour! Un débat régional de société comme vous le souhaitez ne peut se tenir en vase clos; seulement entre membres de chambres de commerce. Vous devez le tenir en invitant les divers intervenants de la société civile : organismes communitaires, syndicats, patrons, groupes sociaux, étudiants, etc.
Ça ne sent pas bon? Les perceptions sont mauvaises? Il faut un meilleur climat et de meilleures relations de travail? Nous sommes rendus à la croisée des chemins au plan économique? Nous serons redevables envers l’histoire? Nous sommes en début de crise ( ?!) ? Un plancher d’emplois à l’usine Alma, ça ne tient pas la route ? Alors que vous dites en même temps que nous avons plein d’avenir et que nous sommes stratégiquement bien positionnés avec le Plan Nord. Vous voulez mieux comprendre le discours des syndicats que vous flagorner? Ça prend aux travailleurs une vision future? Le salaire et la sécurité d’emploi importent peu aux futures générations de travailleurs?
Voilà toutes des affirmations que vous avez faites dans le Quotidien de Saguenay récemment qui composeraient un bon menu de débat public ! Aurez-vous maintenant le courage d’aller vérifier dans la population, plutôt qu’en cénacle, si celles-ci sont partagées ? Au moins en partie. Sinon, vous et vos congénères, ne pourrez que vous basez sur les perceptions, les préjugés, les sondages maison pour « propagander ».
Espérant que vous nous convierez, le plus grand nombre possible, à ce grand débat que vous souhaitez tant, comptez sur ma participation certaine. La balle est dans votre camp, monsieur Dufour. Maintenant que vous avez mis le doigt dans l’engrenage, vous pouvez difficilement vous soustraire en prétextant d’habituels faux-fuyants écornés.
Élisabeth Proulx, Lac-Saint-Jean-Est.
mardi 13 décembre 2011
Invitez-nous, monsieur Dufour.
Le président de la Chambre de commerce de Saguenay, Éric Dufour, estime qu’il faut un débat de société sur les exigences syndicales concernant la protection d’un plancher d’emplois et la pertinence de la sous-traitance à l’usine Rio-Tinto-Alcan d’Alma.
Du même souffle, il dit que ce débat n’aura pas lieu. Mais qu’à la Chambre de commerce de Saguenay, eux peuvent le faire. Bon ! Qu’est-ce qu’il attend pour organiser ce débat, s’il y croit tant? Mais attention monsieur Dufour! Un débat régional de société comme vous le souhaitez ne peut se tenir en vase clos; seulement entre membres de chambres de commerce. Vous devez le tenir en invitant les divers intervenants de la société civile : organismes communitaires, syndicats, patrons, groupes sociaux, étudiants, etc.
Ça ne sent pas bon? Les perceptions sont mauvaises? Il faut un meilleur climat et de meilleures relations de travail? Nous sommes rendus à la croisée des chemins au plan économique? Nous serons redevables envers l’histoire? Nous sommes en début de crise ( ?!) ? Un plancher d’emplois à l’usine Alma, ça ne tient pas la route ? Alors que vous dites en même temps que nous avons plein d’avenir et que nous sommes stratégiquement bien positionnés avec le Plan Nord. Vous voulez mieux comprendre le discours des syndicats que vous flagorner? Ça prend aux travailleurs une vision future? Le salaire et la sécurité d’emploi importent peu aux futures générations de travailleurs?
Voilà toutes des affirmations que vous avez faites dans le Quotidien de Saguenay récemment qui composeraient un bon menu de débat public ! Aurez-vous maintenant le courage d’aller vérifier dans la population, pas en cénacle, si celles-ci sont partagées ? Au moins en partie. Auquel cas, vous et vos congénères, ne pourrez que vous basez sur les perceptions, les préjugés, les sondages maison pour « propagander ».
Espérant que vous nous convierez, le plus grand nombre possible, à ce grand débat que sous souhaitez tant ; comptez sur ma participation certaine. La balle est dans votre camp, monsieur Dufour. Maintenant que vous avez mis le doigt dans l’engrenage, vous pouvez difficilement vous soustraire en prétextant les habituels faux-fuyants écornés.
Élisabeth Proulx, Lac-Saint-Jean-Est.
Du même souffle, il dit que ce débat n’aura pas lieu. Mais qu’à la Chambre de commerce de Saguenay, eux peuvent le faire. Bon ! Qu’est-ce qu’il attend pour organiser ce débat, s’il y croit tant? Mais attention monsieur Dufour! Un débat régional de société comme vous le souhaitez ne peut se tenir en vase clos; seulement entre membres de chambres de commerce. Vous devez le tenir en invitant les divers intervenants de la société civile : organismes communitaires, syndicats, patrons, groupes sociaux, étudiants, etc.
Ça ne sent pas bon? Les perceptions sont mauvaises? Il faut un meilleur climat et de meilleures relations de travail? Nous sommes rendus à la croisée des chemins au plan économique? Nous serons redevables envers l’histoire? Nous sommes en début de crise ( ?!) ? Un plancher d’emplois à l’usine Alma, ça ne tient pas la route ? Alors que vous dites en même temps que nous avons plein d’avenir et que nous sommes stratégiquement bien positionnés avec le Plan Nord. Vous voulez mieux comprendre le discours des syndicats que vous flagorner? Ça prend aux travailleurs une vision future? Le salaire et la sécurité d’emploi importent peu aux futures générations de travailleurs?
Voilà toutes des affirmations que vous avez faites dans le Quotidien de Saguenay récemment qui composeraient un bon menu de débat public ! Aurez-vous maintenant le courage d’aller vérifier dans la population, pas en cénacle, si celles-ci sont partagées ? Au moins en partie. Auquel cas, vous et vos congénères, ne pourrez que vous basez sur les perceptions, les préjugés, les sondages maison pour « propagander ».
Espérant que vous nous convierez, le plus grand nombre possible, à ce grand débat que sous souhaitez tant ; comptez sur ma participation certaine. La balle est dans votre camp, monsieur Dufour. Maintenant que vous avez mis le doigt dans l’engrenage, vous pouvez difficilement vous soustraire en prétextant les habituels faux-fuyants écornés.
Élisabeth Proulx, Lac-Saint-Jean-Est.
dimanche 11 décembre 2011
La zone de 50% du Plan Nord à Charest.
En choisissant le 49e parallèle pour déterminer la limite inférieure de son Plan Nord, le gouvernement sème la controverse. S’il l’avait plutôt tracée au 50e, les entrepreneurs forestiers, les syndicats et les politiciens locaux n’auraient pas déclenché d’alerte rouge au sujet d’une zone de 50 % à exclure de toute activité industrielle au-delà du 49e.
Mais le gouvernement Charest aime lancer des sondes pour connaître le pouls des populations; quitte à réajuster le tire sinon à retirer ses projets. Jean Charest est à l’aise avec cela et je le soupçonne même d’en faire un outil de stratégie électorale. Le retrait du gouvernement d’un projet de centrale électrique au charbon à Beauharnois et de la privatisation d’une partie du Mont Orford ainsi que relâchement de la pédale sur l’exploitation des gaz de schistes témoignent, à mon sens, d'une façon de gouverner qui, somme toute, ne lui a pas nui jusqu’ici.
Pour revenir à la controversée zone de 50 % à préserver de toute prédation humaine dans le Plan Nord, les libéraux ont créé la zizanie. Au concert des syndicats, entrepreneurs et politiciens, qui prétendent que cette application de la « zone 50 » va tuer ce qui reste d’industrie forestière au Saguenay-Lac-Saint-Jean (le gros de l’activité forestière chevauche le 49e) se sont greffés les autochtones et les écologistes. Les Innus de Masteuiash et d’autres communautés autochtones manifestent d’importantes réserves, craignant pour leurs droits ancestraux. Les groupes environnementalistes accusent le gouvernement de manquer à son engagement : un 12 % serait exclu de cette « zone 50 ».
Si une image vaut mille mots, une carte présentée dans le Quotidien du 9 décembre dernier ne nous dit rien sur cette « zone 50 ». On y voit bien des zones numérotées situées au-dessus de la ligne du 49e parallèle, mais aucune indication quant à des endroits spécifiques qui délimiteront cette zone d’exclusion. Et ce qui me turlupine: on n’entend jamais les opposants parler de l’autre 50 % : celui que le Plan Nord réserve à l’exploitation industrielle. Une joute politique larvée opposant libéraux et péquistes n’est-elle pas en train de se jouer sous nos yeux?
Élisabeth Proulx, Lac Saint-Jean.
Mais le gouvernement Charest aime lancer des sondes pour connaître le pouls des populations; quitte à réajuster le tire sinon à retirer ses projets. Jean Charest est à l’aise avec cela et je le soupçonne même d’en faire un outil de stratégie électorale. Le retrait du gouvernement d’un projet de centrale électrique au charbon à Beauharnois et de la privatisation d’une partie du Mont Orford ainsi que relâchement de la pédale sur l’exploitation des gaz de schistes témoignent, à mon sens, d'une façon de gouverner qui, somme toute, ne lui a pas nui jusqu’ici.
Pour revenir à la controversée zone de 50 % à préserver de toute prédation humaine dans le Plan Nord, les libéraux ont créé la zizanie. Au concert des syndicats, entrepreneurs et politiciens, qui prétendent que cette application de la « zone 50 » va tuer ce qui reste d’industrie forestière au Saguenay-Lac-Saint-Jean (le gros de l’activité forestière chevauche le 49e) se sont greffés les autochtones et les écologistes. Les Innus de Masteuiash et d’autres communautés autochtones manifestent d’importantes réserves, craignant pour leurs droits ancestraux. Les groupes environnementalistes accusent le gouvernement de manquer à son engagement : un 12 % serait exclu de cette « zone 50 ».
Si une image vaut mille mots, une carte présentée dans le Quotidien du 9 décembre dernier ne nous dit rien sur cette « zone 50 ». On y voit bien des zones numérotées situées au-dessus de la ligne du 49e parallèle, mais aucune indication quant à des endroits spécifiques qui délimiteront cette zone d’exclusion. Et ce qui me turlupine: on n’entend jamais les opposants parler de l’autre 50 % : celui que le Plan Nord réserve à l’exploitation industrielle. Une joute politique larvée opposant libéraux et péquistes n’est-elle pas en train de se jouer sous nos yeux?
Élisabeth Proulx, Lac Saint-Jean.
jeudi 8 décembre 2011
Chantage et intimidation
Entièrement d'accord avec Alain Proulx sur l’importance de la solidarité entre nous. RTA-Alcan, on les voit aller de ce temps-ci avec leur liste exhaustive des avantages qu'ils auraient à aller produire ailleurs. En Arabie, au Cameroun, etc. Des endroits où la compagnie pourrait verser des salaires de crèves-la-faim. Pire que la sous-traitance ça!
Les gars du STAA à Alma ont bien plus que leurs intérêts propres à défendre dans leur présente négociation avec RTA-Alcan. Empêcher la sous-traitance de rentrer dans l'usine est un objectif du STAA que toute la communauté d'Alma, les élus en premier, devrait soutenir. Et si cette nécessaire solidarité devait se manifester concrètement, la compagnie règlerait avant le jour de l’an. Faut pas donner le temps à RTA de se construire des usines bon marché dans des pays où les populations, excluant l’oligarchie ploutocratique, sont raides pauvres.
Voyons voir ce qui va se passer dans la ville de l'hospitalité dans les prochaines semaines.
Marcel Lapointe, Jonquière.
Les gars du STAA à Alma ont bien plus que leurs intérêts propres à défendre dans leur présente négociation avec RTA-Alcan. Empêcher la sous-traitance de rentrer dans l'usine est un objectif du STAA que toute la communauté d'Alma, les élus en premier, devrait soutenir. Et si cette nécessaire solidarité devait se manifester concrètement, la compagnie règlerait avant le jour de l’an. Faut pas donner le temps à RTA de se construire des usines bon marché dans des pays où les populations, excluant l’oligarchie ploutocratique, sont raides pauvres.
Voyons voir ce qui va se passer dans la ville de l'hospitalité dans les prochaines semaines.
Marcel Lapointe, Jonquière.
La carte électorale de Ville Saguenay.
Aujourd'hui, voyez-vous une différence entre les ruraux et les urbains, mis à part leur lieu de résidence sur le territoire de Saguenay? Les ruraux n’ont même plus cette odeur qui les caractérisait. De toute façon, même avant la fusion, les citoyens du rang Saint-Pierre, du Chemin des Villas, du rang Saint-Jean Baptiste payaient leurs comptes de taxes municipales à Chicoutimi. Il en allait de même pour Jonquière et La Baie pour leurs rangs respectifs.
François Saint-Gelais, dans son dernier éditorial au Quotidien, prétend que notre ville n’est pas encore assez homogène et qu’en conséquence, il faut éviter de brusquer une refonte de l’aberration qui nous tient lieu de carte électorale à Saguenay, encore après dix ans de fusion. Mais monsieur Saint-Gelais, croyez-vous, en bonne vérité, que les choses seront si différentes dans cinq ou dix ans pour qu’il faille attendre?
D’accord, comme vous, avec la stratégie des petits pas pour nous construire une carte électorale de Ville Saguenay plus démocratique et plus juste. Donc, en vue des prochaines élections en 2013, pourquoi ne pas aplanir ses aspérités les plus évidentes? Celles et ceux qui laissent croire que cela n’est pas possible ont, selon moi, des intérêts particuliers à protéger.
Un comité non « paqueté » de personnes qui auront la tâche de revoir en profondeur cette carte se devra d’être objectif; c’est à dire indépendant de toute influence provenant du pouvoir qui sied présentement à l’Hôtel de Ville de Saguenay. Que son rapport final ne restera pas entre les mains du maire et son entourage immédiat. De la transparence, s’il vous plait ! Pour que toute la population puisse non seulement en prendre connaissance, mais aussi se prononcer sur les propositions émanant de celui-ci. Voilà qui aiderait à réduire l’important déficit démocratique qui gangrène la vie politique à Saguenay.
Les plus vieux se rappelleront sûrement de cette pinte de lait remplacée par le contenant de carton, qu’il fallait braser avant de l’ouvrir pour l’homogénéiser. Sinon, des petits futés comme mon frère s’appropriaient toute la crème pour eux. ‘’J’ai pas fait exprès, j’ai oublié de la brasser. La prochaine foi, je… ‘’. Jamais eu de prochaine fois, jusqu’au jour ou quelqu’un d’autre s’est chargé de nous livrer le lait déjà homogénéisé.
D’ici les prochaines élections municipales, on pourrait peut-être commencer à homogénéiser la carte électorale; juste un peu, en faisant disparaître les districts les plus criants d’iniquité. Quant au grand malaxage de l’ensemble, donnons-nous le temps bien sûr, mais je suis convaincue que si l’on veut vraiment s’y mettre, cela ne prendra pas un autre dix ans pour rétablir l’équilibre d’avant la fusion.
Nous procèderions, par la même occasion, j’en suis sûre, à un début de « pasteurisation » de la chose politique.
Odette Chicoine, Chicoutimi.
François Saint-Gelais, dans son dernier éditorial au Quotidien, prétend que notre ville n’est pas encore assez homogène et qu’en conséquence, il faut éviter de brusquer une refonte de l’aberration qui nous tient lieu de carte électorale à Saguenay, encore après dix ans de fusion. Mais monsieur Saint-Gelais, croyez-vous, en bonne vérité, que les choses seront si différentes dans cinq ou dix ans pour qu’il faille attendre?
D’accord, comme vous, avec la stratégie des petits pas pour nous construire une carte électorale de Ville Saguenay plus démocratique et plus juste. Donc, en vue des prochaines élections en 2013, pourquoi ne pas aplanir ses aspérités les plus évidentes? Celles et ceux qui laissent croire que cela n’est pas possible ont, selon moi, des intérêts particuliers à protéger.
Un comité non « paqueté » de personnes qui auront la tâche de revoir en profondeur cette carte se devra d’être objectif; c’est à dire indépendant de toute influence provenant du pouvoir qui sied présentement à l’Hôtel de Ville de Saguenay. Que son rapport final ne restera pas entre les mains du maire et son entourage immédiat. De la transparence, s’il vous plait ! Pour que toute la population puisse non seulement en prendre connaissance, mais aussi se prononcer sur les propositions émanant de celui-ci. Voilà qui aiderait à réduire l’important déficit démocratique qui gangrène la vie politique à Saguenay.
Les plus vieux se rappelleront sûrement de cette pinte de lait remplacée par le contenant de carton, qu’il fallait braser avant de l’ouvrir pour l’homogénéiser. Sinon, des petits futés comme mon frère s’appropriaient toute la crème pour eux. ‘’J’ai pas fait exprès, j’ai oublié de la brasser. La prochaine foi, je… ‘’. Jamais eu de prochaine fois, jusqu’au jour ou quelqu’un d’autre s’est chargé de nous livrer le lait déjà homogénéisé.
D’ici les prochaines élections municipales, on pourrait peut-être commencer à homogénéiser la carte électorale; juste un peu, en faisant disparaître les districts les plus criants d’iniquité. Quant au grand malaxage de l’ensemble, donnons-nous le temps bien sûr, mais je suis convaincue que si l’on veut vraiment s’y mettre, cela ne prendra pas un autre dix ans pour rétablir l’équilibre d’avant la fusion.
Nous procèderions, par la même occasion, j’en suis sûre, à un début de « pasteurisation » de la chose politique.
Odette Chicoine, Chicoutimi.
mercredi 7 décembre 2011
Le plan d'affaires tant attendu.
Le plan d’affaires de PFR devait être déposé au plus tard, le 20 décembre. Mais, il le sera vraisablement vers le 20 décembre, selon le ministre Clément Gignac. Attendons-nous donc à ce qu’il soit déposé entre Noël et le Jour de l’an. Comme juillet, moment d’absence des citoyens, l’entre Noël et Jour de l’an est une période propice à se faire passer un sapin. Plusieurs sont paquetés, d’autres ont les sens émoussés par les vapeurs d’alcool qui nous entourent. Les Kénogamiens qui n’ont pas encore monté leur sapin Noël pourront s’éviter cette peine. D’autant plus qu’ils n’auront pas le cœur à la fête.
Revenons à ce plan d’affaires présumé. Une opération comptable pour exclure des profits totaux, ceux générés par les centrales hydroélectriques : déjà réalisée. La fermeture définitive de l’usine Kénogami : en cours de réalisation. L’achat de Fibrek et… lui faire subir une cure d’amaigrissement par la suppression d’emplois à valeur ajoutée que l’on remplacera, si nécessaire, par de la sous-traitance : projeté. Des garanties… pour les travailleurs débauchés (400 à Kénogami) : de nouveaux retraités qui vivront l’incertitude d’un fonds de retraite à prestations déterminées fragilisé par la mauvaise gestion d’AbitibiBowater ainsi que des prestations coupées dues au manque d’années de cotisation. Des travailleurs relocalisés. Où? À Donnacona, Beaupré, Dolbeau? C’est fermé! À Shawinigan? Seront là accueillis à bras croisés!
C’est n’est pas tout. Encore et toujours où cela va faire le plus mal, au niveau des pertes d’emplois très rémunérateurs. Les 650 emplois perdus à Port-Alfred en sont un exemple patent; toute une communauté en subit les conséquences. Inutile de chercher à maquiller la misère engendrée par cette catastrophe avec du glinglin et du tape-à-l’oeil sans réelles retombées pour celles et ceux qui la subissent au quotidien. Et ce qui n’arrange rien, sans espoir réel de voir, un jour, une lueur au bout du tunnel. Les Baieriverins attendent toujours de voir cette fameuse carte cachée qu’on leur a fait miroiter au lendemain de la fermeture de la Consol, il y a quelques années.
Les paroles du ministre Clément Gignac dont le Quotidien fait état aujourd’hui, sont si peu rassurantes quant à la gomme que le gouvernement veut mettre pour faire entendre raison au PDG de PFR, Richard Garneau. ‘’Je remets en cause les prétentions de ceux (les syndiqués) qui disent que la no 6 est rentable, ils n’ont pas accès aux livres de la compagnie “. Et il ajoute que monsieur Garneau aura de la misère à réaliser des investissements dans le cadre du renouvellement des baux de la rivière Shipshaw. En outre, le ministre nous apprend qu’il n’y aura pas de fonds publics pour aider à maintenir ouverte l’usine Kénogami.
Voilà, maintenant on sait où crèche le gouvernement Charest dans cette affaire. Et vous aurez beau lui envoyer toutes les paires de culottes et plus encore, amassées lors de la marche de solidarité tenue dernièrement à Kénogami, rien n’y fera. Le temps n’est-il pas venu de regarder comment nous pourrions commencer à nous approprier ici ce qui est censé nous appartenir?
Marcel Lapointe, Jonquière.
Revenons à ce plan d’affaires présumé. Une opération comptable pour exclure des profits totaux, ceux générés par les centrales hydroélectriques : déjà réalisée. La fermeture définitive de l’usine Kénogami : en cours de réalisation. L’achat de Fibrek et… lui faire subir une cure d’amaigrissement par la suppression d’emplois à valeur ajoutée que l’on remplacera, si nécessaire, par de la sous-traitance : projeté. Des garanties… pour les travailleurs débauchés (400 à Kénogami) : de nouveaux retraités qui vivront l’incertitude d’un fonds de retraite à prestations déterminées fragilisé par la mauvaise gestion d’AbitibiBowater ainsi que des prestations coupées dues au manque d’années de cotisation. Des travailleurs relocalisés. Où? À Donnacona, Beaupré, Dolbeau? C’est fermé! À Shawinigan? Seront là accueillis à bras croisés!
C’est n’est pas tout. Encore et toujours où cela va faire le plus mal, au niveau des pertes d’emplois très rémunérateurs. Les 650 emplois perdus à Port-Alfred en sont un exemple patent; toute une communauté en subit les conséquences. Inutile de chercher à maquiller la misère engendrée par cette catastrophe avec du glinglin et du tape-à-l’oeil sans réelles retombées pour celles et ceux qui la subissent au quotidien. Et ce qui n’arrange rien, sans espoir réel de voir, un jour, une lueur au bout du tunnel. Les Baieriverins attendent toujours de voir cette fameuse carte cachée qu’on leur a fait miroiter au lendemain de la fermeture de la Consol, il y a quelques années.
Les paroles du ministre Clément Gignac dont le Quotidien fait état aujourd’hui, sont si peu rassurantes quant à la gomme que le gouvernement veut mettre pour faire entendre raison au PDG de PFR, Richard Garneau. ‘’Je remets en cause les prétentions de ceux (les syndiqués) qui disent que la no 6 est rentable, ils n’ont pas accès aux livres de la compagnie “. Et il ajoute que monsieur Garneau aura de la misère à réaliser des investissements dans le cadre du renouvellement des baux de la rivière Shipshaw. En outre, le ministre nous apprend qu’il n’y aura pas de fonds publics pour aider à maintenir ouverte l’usine Kénogami.
Voilà, maintenant on sait où crèche le gouvernement Charest dans cette affaire. Et vous aurez beau lui envoyer toutes les paires de culottes et plus encore, amassées lors de la marche de solidarité tenue dernièrement à Kénogami, rien n’y fera. Le temps n’est-il pas venu de regarder comment nous pourrions commencer à nous approprier ici ce qui est censé nous appartenir?
Marcel Lapointe, Jonquière.
mardi 6 décembre 2011
Médecins chômeurs au Québec
Qui eut cru qu’un jour des médecins, spécialistes de surcroit, pourraient se retrouver, et plus vite qu’on ne le pense, en chômage forcé? Des chirurgiens généraux, des neurochirurgiens, des chirurgiens cardiaques, des néphrologues, ophtalmologistes… Ce n’est pas un canular, la nouvelle parue dernièrement dans la Presse nous parle d’une inquiétude à ce sujet de la part de la Fédération des médecins résidents. Ici en région, nous ne souffririons pas de la présence de quelques chirurgiens supplémentaires étant donné les longues listes d’attente avant de passer sous le bistouri.
La raison fondamentale qui entretient pernicieusement cette aberration réside dans la maldistribution des médecins dans la province. Ici les directions d’hôpitaux, inventent des stratégies inédites, qu’elles devraient faire breveter, pour attirer un ou deux médecins spécialistes; au demeurant, dont on est loin d’être sûrs que l’un d’entre eux prendra véritablement racine sur le territoire. Et que le diable emporte l’investissement (temps et argent) et la valeur ajoutée! Pendant ce temps dans les grands centres, qui n’ont nul besoin de recourir à la stratégie de la « grande séduction », les candidats appliquent sur les postes disponibles, c’est tout.
Seulement, si ce n’est pas cela le problème, je crois qu’il faut alors le mettre sur le compte de la mauvaise économie planétaire qui prévaut et qui est loin de vouloir se résorber. « Désolé, docteur, nous n’engageons plus étant donné les coupures budgétaires de l’État. Mais, vous pourriez peut-être aller sonner à la porte de la clinique d’en face, la rumeur veut qu’elle engage ».
Les investisseurs potentiels aux poches pleines d’argent, en bonne partie, spolié grâce à des baisses d’impôt consenties par des gouvernements complices, choisissent cupidement de placer leurs (nos) billes dans la finance plutôt que dans l’économie. Et toute cette perversion se déroule sous nos yeux pendant qu’une bonne frange de la population refuse de voir; préférant plutôt se laisser bercer et berner par les discours pseudooptimistes, sulfureux et improvisés d’apprentis sorciers de l’économie.
Et ces autres, qu’un réveil brutal ne manquera pas d’assaillir un jour, qui ont choisi de s’enfermer dans leur bulle holistique, leur paradis artificiel pour éviter de regarder et de comprendre la réalité d’un nouvel ordre mondial qui ne prévoit rien d’encourageant pour les classes moyennes et pauvres de nos sociétés.
Droit dans le mur!
La raison fondamentale qui entretient pernicieusement cette aberration réside dans la maldistribution des médecins dans la province. Ici les directions d’hôpitaux, inventent des stratégies inédites, qu’elles devraient faire breveter, pour attirer un ou deux médecins spécialistes; au demeurant, dont on est loin d’être sûrs que l’un d’entre eux prendra véritablement racine sur le territoire. Et que le diable emporte l’investissement (temps et argent) et la valeur ajoutée! Pendant ce temps dans les grands centres, qui n’ont nul besoin de recourir à la stratégie de la « grande séduction », les candidats appliquent sur les postes disponibles, c’est tout.
Seulement, si ce n’est pas cela le problème, je crois qu’il faut alors le mettre sur le compte de la mauvaise économie planétaire qui prévaut et qui est loin de vouloir se résorber. « Désolé, docteur, nous n’engageons plus étant donné les coupures budgétaires de l’État. Mais, vous pourriez peut-être aller sonner à la porte de la clinique d’en face, la rumeur veut qu’elle engage ».
Les investisseurs potentiels aux poches pleines d’argent, en bonne partie, spolié grâce à des baisses d’impôt consenties par des gouvernements complices, choisissent cupidement de placer leurs (nos) billes dans la finance plutôt que dans l’économie. Et toute cette perversion se déroule sous nos yeux pendant qu’une bonne frange de la population refuse de voir; préférant plutôt se laisser bercer et berner par les discours pseudooptimistes, sulfureux et improvisés d’apprentis sorciers de l’économie.
Et ces autres, qu’un réveil brutal ne manquera pas d’assaillir un jour, qui ont choisi de s’enfermer dans leur bulle holistique, leur paradis artificiel pour éviter de regarder et de comprendre la réalité d’un nouvel ordre mondial qui ne prévoit rien d’encourageant pour les classes moyennes et pauvres de nos sociétés.
Droit dans le mur!
samedi 3 décembre 2011
Monsieur le PDG de Produits forestiers Résolu
J’ai lu votre dernière lettre dans une récente édition du Quotidien de Saguenay. Elle m’a stupéfait. Vous y parler d’engagements futurs de votre compagnie qui m’ont laissé, c’est le moins que je puisse dire, sur mon appétit.
Au cas où vous l’auriez déjà oublié, monsieur Garneau, ici au Saguenay-Lac-Saint-Jean, ce n’est pas d’engagements de votre société envers l’environnement et le développement durable dont les gens veulent entendre parler pour l’instant, mais bien d’engagements en ce qui concerne le maintien des emplois qui restent, celui de la machine numéro 6 à l’usine Kénogami, de modernisation de vos installations. Nous voulons d’abord manger des épinards. Quant au beurre à l’ail pour les assaisonner, vous conviendrez avec moi que cela peut attendre.
Bref, nous voulons tous savoir d’ici Noël, si votre compagnie a l’intention de nous manifester un peu de reconnaissance et conséquemment, prendre ses responsabilités au plan socio-économique envers une région de laquelle elle a reçu autrement plus qu’elle a donné. L’eau qui coule, le parterre forestier, l’huile de bras des travailleurs dont ont profité la Consol, Abitibi et AbitibiBowater ont, davantage contribué à enrichir une minorité. Le temps est venu pour Produits forestiers Résolu, de contribuer à positionner le Saguenay-Lac-Saint-Jean de façon avantageuse pour faire face aux défis mondiaux qui nous interpellent.
Je vous le redis, votre lettre tombe bien mal; comme une pêche, un pruneau pas de jus. Et je ne crois pas être le seul à s’exprimer ainsi. Plein de gens l’ont exprimé à Kénogami lors de la marche de solidarité, la semaine dernière. Si vous avez voulu créer de la diversion, si vous avez voulu nous distraire des enjeux immédiats, si vous avez voulu redorer votre blason et celui de votre compagnie avec vos belles intentions écologiques, eh bien ! vous vous êtes gouré. Nous ne sommes pas dupes.
Retournez donc à votre bureau pour nous écrire ce que nous désirons entendre, depuis belle lurette, d’un petit gars de chez nous qui prétend avoir à cœur le développement économique du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Au cas où vous l’auriez déjà oublié, monsieur Garneau, ici au Saguenay-Lac-Saint-Jean, ce n’est pas d’engagements de votre société envers l’environnement et le développement durable dont les gens veulent entendre parler pour l’instant, mais bien d’engagements en ce qui concerne le maintien des emplois qui restent, celui de la machine numéro 6 à l’usine Kénogami, de modernisation de vos installations. Nous voulons d’abord manger des épinards. Quant au beurre à l’ail pour les assaisonner, vous conviendrez avec moi que cela peut attendre.
Bref, nous voulons tous savoir d’ici Noël, si votre compagnie a l’intention de nous manifester un peu de reconnaissance et conséquemment, prendre ses responsabilités au plan socio-économique envers une région de laquelle elle a reçu autrement plus qu’elle a donné. L’eau qui coule, le parterre forestier, l’huile de bras des travailleurs dont ont profité la Consol, Abitibi et AbitibiBowater ont, davantage contribué à enrichir une minorité. Le temps est venu pour Produits forestiers Résolu, de contribuer à positionner le Saguenay-Lac-Saint-Jean de façon avantageuse pour faire face aux défis mondiaux qui nous interpellent.
Je vous le redis, votre lettre tombe bien mal; comme une pêche, un pruneau pas de jus. Et je ne crois pas être le seul à s’exprimer ainsi. Plein de gens l’ont exprimé à Kénogami lors de la marche de solidarité, la semaine dernière. Si vous avez voulu créer de la diversion, si vous avez voulu nous distraire des enjeux immédiats, si vous avez voulu redorer votre blason et celui de votre compagnie avec vos belles intentions écologiques, eh bien ! vous vous êtes gouré. Nous ne sommes pas dupes.
Retournez donc à votre bureau pour nous écrire ce que nous désirons entendre, depuis belle lurette, d’un petit gars de chez nous qui prétend avoir à cœur le développement économique du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
mercredi 30 novembre 2011
Transport en commun et saucisse Hygrade
Le maire de Saguenay trouve que les coûts de transport en commun sont devenus exorbitants à cause du coût de l’essence de plus en plus élevé. Et cela va aller en augmentant. Mais qu’est-ce qu’il attend pour commencer à remplacer les plus anciens par des autobus fonctionnant à l’électricité?
Il parle de faire des économies en réorganisant le service du transport en commun, lequel, à mon point de vue, est déjà limite. Faut vraiment demeurer au bon endroit à Saguenay pour décider de se convertir au transport en commun. Si le conseiller municipal Marc Petterson a réussi l’exploit de parcourir en 20 minutes d’autobus le parcours de son domicile à Chicoutimi-Nord à l’hôtel du Parassol à Rivière-du-Moulin en vingt minutes, gloire à lui. Le maire dit dans un article au Quotidien que les citoyens doivent essayer le service. Je ne leur conseille pas d’essayer le parcours Plateau Deschènes au Faubourg Sagami à Arvida. Cela prend plus de 45 minutes. De quoi décourager à jamais, même un démuni, de remettre les pieds dans un autobus de la STS.
Le maire Tremblay songe à faire payer le stationnement aux automobilistes qui travaillent dans les centres-villes des arrondissements, ainsi qu’à la clientèle. Complètement farfelus! Ces gens vont faire comme les usagers des cégeps, hôpitaux, université, ils vont payer pour venir y stationner leurs voitures. Et les autobus continueront à être sous-utilisés.
À mon point de vue, il faut investir davantage dans des autobus qui fonctionnent sans pétrole, tout en améliorant l’offre de service qui laisse à désirer dans beaucoup d’endroits, ce qui décourage des usagers et une clientèle potentielle. Le transport en commun c’est la même chose que la saucisse Hygrade…
Il y a plus. Dans une perspective de saine gestion de la ville et de développement durable, les élus de Saguenay devraient cesser de scruter les services à la pièce. Il n’y a pas qu’au niveau de l’essence consommée par la STS qu’il y a du gaspillage. Le maire Tremblay nous coûte très cher en matière de poursuites judiciaires de toutes sortes. Combien nous coûte par le biais de Promotion Saguenay l’aventure des bateaux croisières? On justifie cette exorbitance par les retombées qu’elle génère. Si généreuses retombées il y a, cela compense-t-il de façon appréciable le désastre socio-économique causé par la fermeture d’une usine et la perte de 650 emplois très bien rémunérés.
Enfin, les voyages outremer du maire pour aller voir ce qui se fait dans les vieux pays nous rapportent-ils vraiment? Alors que nos élus pourraient s’inspirer de riches expériences réalisées ici au Québec et en Californie. Je pense à ce que fait la ville de Victoriaville en matière de développement durable.
Gérard Audet, Saguenay.
Il parle de faire des économies en réorganisant le service du transport en commun, lequel, à mon point de vue, est déjà limite. Faut vraiment demeurer au bon endroit à Saguenay pour décider de se convertir au transport en commun. Si le conseiller municipal Marc Petterson a réussi l’exploit de parcourir en 20 minutes d’autobus le parcours de son domicile à Chicoutimi-Nord à l’hôtel du Parassol à Rivière-du-Moulin en vingt minutes, gloire à lui. Le maire dit dans un article au Quotidien que les citoyens doivent essayer le service. Je ne leur conseille pas d’essayer le parcours Plateau Deschènes au Faubourg Sagami à Arvida. Cela prend plus de 45 minutes. De quoi décourager à jamais, même un démuni, de remettre les pieds dans un autobus de la STS.
Le maire Tremblay songe à faire payer le stationnement aux automobilistes qui travaillent dans les centres-villes des arrondissements, ainsi qu’à la clientèle. Complètement farfelus! Ces gens vont faire comme les usagers des cégeps, hôpitaux, université, ils vont payer pour venir y stationner leurs voitures. Et les autobus continueront à être sous-utilisés.
À mon point de vue, il faut investir davantage dans des autobus qui fonctionnent sans pétrole, tout en améliorant l’offre de service qui laisse à désirer dans beaucoup d’endroits, ce qui décourage des usagers et une clientèle potentielle. Le transport en commun c’est la même chose que la saucisse Hygrade…
Il y a plus. Dans une perspective de saine gestion de la ville et de développement durable, les élus de Saguenay devraient cesser de scruter les services à la pièce. Il n’y a pas qu’au niveau de l’essence consommée par la STS qu’il y a du gaspillage. Le maire Tremblay nous coûte très cher en matière de poursuites judiciaires de toutes sortes. Combien nous coûte par le biais de Promotion Saguenay l’aventure des bateaux croisières? On justifie cette exorbitance par les retombées qu’elle génère. Si généreuses retombées il y a, cela compense-t-il de façon appréciable le désastre socio-économique causé par la fermeture d’une usine et la perte de 650 emplois très bien rémunérés.
Enfin, les voyages outremer du maire pour aller voir ce qui se fait dans les vieux pays nous rapportent-ils vraiment? Alors que nos élus pourraient s’inspirer de riches expériences réalisées ici au Québec et en Californie. Je pense à ce que fait la ville de Victoriaville en matière de développement durable.
Gérard Audet, Saguenay.
vendredi 25 novembre 2011
Qu'iras-tu faire là Jipi?
La nomination partisane de Jean Pierre Blackburn au poste d’ambassadeur à l’UNESCO par son ancien « cheuf » Stephan Harper m’a choqué sans me surprendre. Elle témoigne, une fois de plus, du fossé existant entre les valeurs que prônent les conservateurs à Ottawa et celles qui habitent les Québécois.
L’UNESCO, organisme des Nations Unies, existe pour renforcer les liens entre les pays par l’éducation, la science, la culture et la communication dans le but de faire avancer les causes des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Gageons que Jean Pierre Blackburn comme moi d’ailleurs, avant d’être nommé par Stephen Harper, comme ambassadeur à cet organisme, n’aurait jamais réussi à définir si bien l’UNESCO. Mais moi au moins, j’ai… une excuse.
En outre, je suis de ces personnes qui ne savent pas trop ce que veut dire « faire de la politique autrement », mais Steven Harper le sait encore moins. Quand j’ai appris la nomination de notre ancien député-ministre défait aux dernières élections fédérales, je n’ai pu m’empêcher de lâcher quelques jurons et, revenu rationnel, j’ai constaté, c’est tellement gros, l’opposition entre cette nomination et les valeurs qu’il a supportées au cours de ces mandats dans Jonquière-Alma :obscurantisme et flagrant mépris pour la transparence, plus d’armement pour faire la guerre, moins de contrôle sur les armes à feu, moins de liberté aux juges pour décider des sentences, moins d’argent accordé à la culture et à la lutte aux inégalités par des coupures et des baisses d’impôts consenties aux compagnies et combien d’autres mesures restreignant la justice sociale et les libertés fondamentales, je me suis dit que le cynisme d’Harper avait atteint un record, que lui seul d’ailleurs sera en mesure de battre.
Monsieur Harper, avec toutes ces mesures que vous décidez à l’encontre du Québec, comment s’étonner qu’un dernier sondage indique une remontée du Bloc québécois dans les intentions de vote des Québécois? Je vous dis merci, depuis que vous êtes majoritaire à Ottawa, vous êtes devenu notre meilleur allié pour faire du Québec : un pays.
Marcel Lapointe, Saguenay.
L’UNESCO, organisme des Nations Unies, existe pour renforcer les liens entre les pays par l’éducation, la science, la culture et la communication dans le but de faire avancer les causes des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Gageons que Jean Pierre Blackburn comme moi d’ailleurs, avant d’être nommé par Stephen Harper, comme ambassadeur à cet organisme, n’aurait jamais réussi à définir si bien l’UNESCO. Mais moi au moins, j’ai… une excuse.
En outre, je suis de ces personnes qui ne savent pas trop ce que veut dire « faire de la politique autrement », mais Steven Harper le sait encore moins. Quand j’ai appris la nomination de notre ancien député-ministre défait aux dernières élections fédérales, je n’ai pu m’empêcher de lâcher quelques jurons et, revenu rationnel, j’ai constaté, c’est tellement gros, l’opposition entre cette nomination et les valeurs qu’il a supportées au cours de ces mandats dans Jonquière-Alma :obscurantisme et flagrant mépris pour la transparence, plus d’armement pour faire la guerre, moins de contrôle sur les armes à feu, moins de liberté aux juges pour décider des sentences, moins d’argent accordé à la culture et à la lutte aux inégalités par des coupures et des baisses d’impôts consenties aux compagnies et combien d’autres mesures restreignant la justice sociale et les libertés fondamentales, je me suis dit que le cynisme d’Harper avait atteint un record, que lui seul d’ailleurs sera en mesure de battre.
Monsieur Harper, avec toutes ces mesures que vous décidez à l’encontre du Québec, comment s’étonner qu’un dernier sondage indique une remontée du Bloc québécois dans les intentions de vote des Québécois? Je vous dis merci, depuis que vous êtes majoritaire à Ottawa, vous êtes devenu notre meilleur allié pour faire du Québec : un pays.
Marcel Lapointe, Saguenay.
mercredi 23 novembre 2011
Notre avenir forestier.
En matière d’industrie forestière régionale, il y a un manque évident de volonté, y compris de la part du citoyen à la base, pour développer une vision globale de ce qu’elle pourrait devenir si l’on s’appropriait tous les leviers nécessaires. En témoignent les chicanes, le « tirage » de couverte, les coups de jarnaque et le pleurnichage d’élus sur la place publique. On justifie son immobilisme par crainte de jeter de l’huile sur le feu. Quel feu en passant? À mon avis, il y a longtemps que le feu est mort. D’autres diront que le feu pourrait devenir incontrôlable, comme en 1870. Faudrait alors le laisser tout consumer et tout reprendre à neuf pour générer à nouveau de l’activité économique, comme après une guerre mondiale.
Un député décrypte des informations cruciales, aussitôt recryptées, sur les baux hydroélectriques consentis par Québec aux compagnies. Un démarcheur du bois de construction dénonce une décision politique de Québec mettant fin à son contrat qui, soi-disant, déshabillait les Dutil pour habiller les Tremblay. Un éditorialiste déplore le marasme dans lequel s’englue la foresterie, privée de moyens pour soutenir sa recherche et son développement. Il s’en trouve aussi pour faire de la petite politique sur le dos des travailleurs, leurs familles et conséquemment sur le bien-être d’une communauté.
Et quoi encore ? Des élus regroupés, aux intérêts… divergents, qui se mettent pathétiquement à quatre pattes devant une compagnie capitaliste, par définition, privée d’âme, d’éthique et de conscience sociale. Des travailleurs organisés, souvent sous la même bannière syndicale, qui s’évitent, sauf lorsqu’acculés au pied du mur. Des chefs de ceci, représentants de cela et encore des politiques qui nous garrochent toutes sortes d’informations non vérifiées et contradictoires. On ne dirait pas qu’il existe chez nous, en matière de foresterie, des écoles : université, cégeps, formation professionnelle impliquées dans la communauté ; si ce n’est qu’à titre de fournisseurs de main-d'œuvre qualifiée. Et les écologistes, « ces empêcheurs de tourner en rond » qui viennent mettre leur grain de sel dans tout ce cafouillis. Bref, un chapelet d’emmerdes qui écoeurent bien des Jeannois et des Saguenéens qui assistent impuissants à ce scénario kafkaïen.
Ce diagnostic, surement incomplet, m’amène à proposer du concret social-démocrate qui permettrait à la population de profiter des richesses renouvelables d’une façon intelligente, juste, harmonieuse, dans une perspective de développement durable. Le capitalisme, qu’on le qualifie de sauvage ou domestique, excessif ou réservé, dur ou mou, démontre, aujourd’hui plus que jamais, que les choses ne peuvent plus durer. Donnons-nous, tout le monde, une vision globale, une perspective de ce que pourrait être une industrie forestière que nous voudrions laisser en héritage aux générations futures. Ces dernières, ne vous en déplaise, défendront des valeurs et une façon d’envisager un développement économique différent du nôtre. Nécessité donc de mettre en place des fondations solides sur lesquelles nos descendants pourront bâtir plutôt que déconstruire pour recommencer.
Une vision globale avec un plan régional qui incluerait : le plein contrôle de nos richesses naturelles; la décentralisation des argents, des décisions, des responsabilités. Incidemment, je nous trouve ridicules d’accepter comme des moutons béats, que le Forestier en chef, accompagné de son équipe, ne soit même pas installé à demeure à Roberval ; dans ce qui devrait être son élément naturel. Allons chercher l’argent nécessaire chez Investissement Québec, à la Caisse de dépôt (avant qu’on la retrouve vide), dans les banques (légalement, cela va de soi), dans les poches des plus riches, par le biais de placements avec crédit d’impôt, en formant des coopératives, etc.
Oui à un projet rassembleur de même mouture que celui de la Vallé de l’aluminium. Mais d’abord battons-nous pour prendre possession de ce qui devrait nous appartenir. Les Saguenéens et les Jeannois, autant que les Innuts de Pessamit, ont droit au contrôle de leurs richesses naturelles.
Marcel Lapointe, Saguenay.
Un député décrypte des informations cruciales, aussitôt recryptées, sur les baux hydroélectriques consentis par Québec aux compagnies. Un démarcheur du bois de construction dénonce une décision politique de Québec mettant fin à son contrat qui, soi-disant, déshabillait les Dutil pour habiller les Tremblay. Un éditorialiste déplore le marasme dans lequel s’englue la foresterie, privée de moyens pour soutenir sa recherche et son développement. Il s’en trouve aussi pour faire de la petite politique sur le dos des travailleurs, leurs familles et conséquemment sur le bien-être d’une communauté.
Et quoi encore ? Des élus regroupés, aux intérêts… divergents, qui se mettent pathétiquement à quatre pattes devant une compagnie capitaliste, par définition, privée d’âme, d’éthique et de conscience sociale. Des travailleurs organisés, souvent sous la même bannière syndicale, qui s’évitent, sauf lorsqu’acculés au pied du mur. Des chefs de ceci, représentants de cela et encore des politiques qui nous garrochent toutes sortes d’informations non vérifiées et contradictoires. On ne dirait pas qu’il existe chez nous, en matière de foresterie, des écoles : université, cégeps, formation professionnelle impliquées dans la communauté ; si ce n’est qu’à titre de fournisseurs de main-d'œuvre qualifiée. Et les écologistes, « ces empêcheurs de tourner en rond » qui viennent mettre leur grain de sel dans tout ce cafouillis. Bref, un chapelet d’emmerdes qui écoeurent bien des Jeannois et des Saguenéens qui assistent impuissants à ce scénario kafkaïen.
Ce diagnostic, surement incomplet, m’amène à proposer du concret social-démocrate qui permettrait à la population de profiter des richesses renouvelables d’une façon intelligente, juste, harmonieuse, dans une perspective de développement durable. Le capitalisme, qu’on le qualifie de sauvage ou domestique, excessif ou réservé, dur ou mou, démontre, aujourd’hui plus que jamais, que les choses ne peuvent plus durer. Donnons-nous, tout le monde, une vision globale, une perspective de ce que pourrait être une industrie forestière que nous voudrions laisser en héritage aux générations futures. Ces dernières, ne vous en déplaise, défendront des valeurs et une façon d’envisager un développement économique différent du nôtre. Nécessité donc de mettre en place des fondations solides sur lesquelles nos descendants pourront bâtir plutôt que déconstruire pour recommencer.
Une vision globale avec un plan régional qui incluerait : le plein contrôle de nos richesses naturelles; la décentralisation des argents, des décisions, des responsabilités. Incidemment, je nous trouve ridicules d’accepter comme des moutons béats, que le Forestier en chef, accompagné de son équipe, ne soit même pas installé à demeure à Roberval ; dans ce qui devrait être son élément naturel. Allons chercher l’argent nécessaire chez Investissement Québec, à la Caisse de dépôt (avant qu’on la retrouve vide), dans les banques (légalement, cela va de soi), dans les poches des plus riches, par le biais de placements avec crédit d’impôt, en formant des coopératives, etc.
Oui à un projet rassembleur de même mouture que celui de la Vallé de l’aluminium. Mais d’abord battons-nous pour prendre possession de ce qui devrait nous appartenir. Les Saguenéens et les Jeannois, autant que les Innuts de Pessamit, ont droit au contrôle de leurs richesses naturelles.
Marcel Lapointe, Saguenay.
mardi 22 novembre 2011
Dette municipale et compte de taxes
On apprend dans le Quotidien que les autorités municipales de Saguenay ont de plus en plus de difficulté à défrayer les dépenses liées au régime de retraite des fonctionnaires. Mais comment cela est-il devenu possible? Alors que le maire ne cesse de nous rassurer quant à sa gestion irreprochable du budget de la ville.
Savez-vous qu’au chapitre de la rémunération globale incluant les salaires, le temps chômé, les retraites et autres avantages, les employés municipaux reçoivent 42 % de plus que les employés de la fonction publique et du secteur privé ? Cet écart inacceptable est en bonne partie dû au laxisme des élus municipaux.
Aujourd’hui le maire Jean Tremblay déclare, flagorneur et sulfureux, à son électorat que cela ne peut plus durer, alors qu’il fait lui-même partie du problème, ayant été trop mou jadis devant les demandes des employés. Mintenant, il déclare candidement que ce n’est pas à ceux qui n’ont pas de fonds de pension à payer pour ceux qui en ont un, que ce sont les contribuables qui paient avec leur compte de taxes. Aurait fallu y penser avant, mais…
Un compte de taxes plus bas qu’ailleurs, ce thème si cher à Jean Tremblay, sera son dada favori au fur et à mesure que se profilera la prochaine élection, pour détourner notre attention de la dette municipale. « Voyez, chers électeurs, votre compte de taxes sera, encore en 2112, inférieur à celui des autres villes du Québec semblables à la mienne. Plus ! Je vais encore creuser l’écart ». La dette municipale, elle, va-t-il l’abandonner à son remplaçant? Pardon! À son successeur et ses congénères?
Si notre maire était vraiment sincère et transparent, lorsqu’il fait allusion au compte de taxes dans ses sorties à la télé et dans les journaux, il pourrait nous expliquer comment il va s’y prendre pour juguler la dette municipale qui ne cesse de gonfler.
Marcel Lapointe, secrétaire de l’ERD, Saguenay.
Savez-vous qu’au chapitre de la rémunération globale incluant les salaires, le temps chômé, les retraites et autres avantages, les employés municipaux reçoivent 42 % de plus que les employés de la fonction publique et du secteur privé ? Cet écart inacceptable est en bonne partie dû au laxisme des élus municipaux.
Aujourd’hui le maire Jean Tremblay déclare, flagorneur et sulfureux, à son électorat que cela ne peut plus durer, alors qu’il fait lui-même partie du problème, ayant été trop mou jadis devant les demandes des employés. Mintenant, il déclare candidement que ce n’est pas à ceux qui n’ont pas de fonds de pension à payer pour ceux qui en ont un, que ce sont les contribuables qui paient avec leur compte de taxes. Aurait fallu y penser avant, mais…
Un compte de taxes plus bas qu’ailleurs, ce thème si cher à Jean Tremblay, sera son dada favori au fur et à mesure que se profilera la prochaine élection, pour détourner notre attention de la dette municipale. « Voyez, chers électeurs, votre compte de taxes sera, encore en 2112, inférieur à celui des autres villes du Québec semblables à la mienne. Plus ! Je vais encore creuser l’écart ». La dette municipale, elle, va-t-il l’abandonner à son remplaçant? Pardon! À son successeur et ses congénères?
Si notre maire était vraiment sincère et transparent, lorsqu’il fait allusion au compte de taxes dans ses sorties à la télé et dans les journaux, il pourrait nous expliquer comment il va s’y prendre pour juguler la dette municipale qui ne cesse de gonfler.
Marcel Lapointe, secrétaire de l’ERD, Saguenay.
lundi 21 novembre 2011
Lourde, l'Oratoire, Sainte-Anne de beaupré...
Je ne crois pas au miracle. Lourde, l’Oratoire, Sainte-Anne de Beaupré, c’est bon pour celles et ceux qui se sentent obligés de se mettre à genoux.
Je serai de la marche de solidarité, cette semaine, pour appuyer nos concitoyens qui risquent de perdre leurs emplois. Mais il faudra bien plus, qu’une marche de solidarité ou qu’un miracle, pour faire entendre raison à Résolu. Sinon cette marche va résonner dans nos mémoires comme le souvenir d’une marche funèbre.
Consolidated, Abitibi, AbitibiBowater et maintenant Produits Forestiers Résolu. Cette compagnie cherche à nous faire oublier ses déboires, sa déconvenue, sa mauvaise administration du passé en changeant de nom comme une quincaillerie change de bannière. Vous savez la vraie raison pour laquelle ils ont décidé de changer leur nom pour celui de Résolu ? C’est qu’ils sont « résoluement » décidés à protéger les intérêts des actionnaires avant ceux d’une région tout entière.
Et pourquoi ce ne serait pas nous les propriétaires-actionnaires de l’industrie forestière au Saguenay-Lac-Saint-Jean? Un véritable miracle s’il doit y en avoir un! Mais pour y arriver, c’est contre le gouvernement Charest et ses beaux discours à la « Natalie Normandeau » qu’il faudra se battre.
Je suis un adversaire de Jean Tremblay, notre maire. Cependant, je pense que c’est lui qui a les idées les plus progressistes dans ce dossier. Selon ses propres dires, il était prêt à commencer à acheter des actifs de la compagnie. Voilà vers quoi il faut s’enligner : la nationalisation régionale de toute l’industrie forestière.
Marcel Lapointe, Saguenay.
Je serai de la marche de solidarité, cette semaine, pour appuyer nos concitoyens qui risquent de perdre leurs emplois. Mais il faudra bien plus, qu’une marche de solidarité ou qu’un miracle, pour faire entendre raison à Résolu. Sinon cette marche va résonner dans nos mémoires comme le souvenir d’une marche funèbre.
Consolidated, Abitibi, AbitibiBowater et maintenant Produits Forestiers Résolu. Cette compagnie cherche à nous faire oublier ses déboires, sa déconvenue, sa mauvaise administration du passé en changeant de nom comme une quincaillerie change de bannière. Vous savez la vraie raison pour laquelle ils ont décidé de changer leur nom pour celui de Résolu ? C’est qu’ils sont « résoluement » décidés à protéger les intérêts des actionnaires avant ceux d’une région tout entière.
Et pourquoi ce ne serait pas nous les propriétaires-actionnaires de l’industrie forestière au Saguenay-Lac-Saint-Jean? Un véritable miracle s’il doit y en avoir un! Mais pour y arriver, c’est contre le gouvernement Charest et ses beaux discours à la « Natalie Normandeau » qu’il faudra se battre.
Je suis un adversaire de Jean Tremblay, notre maire. Cependant, je pense que c’est lui qui a les idées les plus progressistes dans ce dossier. Selon ses propres dires, il était prêt à commencer à acheter des actifs de la compagnie. Voilà vers quoi il faut s’enligner : la nationalisation régionale de toute l’industrie forestière.
Marcel Lapointe, Saguenay.
Les frais universitaires
Les tenants d’une hausse des frais de scolarité imposée par le gouvernement Charest aux étudiants universitaires ont toujours gardé le silence sur les hausses de 50 dollars par session déjà demandées depuis 2007 à ces derniers.
Je ne suis pas dupe du double langage de la journaliste Caterine Delile dans le dernier Progrès dimanche. Beaucoup retiendront de son papier que les étudiants sont des enfants gâtés pourris, gros consommateurs de gadgets qui doivent faire leur part dans le financement des universités. Quant à sa dénonciation plus loin dans le texte des difficultés financières vécues par ces derniers, beaucoup de lecteurs ne se rendront même pas à la fin, se confortant complaisamment dans le préjugé forgé par le matraquage médiatique. Cette indifférence et cette ignorance entretenues par les médias chez la population en général ont pour unique but d’isoler les étudiants et ceux qui les appuient dans leur lutte pour une plus grande justice sociale. Les étudiants qui y croient n’ont pas à se laisser faire la morale par madame sur la pertinence de mener leur combat.
Pour exiger davantage d’argent des étudiants, on raisonne ainsi : nos universités doivent rester compétitives au plan mondial, tout en offrant un enseignement de qualité et un environnement favorable à la recherche. Mais vous savez quoi? Au plan international, parmi les cent meilleures universités selon le classement Time Highers Éducation, en figurent trois qui se trouvent dans un pays où l’école est gratuite de la maternelle à l’université, la Suède.
Loin de demander l’accès gratuit aux études universitaires, les opposants à la hausse des frais de scolarité veulent qu’aussi les moins riches, qui ne sont pas les plus « cruches » pour autant, puissent obtenir un diplôme universitaire. Selon l’OCDE, les diplômés universitaires ont été beaucoup moins nombreux à avoir perdu leur emploi au cours de la dernière crise (4.4 % de chômage) que les décrocheurs (11 %). Il est prouvé qu’à long terme, plus un citoyen est scolarisé, moins il a recours à l’assurance chômage ou au bien-être, et plus il paie des impôts.
Marcel Lapointe, Saguenay.
Je ne suis pas dupe du double langage de la journaliste Caterine Delile dans le dernier Progrès dimanche. Beaucoup retiendront de son papier que les étudiants sont des enfants gâtés pourris, gros consommateurs de gadgets qui doivent faire leur part dans le financement des universités. Quant à sa dénonciation plus loin dans le texte des difficultés financières vécues par ces derniers, beaucoup de lecteurs ne se rendront même pas à la fin, se confortant complaisamment dans le préjugé forgé par le matraquage médiatique. Cette indifférence et cette ignorance entretenues par les médias chez la population en général ont pour unique but d’isoler les étudiants et ceux qui les appuient dans leur lutte pour une plus grande justice sociale. Les étudiants qui y croient n’ont pas à se laisser faire la morale par madame sur la pertinence de mener leur combat.
Pour exiger davantage d’argent des étudiants, on raisonne ainsi : nos universités doivent rester compétitives au plan mondial, tout en offrant un enseignement de qualité et un environnement favorable à la recherche. Mais vous savez quoi? Au plan international, parmi les cent meilleures universités selon le classement Time Highers Éducation, en figurent trois qui se trouvent dans un pays où l’école est gratuite de la maternelle à l’université, la Suède.
Loin de demander l’accès gratuit aux études universitaires, les opposants à la hausse des frais de scolarité veulent qu’aussi les moins riches, qui ne sont pas les plus « cruches » pour autant, puissent obtenir un diplôme universitaire. Selon l’OCDE, les diplômés universitaires ont été beaucoup moins nombreux à avoir perdu leur emploi au cours de la dernière crise (4.4 % de chômage) que les décrocheurs (11 %). Il est prouvé qu’à long terme, plus un citoyen est scolarisé, moins il a recours à l’assurance chômage ou au bien-être, et plus il paie des impôts.
Marcel Lapointe, Saguenay.
vendredi 18 novembre 2011
Maître de nos richesses naturelles
Chicoutimi, le 16 novembre 2011
Maîtres de nos richesses naturelles
Voici une proposition adressée à tout parti politique désireux de faire avancer ce dossier
- Attendu que les citoyens du Québec aspirent à une meilleure qualité de vie, et
- Attendu que le Québec regorge de ressources naturelles telles que l’eau, le sous-sol et la forêt, et
- Attendu que ces ressources sont mal ou insuffisamment exploitées, et tout particulièrement la forêt,
- Attendu que le contrôle financier et administratif des entreprises forestières, incluant les papetières et les scieries, sont aux mains d’entreprises dont le seul objectif est la maximisation des profits de leurs actionnaires qui sont majoritairement de l’extérieur du Québec,
- Attendu que ces entreprises n’ont jamais voulu renouveler adéquatement leurs usines préférant distribuer aux actionnaires, sous forme de dividendes, la très grande majorité de leurs profits et par cela agir comme les entreprises minières qui font tout en leur pouvoir pour récupérer leur minerais le plus rapidement possible. et
- Attendu qu’elles ont consommé, sinon dilapidé, nos ressources forestières au profit d’actionnaires étrangers, et
- Attendu qu’elles n’ont pas cessé de se restructurer sans réussir à améliorer la richesse collective mais, par contre, en améliorant sensiblement la richesse de leurs hauts dirigeants qu’on pourrait désigner sous le vocable de petits commis payés à la commission et aux primes, et
- Attendu qu’il devient à toute fin pratique impossible, pour une société, de planifier le développement économique d’un secteur sans en avoir le contrôle nécessaire pour le faire, et
- Attendu que la très grande majorité des industries primaires dans le secteur forestier sont localisées dans les régions à l’extérieur des grands centres que sont Montréal et Québec; par industries primaires on entend, dans le cas de la forêt des industries reliés à l’exploitation forestière, les scieries et les papetières et,
- Attendu que plusieurs de ces régions sont en très grandes difficultés financières ou carrément en décroissance, et
- Attendu que la nationalisation de l’électricité a été et est encore un projet de société qui a eu des résultats positifs à tous les points de vue, et
- Attendu que, pris individuellement, les citoyens du Québec ne peuvent acquérir les entreprises reliées aux ressources naturelles, et
- Attendu que la qualité de vie est meilleure dans les pays où l’écart entre les riches et les pauvres n’est pas trop grand, et
- Attendu que la formule coopérative, déjà utilisée avec succès dans toutes les régions du Québec, répond bien à une répartition plus équitable de la richesse entre les citoyens, et
- Attendu que le Québec possède toute l’expertise requise en matière d’exploitation des ressources naturelles,
- Attendu que les installations de la majorité des entreprises du secteur des pâtes et papiers sont désuètes et que par le fait même qu’elles n’ont aucune valeur marchande, et
- Attendu que le Québec ne peut compter à l’avenir sur ces installations désuètes pour une relance économique dans le secteur forestier, et
- Attendu qu’il faut une certaine intégration verticale, plus qu’horizontale, pour optimiser les ressources forestières, soit l’intégration de l’exploitation, des scieries, des pâtes et papiers, de la cogénération et dans une certaine mesure de certaines transformations secondaires considérées stratégiques,
En conséquence il est proposé ce qui suit :
Que le Parti X enclenche le plus rapidement possible le processus de faisabilité de la nationalisation de l’exploitation forestière, soit;
- Évaluation des besoins des marchés mondiaux,
- Confirmation du potentiel de coupe par région ou sous-région,
- Évaluation de la capacité des usines à être compétitives en matière de qualité, prix et délais,
- Préparation d’un plan d’aménagement du territoire en tenant compte des besoins des marchés, du potentiel de coupe et du potentiel de production/transformation des usines jugées compétitives et des besoins de nouvelles usines,.
- Évaluation de la pertinence de confier à des coopératives le soin d’investir, avec le gouvernement du Québec, pour l’acquisition et l’opération de ces usines,
- Préparation d’un plan d’affaires qui met en lumière les coûts/bénéfices directs et indirects et du financement requis pour nationaliser les richesses naturelles.
Tant et aussi longtemps que le contrôle financier et administratif des entreprises forestières, incluant les papetières et les scieries, seront aux mains d'étrangers nous serons toujours à la merci de leurs décisions "d'affaires" pour tenter d'assurer l'avenir de l'industrie forestière.
Nous avons toutes les compétences voulues pour mettre en marché, développer et opérer intelligemment cette industrie. Individuellement nous n'avons pas les moyens d'en prendre le contrôle. La nationalisation de cette industrie en est la seule voie. La forêt est renouvelable mais nous ne savons même pas en profiter. Le Québec pourrait donc nationaliser les actifs des entreprises dans le domaine de l'exploitation forestière et des coopératives pourraient les gérer et en faire la mise en marché. C'est le meilleur temps actuellement compte tenu de la valeur dévaluée de ces actifs.
Investir dans les infrastructures routières, c'est bon, mais investir dans un domaine qui procure de l'emploi pour des décennies c'est encore mieux.
Jacques Pelletier
411, rue Maria-Chapdelaine
Chicoutimi, Qc, G7H 6J9
Tél: 418 696-2012
Courriel: jacquespelletier5@videotron.ca
Maîtres de nos richesses naturelles
Voici une proposition adressée à tout parti politique désireux de faire avancer ce dossier
- Attendu que les citoyens du Québec aspirent à une meilleure qualité de vie, et
- Attendu que le Québec regorge de ressources naturelles telles que l’eau, le sous-sol et la forêt, et
- Attendu que ces ressources sont mal ou insuffisamment exploitées, et tout particulièrement la forêt,
- Attendu que le contrôle financier et administratif des entreprises forestières, incluant les papetières et les scieries, sont aux mains d’entreprises dont le seul objectif est la maximisation des profits de leurs actionnaires qui sont majoritairement de l’extérieur du Québec,
- Attendu que ces entreprises n’ont jamais voulu renouveler adéquatement leurs usines préférant distribuer aux actionnaires, sous forme de dividendes, la très grande majorité de leurs profits et par cela agir comme les entreprises minières qui font tout en leur pouvoir pour récupérer leur minerais le plus rapidement possible. et
- Attendu qu’elles ont consommé, sinon dilapidé, nos ressources forestières au profit d’actionnaires étrangers, et
- Attendu qu’elles n’ont pas cessé de se restructurer sans réussir à améliorer la richesse collective mais, par contre, en améliorant sensiblement la richesse de leurs hauts dirigeants qu’on pourrait désigner sous le vocable de petits commis payés à la commission et aux primes, et
- Attendu qu’il devient à toute fin pratique impossible, pour une société, de planifier le développement économique d’un secteur sans en avoir le contrôle nécessaire pour le faire, et
- Attendu que la très grande majorité des industries primaires dans le secteur forestier sont localisées dans les régions à l’extérieur des grands centres que sont Montréal et Québec; par industries primaires on entend, dans le cas de la forêt des industries reliés à l’exploitation forestière, les scieries et les papetières et,
- Attendu que plusieurs de ces régions sont en très grandes difficultés financières ou carrément en décroissance, et
- Attendu que la nationalisation de l’électricité a été et est encore un projet de société qui a eu des résultats positifs à tous les points de vue, et
- Attendu que, pris individuellement, les citoyens du Québec ne peuvent acquérir les entreprises reliées aux ressources naturelles, et
- Attendu que la qualité de vie est meilleure dans les pays où l’écart entre les riches et les pauvres n’est pas trop grand, et
- Attendu que la formule coopérative, déjà utilisée avec succès dans toutes les régions du Québec, répond bien à une répartition plus équitable de la richesse entre les citoyens, et
- Attendu que le Québec possède toute l’expertise requise en matière d’exploitation des ressources naturelles,
- Attendu que les installations de la majorité des entreprises du secteur des pâtes et papiers sont désuètes et que par le fait même qu’elles n’ont aucune valeur marchande, et
- Attendu que le Québec ne peut compter à l’avenir sur ces installations désuètes pour une relance économique dans le secteur forestier, et
- Attendu qu’il faut une certaine intégration verticale, plus qu’horizontale, pour optimiser les ressources forestières, soit l’intégration de l’exploitation, des scieries, des pâtes et papiers, de la cogénération et dans une certaine mesure de certaines transformations secondaires considérées stratégiques,
En conséquence il est proposé ce qui suit :
Que le Parti X enclenche le plus rapidement possible le processus de faisabilité de la nationalisation de l’exploitation forestière, soit;
- Évaluation des besoins des marchés mondiaux,
- Confirmation du potentiel de coupe par région ou sous-région,
- Évaluation de la capacité des usines à être compétitives en matière de qualité, prix et délais,
- Préparation d’un plan d’aménagement du territoire en tenant compte des besoins des marchés, du potentiel de coupe et du potentiel de production/transformation des usines jugées compétitives et des besoins de nouvelles usines,.
- Évaluation de la pertinence de confier à des coopératives le soin d’investir, avec le gouvernement du Québec, pour l’acquisition et l’opération de ces usines,
- Préparation d’un plan d’affaires qui met en lumière les coûts/bénéfices directs et indirects et du financement requis pour nationaliser les richesses naturelles.
Tant et aussi longtemps que le contrôle financier et administratif des entreprises forestières, incluant les papetières et les scieries, seront aux mains d'étrangers nous serons toujours à la merci de leurs décisions "d'affaires" pour tenter d'assurer l'avenir de l'industrie forestière.
Nous avons toutes les compétences voulues pour mettre en marché, développer et opérer intelligemment cette industrie. Individuellement nous n'avons pas les moyens d'en prendre le contrôle. La nationalisation de cette industrie en est la seule voie. La forêt est renouvelable mais nous ne savons même pas en profiter. Le Québec pourrait donc nationaliser les actifs des entreprises dans le domaine de l'exploitation forestière et des coopératives pourraient les gérer et en faire la mise en marché. C'est le meilleur temps actuellement compte tenu de la valeur dévaluée de ces actifs.
Investir dans les infrastructures routières, c'est bon, mais investir dans un domaine qui procure de l'emploi pour des décennies c'est encore mieux.
Jacques Pelletier
411, rue Maria-Chapdelaine
Chicoutimi, Qc, G7H 6J9
Tél: 418 696-2012
Courriel: jacquespelletier5@videotron.ca
lundi 14 novembre 2011
Viser juste.
On paie, aujourd’hui, pour la déréglementation tous azimuts des gouvernements néolibéralistes qui se succèdent depuis les trente dernières années; au niveau provincial comme au fédéral. Et même municipal, si on lit entre les lignes du dernier rapport de la vérificatrice générale de Saguenay. Maintenant, pour palier les lacunes graves qu’ont laissées et que continuent de le faire les politiques de déréglementation néolibéralistes, on nous propose ce qui ressemble à des cataplasmes sur une jambe de bois; en outre, non gratuits. La dernière de ces propositions nous vient de la Table québécoise de sécurité routière (TQSR).
Celle-ci recommande à la SAAQ une réévaluation systématique des compétences de tous les détenteurs de permis de conduire. La TQSR et son président, Jean Marie De Konink, font, selon moi, fausse route. Ça ne fera qu’alourdir davantage une bureaucratie gouvernementale déjà obèse et ça aura pour effet de rançonner davantage les propriétaires de voiture, en majorité irréprochables, qui paient déjà trop cher un permis de conduire, une immatriculation et des assurances.
À moins que ce ne soit déjà fait, si la TQSR a des recommandations à faire au gouvernement pour diminuer le nombre d’accidents de la route, elle devrait le faire en concordance avec les premières et les plus importantes causes d’accidents avec morts et blessés : l’alcool au volant, les jeunes délinquants, les voitures désuètes qui devraient être soustraites de nos routes, le mauvais état de trop de ces dernières. Combien d’accidents coûteux en vies humaines et en argent pourraient être évités en réglant définitivement ces problèmes par une gestion responsable plus efficace de l’État.
Un cours de rattrapage en conduite automobile n’empêchera pas un conducteur de s’endormir, le lendemain, au volant ou un alcoolique invétéré de se retrouver soul sur la route; et quoi d’autre? Oui, à la formation et l’éducation par des compagnes qui nous coûtent déjà cher. Cependant, le renforcement de la coercition et un retour à la réglementation de l’État en matière d’octrois des contrats de construction et de réparation des routes seraient, à mon humble avis, beaucoup plus efficaces pour contrer les hécatombes routières.
Odette Chicoine, Chicoutimi
Celle-ci recommande à la SAAQ une réévaluation systématique des compétences de tous les détenteurs de permis de conduire. La TQSR et son président, Jean Marie De Konink, font, selon moi, fausse route. Ça ne fera qu’alourdir davantage une bureaucratie gouvernementale déjà obèse et ça aura pour effet de rançonner davantage les propriétaires de voiture, en majorité irréprochables, qui paient déjà trop cher un permis de conduire, une immatriculation et des assurances.
À moins que ce ne soit déjà fait, si la TQSR a des recommandations à faire au gouvernement pour diminuer le nombre d’accidents de la route, elle devrait le faire en concordance avec les premières et les plus importantes causes d’accidents avec morts et blessés : l’alcool au volant, les jeunes délinquants, les voitures désuètes qui devraient être soustraites de nos routes, le mauvais état de trop de ces dernières. Combien d’accidents coûteux en vies humaines et en argent pourraient être évités en réglant définitivement ces problèmes par une gestion responsable plus efficace de l’État.
Un cours de rattrapage en conduite automobile n’empêchera pas un conducteur de s’endormir, le lendemain, au volant ou un alcoolique invétéré de se retrouver soul sur la route; et quoi d’autre? Oui, à la formation et l’éducation par des compagnes qui nous coûtent déjà cher. Cependant, le renforcement de la coercition et un retour à la réglementation de l’État en matière d’octrois des contrats de construction et de réparation des routes seraient, à mon humble avis, beaucoup plus efficaces pour contrer les hécatombes routières.
Odette Chicoine, Chicoutimi
dimanche 13 novembre 2011
Voir la réalité en face
L’économie n’est pas une loi naturelle; voilà pourquoi 40 % de la population du globe se partage 5 % du revenu mondial tandis que les 10 % les plus riches en captent 54 %.
On peut comprendre qu’Hydro Québec poursuive l’érection de barrages, malgré l’obligation de vendre ses surplus d’électricité en bas du prix coûtant. L’eau qui coule est perdue à jamais. Mais la forêt sera toujours là advenant le cas où l’économie se mettait à tourner à vitesse grand V. N’y a-t-il une dichotomie entre la volonté des forestiers d’exploiter le parc forestier du Plan Nord et le contexte économique planétaire qui prévaut à l’heure actuelle.
Tant d’indicateurs socio-économiques démontrent que malheureusement l’industrie forestière ne sera plus jamais créatrice de richesse comme elle le fut jadis. Son avenir est loin de présenter des perspectives aussi intéressantes, que celles de l’industrie minière ou que celles de l’aluminium. La décrépitude de l’économie mondiale est là pour longtemps encore et c’est à se demander si ça ne prendra une troisième guerre mondiale pour la relancer.
Des entreprises comme Rona présentent des bilans financiers négatifs depuis des mois à cause de la faible demande en matériaux; le ministre fédéral de l’économie a revisé à la baisse ses prévisions de croissance économique; les journaux et les livres de papier seront, à plus ou moins brève échéance remplacés par des médias et des livres électroniques; avant que ne se bâtissent de nouvelles maisons aux États Unis, il faudra bien que celles qui sont vides soient à nouveau habitées; il ne se passe pas une semaine au cours de laquelle ici comme ailleurs au Canada, il n’y a pas une annonce de centaine de travailleurs mis à pied, la dernière chez Provigo (600); les États Unis, la plus grande économie du monde, n’arrive pas à se sortir du marasme dans lequel elle est embourbée depuis 2008; et comment ne pas s’attarde aux pays de la zone Euro qui se font décoter l’un après l’autre, sauf l’Allemagne, par les agences de cotation parce que leur dette souveraine les a rendus insolvables : Grèce, Portugal, Irlande, Espagne, Italie, même la France. Voilà dans ces pays beaucoup de consommateurs qui n’arrivent même plus à répondre à leurs besoins fondamentaux.
On objectera que la Chine par son boum économique va nous sauver grâce à ses 2 milliards et plus de consommateurs. Mais ne perdons pas de vue que la Chine est le principal créancier des Américains pour la modique somme de 3.7 billions de dollars. Qui aurait cru qu’un pays encore communiste, celui du p’tit Chinois de la sainte enfance vienne, un jour, à la rescousse du pays le plus capitaliste? Lorsque le débiteur est devenu incapable de rembourser sa dette, que peut y faire le créancier? La Chine a commencé à se replier sur elle-même. Si le gouvernement du Québec compte sur la Chine pour développer son Plan Nord, il pourrait avoir de mauvaises surprises.
Je trouve que les promoteurs de la foresterie au Québec réfléchissent en vase clos, ce qui les amène à tenir envers le commun des mortels un discours anachronique et déconnecté de la réalité qui prévaut. Je crains qu’ils visent comme objectif de produire pour ne créer que des surplus d’inventaires comme le fait Hydro Québec qui continue à transformer de magnifiques territoires en énormes réservoirs hydrographiques, détruisant tout sur leur passage. On appelle cela : la fuite en avant.
Et nous du peuple, avec cette tendance naturelle de faire pleinement confiance à celles et ceux que les politiques nomment à des postes décisifs, nous avons déjà oublié la disparition soudaine d’une partie de notre bas de laine (40 milliards) causée par des irresponsables et des incompétents qui dirigeaient la Caisse de dépôt et placement en 2008.
Marcel Lapointe, Saguenay.
On peut comprendre qu’Hydro Québec poursuive l’érection de barrages, malgré l’obligation de vendre ses surplus d’électricité en bas du prix coûtant. L’eau qui coule est perdue à jamais. Mais la forêt sera toujours là advenant le cas où l’économie se mettait à tourner à vitesse grand V. N’y a-t-il une dichotomie entre la volonté des forestiers d’exploiter le parc forestier du Plan Nord et le contexte économique planétaire qui prévaut à l’heure actuelle.
Tant d’indicateurs socio-économiques démontrent que malheureusement l’industrie forestière ne sera plus jamais créatrice de richesse comme elle le fut jadis. Son avenir est loin de présenter des perspectives aussi intéressantes, que celles de l’industrie minière ou que celles de l’aluminium. La décrépitude de l’économie mondiale est là pour longtemps encore et c’est à se demander si ça ne prendra une troisième guerre mondiale pour la relancer.
Des entreprises comme Rona présentent des bilans financiers négatifs depuis des mois à cause de la faible demande en matériaux; le ministre fédéral de l’économie a revisé à la baisse ses prévisions de croissance économique; les journaux et les livres de papier seront, à plus ou moins brève échéance remplacés par des médias et des livres électroniques; avant que ne se bâtissent de nouvelles maisons aux États Unis, il faudra bien que celles qui sont vides soient à nouveau habitées; il ne se passe pas une semaine au cours de laquelle ici comme ailleurs au Canada, il n’y a pas une annonce de centaine de travailleurs mis à pied, la dernière chez Provigo (600); les États Unis, la plus grande économie du monde, n’arrive pas à se sortir du marasme dans lequel elle est embourbée depuis 2008; et comment ne pas s’attarde aux pays de la zone Euro qui se font décoter l’un après l’autre, sauf l’Allemagne, par les agences de cotation parce que leur dette souveraine les a rendus insolvables : Grèce, Portugal, Irlande, Espagne, Italie, même la France. Voilà dans ces pays beaucoup de consommateurs qui n’arrivent même plus à répondre à leurs besoins fondamentaux.
On objectera que la Chine par son boum économique va nous sauver grâce à ses 2 milliards et plus de consommateurs. Mais ne perdons pas de vue que la Chine est le principal créancier des Américains pour la modique somme de 3.7 billions de dollars. Qui aurait cru qu’un pays encore communiste, celui du p’tit Chinois de la sainte enfance vienne, un jour, à la rescousse du pays le plus capitaliste? Lorsque le débiteur est devenu incapable de rembourser sa dette, que peut y faire le créancier? La Chine a commencé à se replier sur elle-même. Si le gouvernement du Québec compte sur la Chine pour développer son Plan Nord, il pourrait avoir de mauvaises surprises.
Je trouve que les promoteurs de la foresterie au Québec réfléchissent en vase clos, ce qui les amène à tenir envers le commun des mortels un discours anachronique et déconnecté de la réalité qui prévaut. Je crains qu’ils visent comme objectif de produire pour ne créer que des surplus d’inventaires comme le fait Hydro Québec qui continue à transformer de magnifiques territoires en énormes réservoirs hydrographiques, détruisant tout sur leur passage. On appelle cela : la fuite en avant.
Et nous du peuple, avec cette tendance naturelle de faire pleinement confiance à celles et ceux que les politiques nomment à des postes décisifs, nous avons déjà oublié la disparition soudaine d’une partie de notre bas de laine (40 milliards) causée par des irresponsables et des incompétents qui dirigeaient la Caisse de dépôt et placement en 2008.
Marcel Lapointe, Saguenay.
jeudi 10 novembre 2011
Cafouillage.
Concernant l’activité forestière régionale qu’il faut préserver face au Plan Nord du gouvernement, les pourcentages volent de tous bords, tous côtés, de telle sorte que le commun des mortels a de la difficulté à s’y retrouver.
Dans le journal, Le Quotidien d’aujourd’hui, André Tremblay, président du Conseil de l’industrie forestière du Québec, nous parle d’une amputation équivalente à 25 % de la capacité de coupe de bois du Québec occasionnée par les exigences du Plan Nord. Cela, je le comprends. Les péquistes, de leur côté, dénoncent le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Pierre Arcand, qui a déclaré vouloir soustraire 50 % du territoire forestier à la coupe des arbres. Ils n’ont pas tort, puisqu’il n’y a pas si longtemps, le même ministre a parlé d’une vraie protection de 12 % du territoire, alors que les forestières pourraient se servir dans le 38 % restant. Bernard Généreux, préfet de la MRC du Domaine-du-Roy, y ajoute son grain de sel : il aura disparition de 50 % de l’activité forestière actuelle due au Plan Nord.
Moi, ce que j’ai compris, c’est que sur 50 % du territoire identifié par le Plan Nord du gouvernement, la coupe de bois sera interdite, sauf exception. Interdite à une majorité d’endroits où, de toute façon, jamais les forestiers n’ont encore mis les pieds. Alors, il est faux de dire comme le fait Bernard Généreux que 50 % de l’activité forestière actuelle devrait disparaître avec le Plan Nord.
Si l’on désire mobiliser une population derrière une cause, il faut d’abord et avant tout qu’elle en saisisse bien les enjeux. Faudra-t-il demander au chanteur Richard Desjardins de venir ici pour nous démêler tout ce cafouillis de discoureurs?
Élisabeth Proulx, Métabetchouan-Lac-à-la-Croix.
Dans le journal, Le Quotidien d’aujourd’hui, André Tremblay, président du Conseil de l’industrie forestière du Québec, nous parle d’une amputation équivalente à 25 % de la capacité de coupe de bois du Québec occasionnée par les exigences du Plan Nord. Cela, je le comprends. Les péquistes, de leur côté, dénoncent le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Pierre Arcand, qui a déclaré vouloir soustraire 50 % du territoire forestier à la coupe des arbres. Ils n’ont pas tort, puisqu’il n’y a pas si longtemps, le même ministre a parlé d’une vraie protection de 12 % du territoire, alors que les forestières pourraient se servir dans le 38 % restant. Bernard Généreux, préfet de la MRC du Domaine-du-Roy, y ajoute son grain de sel : il aura disparition de 50 % de l’activité forestière actuelle due au Plan Nord.
Moi, ce que j’ai compris, c’est que sur 50 % du territoire identifié par le Plan Nord du gouvernement, la coupe de bois sera interdite, sauf exception. Interdite à une majorité d’endroits où, de toute façon, jamais les forestiers n’ont encore mis les pieds. Alors, il est faux de dire comme le fait Bernard Généreux que 50 % de l’activité forestière actuelle devrait disparaître avec le Plan Nord.
Si l’on désire mobiliser une population derrière une cause, il faut d’abord et avant tout qu’elle en saisisse bien les enjeux. Faudra-t-il demander au chanteur Richard Desjardins de venir ici pour nous démêler tout ce cafouillis de discoureurs?
Élisabeth Proulx, Métabetchouan-Lac-à-la-Croix.
mercredi 9 novembre 2011
Un clébard pas d'dents.
Face à la décision du gouvernement provincial de revenir à sa position originale, de ne permettre aucune activité industrielle, sur 50 % du territoire du Plan Nord, la Conférence régionale des élus s’insurge, dénonce, veut monter aux barricades pour défendre ce qui reste d’industrie forestière dans la région.
Mais les ministres Gignac et Arcand, respectivement des Ressources naturelles et de l’Environnement, savent fort bien qu’ils n’ont rien à craindre de menaces provenant de la Conférence régionale des élus. Cet organisme l’a démontré plus d’une fois dans le passé, il jappe beaucoup et fort, mais ne mord pas.
On l’a constaté récemment, quand elle s’est carrément discréditée en refusant de prendre une position courageuse concernant la renégociation des baux hydroélectriques entre le gouvernement du Québec et la compagnie AbitibiBowater. Cette couardise quant aux demandes formulées au ministre Gignac à transmettre à AbitibiBowater est inacceptable pour un organisme qui dit vouloir défendre les intérêts économiques de la région.
À ce moment, il aurait été de très bonne guerre de prendre une position ferme sur par exemple, la protection d’un plancher d’emplois dans les papetières encore ouvertes, la modernisation des usines en échange de privilèges accordés à Abitibi concernant l’exploitation hydroélectrique de nos rivières. La CRE a plutôt choisi de laisser tomber les travailleurs qu’elle prétend défendre aujourd’hui en dénonçant le Plan Nord qui, dit-elle, va nuire considérablement à l’industrie forestière régionale.
Tout cela me laisse penser qu’un chien édenté a beau japper et japper encore, il ne fera jamais peur à personne. Le gouvernement cherche à abolir les commissions scolaires ; mais combien nous coûte annuellement les conférences régionales des élus?
Marcel Lapointe, Saguenay.
Mais les ministres Gignac et Arcand, respectivement des Ressources naturelles et de l’Environnement, savent fort bien qu’ils n’ont rien à craindre de menaces provenant de la Conférence régionale des élus. Cet organisme l’a démontré plus d’une fois dans le passé, il jappe beaucoup et fort, mais ne mord pas.
On l’a constaté récemment, quand elle s’est carrément discréditée en refusant de prendre une position courageuse concernant la renégociation des baux hydroélectriques entre le gouvernement du Québec et la compagnie AbitibiBowater. Cette couardise quant aux demandes formulées au ministre Gignac à transmettre à AbitibiBowater est inacceptable pour un organisme qui dit vouloir défendre les intérêts économiques de la région.
À ce moment, il aurait été de très bonne guerre de prendre une position ferme sur par exemple, la protection d’un plancher d’emplois dans les papetières encore ouvertes, la modernisation des usines en échange de privilèges accordés à Abitibi concernant l’exploitation hydroélectrique de nos rivières. La CRE a plutôt choisi de laisser tomber les travailleurs qu’elle prétend défendre aujourd’hui en dénonçant le Plan Nord qui, dit-elle, va nuire considérablement à l’industrie forestière régionale.
Tout cela me laisse penser qu’un chien édenté a beau japper et japper encore, il ne fera jamais peur à personne. Le gouvernement cherche à abolir les commissions scolaires ; mais combien nous coûte annuellement les conférences régionales des élus?
Marcel Lapointe, Saguenay.
lundi 7 novembre 2011
S'organiser ou...
On dit souvent qu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule. Une mauvaise également. Jean Tremblay, le premier magistrat de Ville Saguenay, en fait, ces temps-ci, l’expérience.
Il apprend dans un journal, la semaine dernière, que sa popularité commence à battre de l’aile. Une décote de 15 % selon un récent sondage Segma réalisé auprès des Saguenéens. De 88 à 73 %. Une chance pour lui que ce ne fut pas un sondage à la grandeur du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Quoi qu'il en soit, cela a fait dire au sondeur que le maire de Saguenay est dans une position précaire. Qu’il devra trouver des moyens pour stopper l’hémorragie d’ici la prochaine élection. Mais ne voilà-t-il pas qu’une série d’articles et un éditorial parus, comme par enchantement dans un journal ce matin, le portent au pinacle. Coïncidence? À vous de juger.
L’opposition au maire s’organise et celle-ci est consciente que la machine de Jean Tremblay est très puissante et sera très difficile à déloger aux prochaines élections. Près de 400 citoyens possèdent, à ce jour, leur carte d’adhésion au nouveau parti d’opposition : Équipe du renouveau démocratique. Il en faudra bien plus pour arriver à déboulonner le pouvoir autocratique qui sied à l’Hôtel de Ville de Saguenay.
Pour commencer à y parvenir, chacun des membres du parti ÉRD pourrait convaincre une ou deux nouvelles recrues; ce qui serait bien, même très bien. Appliquer la stratégie de la pyramique inversée serait encore mieux. Car, il y en a beaucoup qui espèrent un retour à la vie démocratique et à la transparence à Saguenay. Beaucoup qui dénoncent la dilapidation de l’argent du contribuable par Jean Tremblay pour payer ses procès, ses ententes hors cour et l’achat de bébelles comme un drone de surveillance.
Ils sont partout sur le territoire de Ville Saguenay; de La Baie à Jonquière, de Shipshaw à Lac-Kénogami. Et bien sûr à Laterrière! Ils sont comme les bleuets cet été. En quantité, en qualité, n’attendant que le moment d’être cueillis.
Marcel Lapointe, Jonquière.
Il apprend dans un journal, la semaine dernière, que sa popularité commence à battre de l’aile. Une décote de 15 % selon un récent sondage Segma réalisé auprès des Saguenéens. De 88 à 73 %. Une chance pour lui que ce ne fut pas un sondage à la grandeur du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Quoi qu'il en soit, cela a fait dire au sondeur que le maire de Saguenay est dans une position précaire. Qu’il devra trouver des moyens pour stopper l’hémorragie d’ici la prochaine élection. Mais ne voilà-t-il pas qu’une série d’articles et un éditorial parus, comme par enchantement dans un journal ce matin, le portent au pinacle. Coïncidence? À vous de juger.
L’opposition au maire s’organise et celle-ci est consciente que la machine de Jean Tremblay est très puissante et sera très difficile à déloger aux prochaines élections. Près de 400 citoyens possèdent, à ce jour, leur carte d’adhésion au nouveau parti d’opposition : Équipe du renouveau démocratique. Il en faudra bien plus pour arriver à déboulonner le pouvoir autocratique qui sied à l’Hôtel de Ville de Saguenay.
Pour commencer à y parvenir, chacun des membres du parti ÉRD pourrait convaincre une ou deux nouvelles recrues; ce qui serait bien, même très bien. Appliquer la stratégie de la pyramique inversée serait encore mieux. Car, il y en a beaucoup qui espèrent un retour à la vie démocratique et à la transparence à Saguenay. Beaucoup qui dénoncent la dilapidation de l’argent du contribuable par Jean Tremblay pour payer ses procès, ses ententes hors cour et l’achat de bébelles comme un drone de surveillance.
Ils sont partout sur le territoire de Ville Saguenay; de La Baie à Jonquière, de Shipshaw à Lac-Kénogami. Et bien sûr à Laterrière! Ils sont comme les bleuets cet été. En quantité, en qualité, n’attendant que le moment d’être cueillis.
Marcel Lapointe, Jonquière.
vendredi 4 novembre 2011
La médaille de la rééaction
Madame Stéphanie Desmeules, dont la lettre d’opinion a paru dans le Quotidien du 4 novembre dernier, titrée « Les deux côtés de la médaille » s’insurge contre le fait que 53 % des étudiants réunis en assemblée générale ont voté pour la levée des cours à l’UQAC le 10 novembre prochain. Pour elle, 53 % ce n’est pas suffisant ; il aurait fallu, rien de moins, que l’unanimité. C’est aller drôlement plus loin que l’ancien ministre Stéphane Dion, avec sa loi sur la Clarté votée à Ottawa qui parlait de 60, voire même 70 %, pour décider du pourcentage acceptable advenant un vote majoritaire des Québécois pour l’indépendance.
Cependant, si la proposition de l’arrêt des cours avait été battue à 53 %, je ne crois pas que parmi les étudiants s’étant prononcés pour, il s’en serait trouvé un seul pour dénoncer, comme madame Desmeules, le vote majoritaire. Parce ces derniers auraient tout simplement, c’est dans leur nature, accepter le verdict de la majorité : 50 % plus un. Cela se veut la norme, à moins de statut et règlement contraires, dans toute organisation. C’est cette norme qui fait dire à celles et ceux qui y croient : ‘’La démocratie s’est exercée ’’. Ne pas l’accepter et agir contre la position majoritaire par la suite, c’est tout simplement : se désolidariser. C’est réactionnaire.
Les peuples du printemps arabe en Libye, en Tunisie, en Égypte, en Syrie ont écrit en lettres de sang sur les murs de leur Cité le mot « démocratie ». Ici, nous avons la possibilité de l’exercer. Mais trop souvent, trop de gens dans nos sociétés modernes n’en comprennent ni les tenants ni les aboutissants.
Voilà pourquoi je suggère aux responsables de l’UQAC d’imposer, s’il le faut, un ou deux cours sur la démocratie (Théorie sur la démocratie et Démocratie appliquée) aux étudiantes et aux étudiants inscrits dans les programmes d’études de sciences appliquées.
Marcel Lapointe, Saguenay.
Cependant, si la proposition de l’arrêt des cours avait été battue à 53 %, je ne crois pas que parmi les étudiants s’étant prononcés pour, il s’en serait trouvé un seul pour dénoncer, comme madame Desmeules, le vote majoritaire. Parce ces derniers auraient tout simplement, c’est dans leur nature, accepter le verdict de la majorité : 50 % plus un. Cela se veut la norme, à moins de statut et règlement contraires, dans toute organisation. C’est cette norme qui fait dire à celles et ceux qui y croient : ‘’La démocratie s’est exercée ’’. Ne pas l’accepter et agir contre la position majoritaire par la suite, c’est tout simplement : se désolidariser. C’est réactionnaire.
Les peuples du printemps arabe en Libye, en Tunisie, en Égypte, en Syrie ont écrit en lettres de sang sur les murs de leur Cité le mot « démocratie ». Ici, nous avons la possibilité de l’exercer. Mais trop souvent, trop de gens dans nos sociétés modernes n’en comprennent ni les tenants ni les aboutissants.
Voilà pourquoi je suggère aux responsables de l’UQAC d’imposer, s’il le faut, un ou deux cours sur la démocratie (Théorie sur la démocratie et Démocratie appliquée) aux étudiantes et aux étudiants inscrits dans les programmes d’études de sciences appliquées.
Marcel Lapointe, Saguenay.
jeudi 3 novembre 2011
Un nom signifiant
Excellente suggestion dans le Quotidien de Saguenay du 3 novembre, que celle de l’historienne et auteure, Russel Aurore Bouchard, de renommer le boulevard Talbot reliant le Saguenay-Lac-Saint-Jean au reste du monde, du nom de « Route Chicoutimi ».
Cela va bien plus loin que, juste sauver les meubles. Les Saguenéens et les Jeannois ont un devoir de mémoire envers l’histoire de notre région qui raconte que Chicoutimi, surnommée à l’époque « La reine du nord », fut la première ville à avoir pris racine au Saguenay et été le déclencheur socio-économique notre belle et grandiose région.
Tous les Saguenéens et les Jeannois doivent bien cela au toponyme Chicoutimi.
Marcel Lapointe, Saguenay.
Cela va bien plus loin que, juste sauver les meubles. Les Saguenéens et les Jeannois ont un devoir de mémoire envers l’histoire de notre région qui raconte que Chicoutimi, surnommée à l’époque « La reine du nord », fut la première ville à avoir pris racine au Saguenay et été le déclencheur socio-économique notre belle et grandiose région.
Tous les Saguenéens et les Jeannois doivent bien cela au toponyme Chicoutimi.
Marcel Lapointe, Saguenay.
mercredi 2 novembre 2011
Profanation d'originaux
Après lecture dans le Quotidien d’hier qu’une une manif « halloweeneste » a eu lieu dans un cimetière de la région, j’ai ressenti plus que le simple malaise du curé de la place.
Non, Manon Fortin vous ne capotez pas pour rien. Aujourd’hui, on ne respecte plus rien. C’est de la profanation qui s’est produite à cet endroit! Qui voudrait voir une bande d’imbéciles déguisés en je ne sais quoi, danser, chanter, s’émoustiller sur la tombe de ses parents? Les adultes qui ont eu d’idée d’organiser cette connerie? J’en doute.
Je ne suis ni pratiquante ni croyante, mais je trouve que l’on est rendus bien bas quand on pousse le crétinisme à ce point. Et dire que ce sont des adultes (supposément) ayant surement de leurs ancêtres en ce lieu qui ont décidé d’entrainer leurs enfants à poser un tel geste.
Si des musulmans ou quelconques individus d’une autre religion de celles et ceux qui reposent dans le cimetière de l’Ascension avaient agi ainsi, je vois déjà la vague d’intolérance et de racisme qui aurait déferlée.
Élisabeth Proulx, Lac-Saint-Jean-Est.
Non, Manon Fortin vous ne capotez pas pour rien. Aujourd’hui, on ne respecte plus rien. C’est de la profanation qui s’est produite à cet endroit! Qui voudrait voir une bande d’imbéciles déguisés en je ne sais quoi, danser, chanter, s’émoustiller sur la tombe de ses parents? Les adultes qui ont eu d’idée d’organiser cette connerie? J’en doute.
Je ne suis ni pratiquante ni croyante, mais je trouve que l’on est rendus bien bas quand on pousse le crétinisme à ce point. Et dire que ce sont des adultes (supposément) ayant surement de leurs ancêtres en ce lieu qui ont décidé d’entrainer leurs enfants à poser un tel geste.
Si des musulmans ou quelconques individus d’une autre religion de celles et ceux qui reposent dans le cimetière de l’Ascension avaient agi ainsi, je vois déjà la vague d’intolérance et de racisme qui aurait déferlée.
Élisabeth Proulx, Lac-Saint-Jean-Est.
mardi 1 novembre 2011
Le pantalon du maire de Saguenay.
Les maires des villes du Lac-Saint-Jean, l’autre région, prient, supplient même le maire de Saguenay de venir s’asseoir à la Conférence régionale des élus, pour se prêter avec eux à l’exercice de la démocratie. Lui refuse. Pathétique!
Le maire Tremblay répond qu’il n’a pas de temps à perdre là à palabrer avec ses homologues de la région. Il est trop occupé notre maire; souvent absent de sa ville parce qu’il voyage beaucoup : Allemagne, Slovénie, France, Arménie. D’un autre côté, Il pourrait peut-être faire l’honneur de sa présence à l’auguste instance régionale, mais pour un maximum d’une heure. Cette présence pourrait, par exemple, prendre la forme d’une conférence sur un des multiples sujets qu’il donne l’impression de bien maîtriser? Questions et réponses incluses.
À mon idée, la véritable raison de ce refus systématique du premier magistrat de Saguenay de siéger à la CRE repose sur le fait qu’il serait obligé de discuter, débattre d’égal à égal avec ses égaux; ce qui est trop demandé à son égo. Cela n’empêche pas Jean Tremblay de très bien tirer son épingle du jeu quand vient le temps de s’imposer sur le plan régional. Il l’a bien démontré avec le dossier des sentiers de motoneige.
Il a réussi, par ailleurs, à mettre dans sa petite poche arrière le maire de Saint-Félicien, Gilles Potvin. Le maire jeannois refuse de s’embrouiller avec le maire de Saguenay, déclarant qu’il ne peut se permettre de perdre une subvention annuelle de cent mille dollars accordée au zoo : cadeau de Ville Saguenay.
Le pantalon de Jean Tremblay est comme la plupart des pantalons d’hommes, il possède quatre poches. Il lui en reste encore trois à combler pour asseoir son règne sur le Lac-Saint-Jean et prendre le plein contrôle des deux régions. Y parviendra-t-il un jour ? L’avenir nous le dira.
Marcel Lapointe, Saguenay.
Le maire Tremblay répond qu’il n’a pas de temps à perdre là à palabrer avec ses homologues de la région. Il est trop occupé notre maire; souvent absent de sa ville parce qu’il voyage beaucoup : Allemagne, Slovénie, France, Arménie. D’un autre côté, Il pourrait peut-être faire l’honneur de sa présence à l’auguste instance régionale, mais pour un maximum d’une heure. Cette présence pourrait, par exemple, prendre la forme d’une conférence sur un des multiples sujets qu’il donne l’impression de bien maîtriser? Questions et réponses incluses.
À mon idée, la véritable raison de ce refus systématique du premier magistrat de Saguenay de siéger à la CRE repose sur le fait qu’il serait obligé de discuter, débattre d’égal à égal avec ses égaux; ce qui est trop demandé à son égo. Cela n’empêche pas Jean Tremblay de très bien tirer son épingle du jeu quand vient le temps de s’imposer sur le plan régional. Il l’a bien démontré avec le dossier des sentiers de motoneige.
Il a réussi, par ailleurs, à mettre dans sa petite poche arrière le maire de Saint-Félicien, Gilles Potvin. Le maire jeannois refuse de s’embrouiller avec le maire de Saguenay, déclarant qu’il ne peut se permettre de perdre une subvention annuelle de cent mille dollars accordée au zoo : cadeau de Ville Saguenay.
Le pantalon de Jean Tremblay est comme la plupart des pantalons d’hommes, il possède quatre poches. Il lui en reste encore trois à combler pour asseoir son règne sur le Lac-Saint-Jean et prendre le plein contrôle des deux régions. Y parviendra-t-il un jour ? L’avenir nous le dira.
Marcel Lapointe, Saguenay.
dimanche 30 octobre 2011
Le premier responsable.
Un électrochoc aux Verts, titrait dernièrement un article du Quotidien de Saguenay. Je n’ai pas senti passer le courant. L’hydrobiologiste Christian Lévêque, invité par l’Association des producteurs forestiers du Saguenay-Lac-Saint-Jean, y présente des arguments fort discutables qui discréditent l’idéologie écologiste. Cela ressemble à un réquisitoire visant à redorer le blason des compagnies forestières.
Le scientifique questionne les dogmes des écologistes qui prônent la reconstitution des écosystèmes tels qu’ils étaient avant leur destruction par l’activité humaine. Selon monsieur Lévêque, l’homme doit utiliser les ressources que lui offre la planète pour subsister. Bien sûr! mais dans le respect des autres espèces et de ce qui les entoure. Il rappelle que, de tout temps, la planète a été modifiée par des événements hasardeux importants, citant en exemples des cas isolés de changements en Afrique : le lac Chad presque disparu, une forêt ancestrale réapparue après une absence de 18,000 ans, sans intervention humaine. Mais il n’a pas parlé de l’envahissement du même continent par les déserts. Il va jusqu’à dire que la disparition accélérée de la forêt amazonienne est le fruit d’éléments naturels et du hasard. Mais il est silencieux au sujet de l’exploitation carrément irresponsable que les hommes y pratiquent. Il y a un nom pour ce type d’intervention : désinformation.
Pour monsieur Lévêque, trois facteurs causent la perturbation et la destruction de nos forêts : le hasard, les éléments naturels et… l’influence de l’homme. Ça paraît que monsieur Lévêque ne vivait pas au Québec au temps, pas si lointain, où les compagnies forestières saccagaient sans vergogne notre patrimoine forestier. Le documentaire « L’erreur boréale » de Richard Desjardins nous fait réaliser que ce qui s’est passé ici en matière d’exploitation forestière au cours du siècle dernier est diamétralement opposé à ce qu’ont réalisé les Européens, les Scandinaves en particulier, en matière de développement durable des forêts.
Je doute, comme le prétend monsieur Lévêque, que ceux qui s’opposent à la protection des milieux humides le fassent en raison des problèmes que génèrent ces milieux : production de méthane, problèmes de santé. Ici au Québec, quand on entend parler de litiges concernant un marais, il s’agit généralement de conflits entre des groupes de citoyens qui veulent les préserver au détriment de promoteurs immobiliers qui veulent les faire disparaître pour construire à la place, des condos de luxe. On attribue au remplacement des milieux humides par des constructions une partie des inondations importantes en Montérégie au printemps dernier. Si ces milieux humides s’étaient trouvés, à cette occasion, le long de la rivière Richelieu, leur capacité à absorber les surplus d’eau aurait minimisé l’impact des inondations.
Si les milieux humides sont des producteurs importants de gaz à effet de serre par le méthane qu’ils génèrent, que penser de la quantité produite par les humains qui ont triplé en nombre au cours des cinquante dernières années? L’homme n’a qu’une certaine influence dans les désastres écologiques? Un simple élément parmi d’autres tels les feux de forêts, les épidémies, les hasards? Le scientifique avance que, de tout temps, la terre a été modifiée par des événements importants. Mais depuis que le monde existe, quand s’est-il produit un événement aussi « exponentiel » que le triplement des humains sur la planète en si peu de temps?
Personne, aujourd’hui, n’ira jusqu’à croire que les scientifiques sont neutres; au-dessus de la mêlée. Seulement, banaliser l’impact d’une activité humaine multipliée par trois en un demi-siècle comme le fait Christian Lévêque, relève d’une mauvaise foi manifeste.
Marcel Lapointe, Saguenay.
Le scientifique questionne les dogmes des écologistes qui prônent la reconstitution des écosystèmes tels qu’ils étaient avant leur destruction par l’activité humaine. Selon monsieur Lévêque, l’homme doit utiliser les ressources que lui offre la planète pour subsister. Bien sûr! mais dans le respect des autres espèces et de ce qui les entoure. Il rappelle que, de tout temps, la planète a été modifiée par des événements hasardeux importants, citant en exemples des cas isolés de changements en Afrique : le lac Chad presque disparu, une forêt ancestrale réapparue après une absence de 18,000 ans, sans intervention humaine. Mais il n’a pas parlé de l’envahissement du même continent par les déserts. Il va jusqu’à dire que la disparition accélérée de la forêt amazonienne est le fruit d’éléments naturels et du hasard. Mais il est silencieux au sujet de l’exploitation carrément irresponsable que les hommes y pratiquent. Il y a un nom pour ce type d’intervention : désinformation.
Pour monsieur Lévêque, trois facteurs causent la perturbation et la destruction de nos forêts : le hasard, les éléments naturels et… l’influence de l’homme. Ça paraît que monsieur Lévêque ne vivait pas au Québec au temps, pas si lointain, où les compagnies forestières saccagaient sans vergogne notre patrimoine forestier. Le documentaire « L’erreur boréale » de Richard Desjardins nous fait réaliser que ce qui s’est passé ici en matière d’exploitation forestière au cours du siècle dernier est diamétralement opposé à ce qu’ont réalisé les Européens, les Scandinaves en particulier, en matière de développement durable des forêts.
Je doute, comme le prétend monsieur Lévêque, que ceux qui s’opposent à la protection des milieux humides le fassent en raison des problèmes que génèrent ces milieux : production de méthane, problèmes de santé. Ici au Québec, quand on entend parler de litiges concernant un marais, il s’agit généralement de conflits entre des groupes de citoyens qui veulent les préserver au détriment de promoteurs immobiliers qui veulent les faire disparaître pour construire à la place, des condos de luxe. On attribue au remplacement des milieux humides par des constructions une partie des inondations importantes en Montérégie au printemps dernier. Si ces milieux humides s’étaient trouvés, à cette occasion, le long de la rivière Richelieu, leur capacité à absorber les surplus d’eau aurait minimisé l’impact des inondations.
Si les milieux humides sont des producteurs importants de gaz à effet de serre par le méthane qu’ils génèrent, que penser de la quantité produite par les humains qui ont triplé en nombre au cours des cinquante dernières années? L’homme n’a qu’une certaine influence dans les désastres écologiques? Un simple élément parmi d’autres tels les feux de forêts, les épidémies, les hasards? Le scientifique avance que, de tout temps, la terre a été modifiée par des événements importants. Mais depuis que le monde existe, quand s’est-il produit un événement aussi « exponentiel » que le triplement des humains sur la planète en si peu de temps?
Personne, aujourd’hui, n’ira jusqu’à croire que les scientifiques sont neutres; au-dessus de la mêlée. Seulement, banaliser l’impact d’une activité humaine multipliée par trois en un demi-siècle comme le fait Christian Lévêque, relève d’une mauvaise foi manifeste.
Marcel Lapointe, Saguenay.
vendredi 28 octobre 2011
Question de prestige
Le prestige doit-il l’emporter sur le bon sens ? L’argument massue de la direction de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) pour exiger un baccalauréat afin de pratiquer au Québec : leurs homologues des autres provinces reçoivent une formation de 3000 heures de plus. Je doute que la formation des infirmières québécoises soit deux fois plus courte ici. Nos infirmières ayant subi avec succès l’examen de l’OIIQ seraient alors incapables de se placer dans les autres provinces, vu la disparité trop importante. Ce qui n’est pas le cas.
l’OIIQ ne convaincra personne que nos futures infirmières doivent, aujourd’hui, suivre un BAC plutôt qu’un DEC pour prodiguer des soins de qualité. L’OIIQ n’a jamais démontré qu’un cours d’infirmière plus avancé entrainerait une qualité de soins supérieure. Si les infirmières formées dans les cégeps font bien leur travail, pourquoi changer la formule ? Rien n’empêche celles qui désirent faire un BAC de suivre le programme déjà existant à l’université.
Autre chose et ce n’est pas rien, un BAC obligatoire ferait fermer quatre programmes dans les cégeps de la région et diriger près de 200 étudiantes vers l’UQAC qui ne pourrait évidemment pas toutes les recevoir. Il faudrait également fermer plus de 30 programmes collégiaux en soins infirmiers à la grandeur de la province. Cette aberration, en plus de suprimer le principe d’accessibilité aux études supérieures (à l’université les études ne sont pas gratuites), produirait une pénurie d’infirmières dans nos hôpitaux. Nous n’avons pas besoin de cela avec la prise de retraites massive qui s’en vient.
Incompréhensible cette obsession de prestige aveuglante d’un comité exécutif élu par plus de cinquante mille personnes. Comment les déléguées présentes en assemblée générale ont pu entériner un dérapage pareil ?
Marcel Lapointe, Saguenay.
l’OIIQ ne convaincra personne que nos futures infirmières doivent, aujourd’hui, suivre un BAC plutôt qu’un DEC pour prodiguer des soins de qualité. L’OIIQ n’a jamais démontré qu’un cours d’infirmière plus avancé entrainerait une qualité de soins supérieure. Si les infirmières formées dans les cégeps font bien leur travail, pourquoi changer la formule ? Rien n’empêche celles qui désirent faire un BAC de suivre le programme déjà existant à l’université.
Autre chose et ce n’est pas rien, un BAC obligatoire ferait fermer quatre programmes dans les cégeps de la région et diriger près de 200 étudiantes vers l’UQAC qui ne pourrait évidemment pas toutes les recevoir. Il faudrait également fermer plus de 30 programmes collégiaux en soins infirmiers à la grandeur de la province. Cette aberration, en plus de suprimer le principe d’accessibilité aux études supérieures (à l’université les études ne sont pas gratuites), produirait une pénurie d’infirmières dans nos hôpitaux. Nous n’avons pas besoin de cela avec la prise de retraites massive qui s’en vient.
Incompréhensible cette obsession de prestige aveuglante d’un comité exécutif élu par plus de cinquante mille personnes. Comment les déléguées présentes en assemblée générale ont pu entériner un dérapage pareil ?
Marcel Lapointe, Saguenay.
Mauvais perdants
Je voudrais dire à monsieur Martin Bouchard, suite à son opinion parue dans le Quotidien du 28 octobre dernier, que monsieur Claude Patry a aussi beaucoup fait pour la région quand il était chef syndical à l’Alcan. De surcroit, il n’a pas eu les mêmes armes que son adversaire a possédées à titre de député-ministre pour faire avancer la région. Attendez de voir ce que monsieur Patry pourra faire quand il sera député gouvernemental. Et pourquoi pas ministre?
Par la même occasion, Je voudrais signaler à madame Hélène Deschênes qui a travaillé pour monsieur Jean Pierre Blackburn au cours de la dernière campagne fédérale que les conservateurs n’ont jamais concédé la victoire aux néodémocrates le 2 mai dernier, comme elle l’a laissé entendre dans sa dernière opinion au Quotidien. Concéder voulant dire, accorder un privilège, une faveur. La justesse des mots employés est importante lorsque l’on s’adresse au grand public. Les conservateurs ont bel et bien été battus dans Jonquière-Alma, le 2 mai dernier. Même pas l’ombre d’un baroud d’honneur.
Mon seul regret est que malgré mon vote néodémocrate, le registre des armes feu sera aboli et qu’il va falloir recommencer à nous battre pour conserver le droit fondamental à l’avortement si durement obtenu. Sans compter tout ce qui reste à venir dans les quatre prochaines années sous la férule des conservateurs.
Vivement un gouvernement néodémocrate dans quatre ans.
Blandine Lapointe-Brassard, Jonquière.
Par la même occasion, Je voudrais signaler à madame Hélène Deschênes qui a travaillé pour monsieur Jean Pierre Blackburn au cours de la dernière campagne fédérale que les conservateurs n’ont jamais concédé la victoire aux néodémocrates le 2 mai dernier, comme elle l’a laissé entendre dans sa dernière opinion au Quotidien. Concéder voulant dire, accorder un privilège, une faveur. La justesse des mots employés est importante lorsque l’on s’adresse au grand public. Les conservateurs ont bel et bien été battus dans Jonquière-Alma, le 2 mai dernier. Même pas l’ombre d’un baroud d’honneur.
Mon seul regret est que malgré mon vote néodémocrate, le registre des armes feu sera aboli et qu’il va falloir recommencer à nous battre pour conserver le droit fondamental à l’avortement si durement obtenu. Sans compter tout ce qui reste à venir dans les quatre prochaines années sous la férule des conservateurs.
Vivement un gouvernement néodémocrate dans quatre ans.
Blandine Lapointe-Brassard, Jonquière.
Autoroute Chicoutimi
Le nom d’un arrondissement de ville, d’un lieu auquel appartient un club de hockey de la LJMQ,, d’un sous-marin désormais aux rancards. Que reste-t-il du toponyme Chicoutimi? Par delà les esprits de clocher, c’est l’ignorance des origines de celle que nos ancêtres ont surnommée la reine du nord qui l’a conduite à un enterrement de première classe.
« Placée en amphithéâtre et en bordure de la rivière Saguenay, Chicoutimi s’étalait en orgueil et était devenue, au milieu du 19e siècle, le mémorial de l’histoire du Saguenay, le cœur d’un royaume en gestation ». Cette citation est tirée du dernier livre de l’historien Russel Bouchard, Chronique d’histoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean (Du mythe à la réalité).
Afin que ce nom mythique ne tombe complètement dans l’oubli ou que ne survienne une conjoncture favorable à la correction d’une bêtise historique, je suggère que le nom à donner à la nouvelle route 175 soit celui d’Autoroute Chicoutimi.
Gérard Audet, Chicoutimi.
« Placée en amphithéâtre et en bordure de la rivière Saguenay, Chicoutimi s’étalait en orgueil et était devenue, au milieu du 19e siècle, le mémorial de l’histoire du Saguenay, le cœur d’un royaume en gestation ». Cette citation est tirée du dernier livre de l’historien Russel Bouchard, Chronique d’histoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean (Du mythe à la réalité).
Afin que ce nom mythique ne tombe complètement dans l’oubli ou que ne survienne une conjoncture favorable à la correction d’une bêtise historique, je suggère que le nom à donner à la nouvelle route 175 soit celui d’Autoroute Chicoutimi.
Gérard Audet, Chicoutimi.
mercredi 26 octobre 2011
Le don de la caricature
Si le Quotidien a su rafraichir sa section nécrologique, pourquoi ne pourrait-il pas en faire autant pour celle de la caricature? Ce n’est pas la première fois que je ressens le mauvais goût et la platitude des caricatures que le journal nous présente. Je peux comprendre, par ailleurs, que montrer l’absurde dans la vie de tous les jours n’est pas facile, surtout quand le défi est quotidien parce que le matériel à la portée du caricaturiste est réduit à comparer à celui des grands centres. Auquel cas, des choix s’imposent.
Je ne suis ni Métis ni Innue, mais en voyant la caricature parue ce matin du 26 octobre dans le Quotidien montrant des tipis installés sur les toits d’édifices de l’UQAC, je serais très en colère et je suis mal à l’aise. Si vous ne valez plus une blague, vous ne vaudrez plus rien, se défendront probablement son concepteur et celles et ceux qui l’approuvent. Seulement encore faut-il qu’elle nous fasse rire, et de bon cœur par surcroit. À mon avis, elle est de mauvais goût, manque de subtilité et véhicule un message équivoque qui frise le racisme, la haine de l’autre et les préjugés.
Messieurs-dames qui administrent la boite du Progrès du Saguenay, une institution crédible et respectable du Saguenay-Lac-Saint-Jean, ne pourriez-vous pas rétablir la situation?
Élisabeth Proulx, Lac Saint-Jean-Est.
Si le Quotidien a su rafraichir sa section nécrologique, pourquoi ne pourrait-il pas en faire autant pour celle de la caricature? Ce n’est pas la première fois que je ressens le mauvais goût et la platitude des caricatures que le journal nous présente. Je peux comprendre, par ailleurs, que montrer l’absurde dans la vie de tous les jours n’est pas facile, surtout quand le défi est quotidien parce que le matériel à la portée du caricaturiste est réduit à comparer à celui des grands centres. Auquel cas, des choix s’imposent.
Je ne suis ni Métis ni Innue, mais en voyant la caricature parue ce matin du 26 octobre dans le Quotidien montrant des tipis installés sur les toits d’édifices de l’UQAC, je serais très en colère et je suis mal à l’aise. Si vous ne valez plus une blague, vous ne vaudrez plus rien, se défendront probablement son concepteur et celles et ceux qui l’approuvent. Seulement encore faut-il qu’elle nous fasse rire, et de bon cœur par surcroit. À mon avis, elle est de mauvais goût, manque de subtilité et véhicule un message équivoque qui frise le racisme, la haine de l’autre et les préjugés.
Messieurs-dames qui administrent la boite du Progrès du Saguenay, une institution crédible et respectable du Saguenay-Lac-Saint-Jean, ne pourriez-vous pas rétablir la situation?
Élisabeth Proulx, Lac Saint-Jean-Est.
Je ne suis ni Métis ni Innue, mais en voyant la caricature parue ce matin du 26 octobre dans le Quotidien montrant des tipis installés sur les toits d’édifices de l’UQAC, je serais très en colère et je suis mal à l’aise. Si vous ne valez plus une blague, vous ne vaudrez plus rien, se défendront probablement son concepteur et celles et ceux qui l’approuvent. Seulement encore faut-il qu’elle nous fasse rire, et de bon cœur par surcroit. À mon avis, elle est de mauvais goût, manque de subtilité et véhicule un message équivoque qui frise le racisme, la haine de l’autre et les préjugés.
Messieurs-dames qui administrent la boite du Progrès du Saguenay, une institution crédible et respectable du Saguenay-Lac-Saint-Jean, ne pourriez-vous pas rétablir la situation?
Élisabeth Proulx, Lac Saint-Jean-Est.
Si le Quotidien a su rafraichir sa section nécrologique, pourquoi ne pourrait-il pas en faire autant pour celle de la caricature? Ce n’est pas la première fois que je ressens le mauvais goût et la platitude des caricatures que le journal nous présente. Je peux comprendre, par ailleurs, que montrer l’absurde dans la vie de tous les jours n’est pas facile, surtout quand le défi est quotidien parce que le matériel à la portée du caricaturiste est réduit à comparer à celui des grands centres. Auquel cas, des choix s’imposent.
Je ne suis ni Métis ni Innue, mais en voyant la caricature parue ce matin du 26 octobre dans le Quotidien montrant des tipis installés sur les toits d’édifices de l’UQAC, je serais très en colère et je suis mal à l’aise. Si vous ne valez plus une blague, vous ne vaudrez plus rien, se défendront probablement son concepteur et celles et ceux qui l’approuvent. Seulement encore faut-il qu’elle nous fasse rire, et de bon cœur par surcroit. À mon avis, elle est de mauvais goût, manque de subtilité et véhicule un message équivoque qui frise le racisme, la haine de l’autre et les préjugés.
Messieurs-dames qui administrent la boite du Progrès du Saguenay, une institution crédible et respectable du Saguenay-Lac-Saint-Jean, ne pourriez-vous pas rétablir la situation?
Élisabeth Proulx, Lac Saint-Jean-Est.
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